Chapitre 8
(NDA: dites le moi si ce média vous rappelle quelque chose 🤭🙈)
Marcel - Mercredi 17 juin
Je brosse mes cheveux, y applique mon huile hydratante, je les brosse à nouveau et passe à la routine de ma peau. Je la nettoie avec un produit légèrement gommant et purifiant car elle est un peu grasse puis je l'hydrate avec une crème à base d'aloe vera. Je m'applique ensuite une touche de parfum et je vais m'habiller.
En attendant le retour de Zayn d'un rendez-vous pour faire le point sur les ventes de hier soir, je décide de prendre un livre dans sa petite bibliothèque et de m'installer tranquillement pour lire. Il s'agit de Nos étoiles contraires de John Green en français. J'en profite également pour envoyer des messages à Harry pour vérifier que tout se passe bien pour lui et je suis heureux d'apprendre que personne n'a encore découvert notre échange. Il s'en sort comme un chef.
Le temps passe si vite que je suis surpris quand Zayn revient de découvrir qu'il est déjà midi. Je referme le livre et me lève en lui souriant timidement.
- Salut...
- Salut Marcel. Tu as bien dormi ?
- Oui, plutôt oui. Tu sais pour hier soir, je...
- Tu n'as pas besoin de t'excuser, tout ce que tu as dit était vrai de toute façon.
- Ce n'est pas une raison. J'avais trop bu et c'était vraiment inapproprié.
Il rit doucement et esquisse un geste de la main pour me signaler que c'est bon.
- De toute façon je préfère quand tu te laisses aller. Tu es plus toi, et plus sincère.
- Je ne crois pas que je te déteste Zayn, je lui dis doucement.
- Tu en aurais tous les droits.
- J'étais perdu et confus, l'alcool a tout mélangé, mais j'ai réalisé que ça ne servait à rien de laisser le passé nous gâcher l'existence. Je suis passé à autre chose, je ne veux plus me battre avec toi. Et puis...Je crois que tu m'as un peu manqué...
- Donc tu crois que tu ne me détestes pas et que je t'ai manqué, me taquine-t-il. Serait-ce mon jour de chance ? Je vais peut-être aller jouer au loto.
- Zayn...Je le gronde.
- Ok, pardon. C'est trop tôt pour faire des blagues.
Un léger silence s'installe alors que nous nous regardons plutôt timidement, détournant le regard de temps en temps.
- Tu...Tu veux qu'on prépare le déjeuner vu l'heure qu'il est ? Me propose-t-il après un moment en se dirigeant vers sa petite cuisine.
- Heu...Je n'ai pas vraiment l'habitude de cuisiner. C'est Louis qui cuisine la plupart du temps et sinon je mange chez mes parents ou au restaurant.
- Il y a une première fois à tout ! Car il n'est pas question que je sois ton employé de maison les prochains jours.
Je hoche la tête un peu boudeur mais je le suis tout de même. J'enfile le tablier qu'il me prête pendant qu'il sort des ingrédients de son frigo.
- Je n'ai plus grand-chose, il faudra aller faire les courses.
- Tu ne te fais pas livrer ?
- L'épicerie est au coin de la rue, ça serait ridicule.
- Oh, d'accord.
Face à nous se trouve des pâtes, de la sauce tomate, deux steaks hachés et un oignon.
- On va faire des pâtes à la bolognaise expresse, m'annonce-t-il.
- Je n'en ai jamais fait...
- Comme je te l'ai déjà dit, il y a une première fois à tout.
Zayn et moi n'avons absolument pas le même mode de vie. Certes j'ai passé plusieurs mois avec lui mais je logeais à l'hôtel et non chez lui, je ne savais donc pas toutes ses habitudes et sa façon de vivre. Cependant maintenant je commence à en apprendre encore plus sur lui.
- En fait Zayn, je commence en épluchant maladroitement l'oignon. Je pensais que comme je suis là jusqu'à vendredi matin, je pourrais me trouver un hôtel. Je ne veux pas t'imposer ma présence, surtout que...enfin, nous ne sommes plus ensemble alors ça pourrait...être un peu étrange ?
Il hoche lentement la tête en pinçant ses lèvres.
- Comme tu veux. Sache que tu ne me déranges pas, surtout que dans un hôtel tu seras tout seul. C'est quand même un peu de ma faute si tu en es là, je te dois au moins ça. Et puis ça n'a pas à être étrange entre nous sachant qu'on a enfin pu s'expliquer.
Il tourne enfin son visage vers moi pour me regarder et je me mords la lèvre, indécis.
- Si je reste, tu me jures que c'est ok ?
- Je te le jure. Si c'est ok pour toi aussi, je voudrais que tu restes.
- Dans ce cas prépare toi à me donner des cours de cuisine tous les jours !
Nous rions puis nous terminons de préparer la sauce pour les pâtes. Il se moque même de moi au moment de cuire les pâtes car je ne sais pas comment faire.
- C'est marqué dessus ! S'écrie-t-il, hilare. Tu as la quantité d'eau et le temps de cuisson.
- Je t'interdis de te moquer ! Je vais te mettre en face d'une machine à coudre tu riras moins !
- Ce sont des pâtes Marcel ! Tout le monde sait cuire des pâtes !
Il continue de rire et je retire d'un coup mon tablier pour le frapper avec. Je finis par lui jeter à la tête et pars bouder sur le canapé.
- Ne le prends pas comme ça, Marcie.
Je ne réagis pas au surnom que je lui avais pourtant interdit et me contente de le fusiller du regard face à son regard toujours amusé.
- Je le prends comme je veux !
J'allume la télé pour ne plus l'entendre et passer le temps. Je suis sur la chaîne numéro 6 et il est visiblement l'heure des informations. Je fais semblant de m'y plonger jusqu'à ce qu'il vienne déposer deux assiettes avec des couverts et deux canettes de Perrier sur sa table basse.
- Bon appétit Monseigneur Chamberlain, glousse-t-il.
- Mais arrête ! Je geins.
Il pouffe de rire en attrapant ses couverts et il murmure quelque chose tout bas pour lui même. Je crois entendre le mot « adorable » mais je dois avoir mal entendu. Au bout d'un moment, je finis par récupérer mes couverts pour manger moi aussi.
- C'est plutôt bon, je marmonne.
Il aborde une mine satisfaite et je le pousse gentiment du coude. Après le repas, je décide de reprendre ma lecture alors que Zayn dessine assis à la table derrière moi.
Le reste de la journée se passe tout aussi calmement. Ça change un peu de Louis qui a du mal à rester en place et qui ne peut pas s'empêcher de combler les silences. Je savoure ce moment de tranquillité et je finis par m'étirer et me lever pour voir ce que Zayn dessine.
Quand je m'avance, il s'empresse de cacher sa feuille et je fronce les sourcils.
- Tu ne veux pas me montrer ?
- C'était juste un truc comme ça...
Je hausse les épaules, comprenant qu'il veuille garder son dessin pour lui.
- Tu veux bien me passer une feuille s'il-te-plaît ? J'ai eu quelques idées sur lesquelles j'ai pu méditer un peu.
Il arrache une feuille de son carnet pour me la donner et pousse sa boite de crayons pour que nous puissions partager. Je trace au crayon de papier une silhouette et commencer à griffonner l'idée qui m'est venue tout à l'heure. Je prends ensuite les couleurs pour compléter la tenue. Je fais plusieurs retouches et modifications avant de me sentir assez satisfait de mon travail.
Quand je me redresse, je croise le regard de Zayn. Il me fixe intensément, son coude sur la table et le menton posé dans sa main.
- Pourquoi tu me regardes comme ça ? Je lui demande en rougissant.
- J'aime te regarder quand tu es en plein processus créatif, c'est vraiment intéressant. Tes sourcils se froncent, ta mâchoire se contracte et tes lèvres font une petite moue qui les fait ressortir.
- Oh...Merci ?
Il rit en détournant le regard et se lève en baillant.
- On commande pour ce soir ?
Je grimace, peu tenté par une pizza, un burger ou un kebab. Il roule des yeux mais attrape tout de même son téléphone.
- Buddha bowl ou sushis ?
- Buddha bowl ! Je m'exclame, soudainement intéressé.
Il appelle alors rapidement et commande pour nous deux sans me demander ce que je veux.
- Ils ont pas mal de commandes, le temps de préparer et livrer, ça prendra une bonne heure. Ça te va quand même ?
- Oui, ne t'inquiète pas.
Il en profite pour aller prendre sa douche et je fais de même quand il a terminé. Je m'installe avec lui devant la télé et quelques minutes plus tard, le livreur sonne à l'interphone et Zayn part chercher nos repas.
- Tu veux que je te rembourses pour bowl ?
- Non, t'inquiète. Je vais le mettre sur ta note et je te filerais la facture vendredi.
Je pouffe de rire en secouant la tête et attrape ma box.
- Tu m'as pris aux falafels et sans maïs, je remarque en souriant.
- Tu as horreur du maïs, et puis moins tu manges de viande, mieux tu te portes. Tu crois que j'avais oublié tout ça ?
Je hausse les épaules en grignotant une petite boulette de pois chiches épicée.
- Je ne suis pas sûr de me souvenir de tout...Je lui avoue.
- Je comprends. Ce n'est pas si grave. Tu as Louis maintenant, c'est de ses goûts à lui dont tu dois te souvenir, pas des miens.
- Il adore la bière et la junk food, je dis en riant. Mais il fait quand même attention à ce qu'il mange en tant qu'ancien sportif. Tu aurais vu sa tête quand j'ai essayé de lui faire manger des brocolis à la vapeur !
Il écoute poliment mais je réalise qu'il s'en fiche probablement et que ce n'est pas agréable pour lui de m'entendre parler de mon nouveau compagnon.
- Mais bref, bon appétit Zayn.
- Bon appétit.
Nous mangeons alors dans le silence alors que Scènes de Ménages passe à la télé. J'aime beaucoup, c'est très drôle. Je débarrasse ensuite nos déchets en respectant le tri sélectif et je viens me rasseoir près de lui.
- Je n'avais pas mangé devant la télé depuis longtemps, je lui dis pour briser le silence.
- Ah oui ? Ça t'a plu ?
- Oui, mais je préfère manger à table quand même.
Je passe mes mains maladroitement sur mon bas de pyjama et m'installe correctement dans le canapé. Je vois que Zayn est anormalement tendu, il semble ailleurs et contrarié. Ce n'est pas parce que j'ai parlé de Louis j'espère ?
Je le fixe avec un peu d'hésitation et pose ma main sur son épaule.
- Zayn ?
Il sort d'un coup de ses pensées et se tourne pour me regarder.
- Oui ?
- Ça va ? Tu as l'air bizarre ?
- Non, j'étais juste perdu dans mes pensées. Tu veux un dessert ?
- Non, merci.
- Même pas une banane ? Me lance-t-il malicieusement.
- Bon, si tu me prends par les sentiments...
J'adore les bananes, c'est un de mes fruits préférés mais j'évite de trop en manger car même si elles apportent beaucoup à l'organisme, elles restent assez caloriques.
Il se lève et m'apporte mon fruit alors que lui ne prend rien. Je l'ouvre et la déguste tranquillement en regardant la télé. Au bout d'un moment, je sens le regard du basané sur moi et je me tourne vers lui, ma banane en bouche, ce qui déclenche son rire. Je le découvre assis en tailleur, complètement tourné vers moi. Ça fait combien de temps qu'il me regarde au juste ?
- Pourquoi tu me fixes comme ça ? Je dis après avoir avalé ce que j'avais dans la bouche.
- Tu vas me prendre pour un fou mais...J'aimerais te peindre Marcel.
- Quoi ? Je m'étonne. Mais je croyais que tu avais arrêté de peindre des portraits ?
- Oui, parce que j'en n'avais plus l'envie. Mais en te voyant, je ne fais que imaginer dans quel position et décor tu serais le mieux pour que je puisse te peindre.
- Je ne crois pas que ça soit une bonne idée...Je réponds tout bas.
- Juste une toile, une seule. Et puis tu pourras choisir ta tenue et le décor si tu veux. C'est toi qui décideras de tout, je ne te forcerais à rien, tant que je peux te peindre.
Je déglutis en repensant au sentiment d'euphorie et de fierté que je ressentais quand je posais pour lui, même bien avant que notre relation prenne une tournure romantique et sexuelle. Je me sentais beau et important et c'est vrai que ça me manque de ressentir ça. Je suis styliste, je suis dans l'ombre. De superbes mannequins portent mes créations sous les projecteurs et les flashs d'appareils photos alors que je reste en coulisses. J'aime pourtant qu'on me porte de l'attention, du moins de temps en temps.
- Je...
- Tu ?
- Je veux bien essayer de poser à nouveau, mais si je ne me sens pas à l'aise...
- On arrêtera tout, évidement, me rassure-t-il.
Je hoche la tête, le rouge aux joues et il s'empresse de se lever.
- Attends, tu...Maintenant ? Je m'écrie en le suivant du regard.
- Ce n'est pas comme si tu rentrais après demain, pouffe-t-il en sortant une toile vierge de son fouillis dans un coin de la pièce.
C'est vrai, il n'a pas tord. Je me lève et pars dans sa chambre pour prendre ses affaires vu que je n'ai pas grand-chose avec moi. Je regarde longuement sa penderie. Il m'a laissé le choix de la tenue alors je ne vais pas m'en priver. Je fouille, peu convaincu par ce que je vois, jusqu'à ce que mon regard tombe sur le vêtement parfait. J'attrape le cintre, touche le tissu, puis je retire mon pyjama pour enfiler le joli peignoir léopard en satin.
C'est vraiment très beau et je me sens beau dedans aussi. Je sors de la chambre et immédiatement ses yeux s'écarquillent.
- Marcie, c'est...Hum...C'est un truc qu'a oublié mon ex, bredouille-t-il.
- Je m'en doute bien, je glousse. C'était évident que ce n'était pas à toi. Elle compte venir le récupérer ?
- Non, depuis le temps ça m'étonnerait.
- Quel est le problème alors ?
- Il n'y en a pas, je voulais juste...que tu le saches.
- C'est un beau vêtement.
- Et ça te va très bien, vraiment, murmure-t-il en se raclant la gorge.
Je lui souris et m'avance vers le milieu du salon.
- Tu veux t'installer comment ? Me demande-t-il derrière son chevalet.
Je regarde autour de moi, attrape une chaise et l'installe au milieu du tapis qui trône près de la fenêtre. J'ouvre ses rideaux et la fenêtre puis déplace finalement la chaise juste devant la fenêtre ouverte. Le vent tiède de cette chaude journée me caresse doucement le dos et j'aime beaucoup cette sensation. Je m'assois et croise mes jambes avec pudeur. Je pose mon coude sur ma cuisse et fais reposer ma tête sur ma main.
- Voilà, je lui signale en riant.
- Parfait, rétorque-t-il en plaçant correctement son chevalet face à moi.
Il m'observe un long moment puis attrape sa palette, sa peinture et finalement ses pinceaux. Je ne bouge pas, regardant le derrière de son chevalet et croisant son regard quand il se penche pour me regarder.
Je souris, sans trop le contrôler, car voir Zayn peindre est un réel plaisir. C'est un artiste extrêmement talentueux, je ne pourrais jamais dire le contraire. Quand il peint, il est dans une sorte de transe où il est parfaitement concentré et imperturbable. Je devine ses coups de pinceaux rapides mais précis derrière le chevalet, ses sourcils froncés, sa bouche entrouverte et sa respiration lente.
Quand il se penche pour me voir, l'intensité de son regard me frappe de plein fouet. Il me détaille, chaque partie de mon corps, de son regard aiguisé. Malgré son professionnalisme d'artiste, je sens bien qu'il aime ce qu'il voit, je connais son regard, je sais y reconnaître du désir, mais pourtant il ne laisse rien paraître.
Au bout de plusieurs minutes, ma position commence à être douloureuse. Mes jambes s'endorment d'être croisé et mon dos souffre d'être courbé.
- On peut faire une petite pause ?
- Tu as dit quelque chose ? Me demande-t-il quelques secondes plus tard.
Qu'est-ce que je disais, il est tellement concentré !
- Je voulais savoir si on pouvait faire une petite pause, la position devient désagréable.
- Oh oui, évidement ! Pardon, j'étais trop absorbé par ce que je faisais, j'aurais dû faire plus attention.
- Ce n'est pas grave, je le rassure.
Je me redresse ensuite doucement et m'étire délicatement pour ne pas brusquer mes muscles. Je me lève pour dégourdir et fais quelques pas dans le salon.
Il profite de la fenêtre ouverte pour sortir une cigarette et fumer, accouder au rebord. Je me pose à côté de lui, savourant une nouvelle fois l'air tiède de la nuit.
- Tu sais que ça ruine ta santé ? Je lui dis en désignant du menton son bâton de nicotine.
Il hausse les épaules et recrache de la fumée par son nez.
- J'ai repris après que tu sois parti, m'explique-t-il simplement.
- Ne me dis pas que tu avais ralenti ta consommation juste pour moi ?
- Je voyais que ça te dérangeait alors j'avais ralenti le rythme.
- Tu devrais arrêter pour toi, pas pour quelqu'un d'autre.
- J'aime bien, ça me détend.
- Tu penses à ta santé ?
- Excuse moi de ne pas avoir ta force d'esprit Marcel, rétorque-t-il en lâchant un petit rire amer. Ou de ne pas être le prince charmant que tu attends depuis toujours. Je ne suis pas parfait, fais avec.
J'écarquille les yeux, légèrement blessé par ses mots que je ne pense pas mériter, puis je recule pour m'éloigner de lui, vexé. Cependant quand je me détourne de lui, il attrape doucement mon poignet et me retient.
- Pardon, Marce...Je ne voulais pas dire ça comme ça.
- Pourtant tu l'as dit. Je disais simplement ça pour toi, ce n'était pas méchant.
- Je sais, et ce que j'ai dit n'était pas contre toi. Je suis plus en colère contre moi-même, je crois, parce que j'aimerais justement être fort et j'aurais aimé être ton prince charmant, la personne parfaite pour toi.
Il me fixe tristement, et avec une sincérité qui me serre le coeur. Je soupire, ma contrariété totalement disparu.
- Zayn...
- Ne t'inquiète pas, j'ai parfaitement compris que toi tu étais passé à autre chose. Louis est vraiment chanceux.
Et je sais que je le suis aussi d'être avec lui. Il m'a apporté tellement...
Le basané inspire ensuite discrètement et écrase sa cigarette dans le cendrier. Je me sens soudainement un peu ému, une boule s'étend formée dans le creux de mon ventre. C'est dur de le voir si triste et vulnérable. Le Zayn que j'ai connu était toujours si confiant et mystérieux, refusant de parler et de s'ouvrir à moi. Je découvre un nouveau Zayn aujourd'hui, sensible et ouvert, celui qui aurait réellement pu être mon prince charmant s'il m'avait montré cette facette de lui avant et qu'il m'avait parlé plus.
- On reprend ? Me propose-t-il en frottant ses mains ensemble.
- On peut reprendre demain ? Je n'ai plus vraiment la tête à ça finalement.
- Est-ce que j'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? S'inquiète-t-il.
Je secoue la tête de droite à gauche et, remarquant certainement mon bouleversement, il vient poser sa main délicatement sur ma joue. Je ferme les yeux au contact de sa paume chaude et voyant que je ne le repousse pas, son pouce caresse tendrement ma pommette.
Je savoure malgré moi ce moment, mon coeur se serre encore plus et je fais la seule chose qui me semble pouvoir m'aider dans l'immédiat : je fonds dans ses bras, blottissant mon corps contre le sien et le serrant contre moi. Il est d'abord surpris car je le sens se figer, mais rapidement il répond à mon étreinte et je me sens alors bien.
- Pour ce que ça vaut, je murmure tout bas, la voix un peu tremblante, j'aurais aimé que les choses soient différentes entre nous, j'aurais aimé que tu sois mon prince charmant...
Les battements de son coeur s'accélèrent contre le mien et il me sert plus fort, son visage dans mon cou.
Nous nous séparons après de longues secondes, ou bien minutes, je ne sais pas vraiment. Mon regard croise le sien, humide de larmes, et je viens embrasser délicatement sa joue.
- Je vais aller me coucher, bonne nuit Zayn, je lui souffle.
- Bonne nuit...Marcel, rétorque-t-il de manière presque inaudible, sa voix serrée par l'émotion.
Je m'éloigne ensuite silencieusement et rejoins sa chambre pour aller dormir, le coeur submergé par de nombreux sentiments contradictoires.
🌼🌻🌼🌻🌼🌻🌼🌻🌼🌻🌼
Bonsoir à tous, c'était le chapitre 8 de You and I !
C'est un chapitre assez doux dans lequel Zayn et Marcel apprennent à cohabiter, à se re-découvrir et passent du temps ensemble sans animosité. Ils se décident enfin à COMMUNIQUER ! 😂
Que pensez vous de l'évolution de leur lien ?
Du fait que Zayn a voulu peindre Marcel et que ce dernier a accepté ?
Où cette histoire va les mener selon vous ? 🤔
Dites-moi tout !
Bonne soirée, bonne nuit, et à mercredi pour la suite des aventures de Harry et Louis 💋💙💚
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top