Chapitre 18

Louis – Samedi 18 juillet

Je remercie le chauffeur qui me donne ma valise et le salue quand il repart. Je me retrouve face à ma résidence, celle dans laquelle je vis depuis plus d'un an avec Marcie, enfin vivait plutôt. Je viens seulement récupérer des affaires pour passer la nuit chez Calvin et Oli et repartir demain à Donny. Après un mois de fête et de voyage, il est tant que je rentre à la maison, ma maison de toujours, celle qui ne changera jamais.

J'utilise mon badge pour entrer puis prends l'ascenseur jusqu'à notre étage. Je déverrouille la porte et alors que je m'attends à entrer dans un appartement plongé dans le noir et inoccupé, j'arrive dans le salon où les volets sont ouverts. J'entends ensuite des rires, ceux de Marcel, et une autre voix que le sienne. Mon ancien fiancé arrive d'un coup dans le salon, portant son peignoir éponge. Ses cheveux sont trempés et il fuit...Zayn, qui lui court après, torse nu.

- Louis ? S'écrie Marcel en s'arrêtant net au milieu du salon.

Zayn s'arrête lui aussi, où plutôt se fige, quand il me voit enfin.

- Salut Marcel.

Son regard se pose sur ma valise, celle avec laquelle je suis parti en Italie.

- Je ne savais pas que tu rentrais. Je...Je suppose que j'aurais dû te prévenir moi aussi que je venais ici avec Zayn. Mais on dort dans la chambre d'amis ! Pas dans notre chambre évidement. Je devais rentrer parce que j'ai du travail à rattraper et Zayn m'a rejoint samedi dernier. J'espère que ça ne te dérange pas, parce que...enfin c'est toujours chez nous. Officiellement.

Les deux sont livides, guettant ma réaction. Je garde une expression neutre avant de rire d'un coup.

- Détendez-vous ! Je viens juste récupérer des affaires. Je vais à Doncaster demain et j'ai besoin d'autres vêtements.

- Oh d'accord. Il y a pas de soucis.

Un drôle de silence s'installe alors que je me dirige vers la chambre. Marcel glisse quelques mots en français à Zayn puis il me rejoint.

- Besoin d'aide ? Me demande-t-il dans l'embrasure de la porte.

- Si tu veux. Tu peux prendre un petit sac de sport et y glisser des joggings si ça ne te dérange pas.

Il hoche la tête et s'active tranquillement.

- Est-ce que...ça va Louis ? Me demande-t-il après un léger silence. Est-ce que ça t'a aidé de te retrouver seul et de voyager ?

- Oui, ça va très bien. Ça m'a permis de penser un peu à moi et de faire ce que je veux. Maintenant je suis plus en phase avec ce que je veux vraiment et ce que je ressens. Et pour être honnête, ça fait du bien.

- Je suis très heureux pour toi alors. Et est-ce que je peux te demander ce que tu ressens actuellement ?

Un sourire en coin se dessine sur mes lèvres. Je vois où il veut en venir et je le comprends.

- Je ne ressens aucune colère ou animosité envers toi Marcie, si c'est ce qui t'inquiète. Plus j'ai réfléchi à notre relation et plus je réalisais que nous n'étions pas fait pour être ensemble. Je ne veux que ton bonheur et tu sembles l'avoir trouvé auprès de Zayn. C'est super.

Il soupire de soulagement, tellement qui s'assoit sur le lit pour digérer mes propos.

- J'avais tellement peur que tu finisses par réaliser que tu me détestes, murmure-t-il, la voix tremblante d'émotions.

- On a vécu trop de belles choses ensemble pour que je puisse te détester.

Il vient dans la foulée m'entourer de ses bras pour une étreinte chaleureuse.

- Oh Louis, ça va me faire bizarre de ne plus t'avoir auprès de moi...

- Tu n'as pas l'air de le prendre si mal que ça, je réponds d'un ton taquin.

Il me frappe doucement l'épaule en faisant la moue.

- Ça n'a rien à voir Lou. Je parle du fait de te voir, de te parler...

- On pourra toujours se voir et se parler, ne t'inquiète pas pour ça. J'adorerais que tu m'appelles pour te plaindre de Zayn !

Il se met à rire et je ris avec lui.

- Donc tu es d'accord pour qu'on soit ami ? Me demande-t-il.

- Oui, j'en serais ravi.

Il sourit et m'attire une nouvelle fois dans ses bras. En levant ma tête, je découvre Zayn qui nous observe depuis la porte. Il se racle la gorge, ce qui attire l'attention de Marcel qui se tourne vers lui en rompant notre étreinte.

- J'allais...hum...commander à dîner et je voulais savoir si Louis...dînait avec nous, dit-il dans un anglais hésitant.

- Tu veux rester dîner ? Me demande alors mon ex fiancé.

- Merci, mais Calvin et Oli m'attendent dans leur resto.

- Oh d'accord, pas de soucis.

- Tu veux quoi bébé ? Lui demande le basané en français.

- Un salade végé, il faut vraiment que je fasse attention, on commande trop souvent....

- Il faut bien que je te nourrisse si je veux que tu restes avec moi.

- Oh je reste pour de nombreuses autres raisons, glousse Marcel.

Je comprends à leur ton mielleux qu'ils s'échangent des mots doux et je me sens gêné. Pas parce qu'il s'agit de mon ex avec son copain qui est également son ex, mais parce que je me sens comme la troisième roue du carrosse. Je comprends enfin Niall ses dernières années...

- Je crois que j'ai ce qu'il me faut, je lance en me levant. Je vais y aller, je ne veux pas vous déranger plus longtemps.

- Tu ne nous déranges pas, s'empresse-t-il de répondre.

- Je ne te dérange pas toi, mais tu n'es pas seul, je réponds d'un ton amusé.

Je pars vers l'entrée avec ma valise et mes deux sacs remplis d'affaires.

- Zayn est un peu jaloux, mais il n'est pas méchant. Vous pourrez peut-être vous entendre un jour, qui sait.

- Tu me jures qu'il te traite bien et qu'il n'a personne d'autre ?

- On passe tellement de temps ensemble qu'il n'y a pas de risques, rétorque-t-il, les yeux brillants de bonheur.

- C'est tout ce que je voulais savoir.

Je le serre dans mes bras quelques secondes puis j'avance vers Zayn. Il fronce d'abord les sourcils avant de poser son regard sur ma main tendue vers lui. Il esquisse finalement un petit sourire et la serre en retour.

- Ne t'inquiète pas Zayn, vous avez mon entière bénédiction. Je ne serais pas un problème pour vous.

Je parle lentement et clairement pour qu'il puisse comprendre ce que je lui dis.

- Mais, je continue plus bas. Si tu lui brises à nouveau le coeur, je te casserais les deux genoux. J'en ai déjà un de bousillé alors je sais de quoi je parle.

- Lou ! Me gronde Marcel dans mon dos.

- Quoi ? Je fais mon travail d'ami maintenant, je lui réponds avec un clin d'oeil.

Il lève les yeux au ciel, le sourire aux lèvres, alors que Zayn se détend peu à peu.

- A la prochaine, je leur lance.

- On se verra certainement début septembre de toute façon.

- Début septembre ?

- Pour la fête de Liam. Je crée une collection mixte pour bébés et j'ai demandé des conseils à Liam et Grace. En tant que futurs parents, je leur ai demandé leurs attentes et ça m'a beaucoup aidé. Je leur ai promis que leur fille pourrait tester mes vêtements en avant première durant leur fête et ils m'ont invité, enfin ils nous ont invité Zayn et moi. Tu préférerais qu'on ne soit pas là ?

- Ça n'a rien à voir. Liam vous a dit une date ?

- Le 6 septembre, répond Zayn. C'est un dimanche.

- C'est également la date à laquelle j'ai été invité, je ne comprends pas vraiment.

- Pourquoi ?

- Liam a toujours fêté ses anniversaires séparément avec à un moment ses amis et un autre sa famille.

- Pourtant il n'y a bien qu'une date, il ne m'a demandé qu'une tenue. Et puis comme ils veulent fêter la naissance de la petite, ils se sont peut-être dit qu'une seule fête était mieux pour elle, pour ne pas trop la fatiguer.

- Mais s'il y aura aussi ses amis à cette fête et vu que tu y seras...

- Harry aussi est invité, si c'est ce que tu te demandes, me dit-il doucement. Il ne sait pas encore s'il pourra venir, par rapport à son travail, mais il a dit qu'il ferait tout pour pouvoir venir.

Mon coeur se met à battre la chamade à la simple évocation de son prénom.

- Liam ne m'a rien dit.

Le petit bâtard.

- Oh...

- C'est pas grave. Au 6 septembre alors, si on ne se voit pas avant.

- Au revoir Lou.

- Au revoir, me dit Zayn.

Je leur fais un dernier signe de la main et sors de l'appartement. J'inspire l'air frais avec bonheur une fois dehors puis je rejoins le parking et récupère ma voiture. Je mets ma valise dans le coffre et mes sacs à l'avant, sur le siège passager. Une vingtaine de minutes plus tard, j'arrive au Coli's Burger avec toutes mes affaires.

- Désolé Monsieur, ce n'est pas un hôtel ici, lance sérieusement Calvin.

- Et puis on accepte pas les sans-abris, renchérit Oli.

- Bande d'enfoirés ! Je leur réponds en riant.

Ils explosent de rire et me sautent au cou sous le regard perplexe des clients. Ils m'installent à une table et me promettent de revenir une fois les dernières commandes honorées. Oli tourne ensuite la pancarte qui indique que le restaurant est fermé alors que Calvin change le message du répondeur pour expliquer qu'ils ne prenaient plus de commandes ce soir. Je me sens chanceux d'avoir des potes qui sont prêts à mettre tout en suspend pour moi.

- Alors, dis nous tout ! S'écrie le rouquin.

- Comment va Monsieur-j'ai-besoin-de-temps-pour moi-même-alors-je-fais-la-teuf-pendant-un-mois-dans-le-sud-de-l'Europe-sans-mes-meilleurs-potes ?

- Pff, faut pas être jaloux Cal, je le taquine.

- Plus sérieusement Lou, comment c'était ? Insiste Oli.

- C'était génial. Après l'Italie, je suis allé chez des amis dans le sud de la France. J'ai atterri ensuite en Espagne et j'ai terminé par le Portugal.

- Quel enfoiré, je suis jamais allé plus loin que l'Angleterre ! Peste Cal.

- On sait déjà que ta vie c'est de la merde, continue Lou.

- Désolé Cal, mais pour être honnête je me suis éclaté comme jamais. J'avais personne dont je devais m'inquiéter à part moi-même. J'ai fait teuf sur teuf et...

- T'as baisé comme un lapin, ricane Oli.

- Ouais. J'avais jamais fait ça avant, mais...wow, c'était pratiquement tous les soirs !

Je passe mes mains sur mon visage quand une série de souvenirs refait surface dans mon esprit.

- Eh bien mon cochon ! Tu as définitivement fait une croix sur Marcel alors ?

- Oui, dès l'Italie d'ailleurs. Il a l'air heureux avec Zayn et je suis heureux pour lui.

- Tout est bien qui finit bien alors. Tu es prêt à retourner sur le marché !

- Perso, je ne pensais pas que tu oublierais Marcel aussi vite, intervient Calvin. Tu avais l'air mordu et vous alliez vous marier quand même. Je veux dire, quand vous êtes venus, tu le regardais avec des coeurs dans les yeux.

Je baisse la tête en pinçant les lèvres.

- Sauf que c'était pas Marcel à ce moment, se souvient Oli. C'était son jumeau, c'était lui que tu regardais avec des coeurs dans les yeux en fait !

- Oh putain, tu rougis !

Ça recommence, mon coeur se remet à battre fort. Je cache mes joues rouges avec mes mains.

- S'il-vous-plaît les gars, pas de commentaires.

- T'as choisis le mauvais jumeau, hein ? Glousse Calvin.

Je le fusille du regard alors qu'Oli lui frappe l'épaule.

- T'es sûr que tu veux pas en parler ? Lance Oli avec sérieux. Tu t'es quand même éclipsé pendant presque un mois, et si c'est en parti à cause de ce gars, ce qu'il doit être important.

Évidemment qu'il est important. Il occupe mes pensées jours et nuits depuis un mois !

- Je...J'ai essayé de l'oublier, j'ai tout fait. Je me suis dit que ça allait passer, que le premier homme que je croiserais me ferait tout oublier et que je passerais rapidement à autre chose. Mais maintenant c'est assez clair...

- Tu l'as dans la peau, réalise Calvin.

- Je me suis jamais senti aussi connecté à une personne de ma vie. Avec lui tout était si simple, si...naturel. J'étais heureux de me sentir enfin si en phase avec Marcel que je me fichais qu'il était pas comme d'habitude. J'aimais bien qu'il paraisse plus grand et plus musclé, qu'il soit plus détendu et drôle, j'aimais bien...tout en fait. Mon coeur battait la chamade à chaque fois qu'il était près de moi et maintenant il suffit juste que je pense à lui ou qu'on me parle de lui pour que mon coeur reparte de plus belle...

- Wow, ça fait ça d'être amoureux ?

- Tu comptes faire quelque chose ? Rétorque Oli en ignorant le brun.

- J'en sais rien...Plus j'y pense et plus je me dis que je suis fou parce qu'au final je ne connais rien de lui et que lui, il a probablement repris le cours de sa vie et se souvient à peine de mon existence !

- Pourtant lui aussi il te dévorait des yeux, lâche Calvin. Quand vous étiez là, il buvait tes paroles et il avait ce sourire con sur les lèvres, le même que le tien. C'est comme ça que je me suis dit que vous étiez fous amoureux et que vous faisiez bien de vous marier.

- Et puis si tu ne sais rien de lui, tu connais des personnes qui le connaissent et qui pourront t'aider. Ne serait-ce que pour te confirmer que c'est une personne bien.

- Je ne me vois pas demander à Marcel des infos sur son frère...

- Mais il y a Liam aussi. Ils se connaissent tous les deux.

C'est vrai qu'ils se connaissent tous les deux. J'ai eu Liam au téléphone quand j'étais en France. Il voulait prendre de mes nouvelles et m'a expliqué que cette histoire était dingue car il connaissait Harry et que s'il avait rencontré Marcel plus tôt, il aurait découvert qu'ils étaient jumeaux.

- Oui, je l'ai d'ailleurs eu au téléphone et on a parlé vite fait de la situation.

- Il t'a dit quelque chose sur Harry ? S'empresse Oli.

- Une seule, indirectement, et en même temps c'était évident...

- Attends, ne me dit pas qu'il est...

- Policier, je marmonne. Comme Liam.

Mes deux amis explosent de rire et je me sens honteux.

- Et nous qui avons lâché devant lui que tu avais un faible pour les gars en uniforme ! S'écrie Oli, pleurant presque de rire.

- Il a dû me prendre pour un débile et un obsédé, je me plains en détournant le regard.

Après s'être arrêté de se bidonner, mes deux amis me proposent enfin à boire et à manger. Je prends une bière avec un burger classique. Ils dînent avec moi puis nous prenons la route vers leur appartement. Il est simple et petit mais ils ont chacun leur chambre et ça leur suffit. Je squatterais leur canapé et je partirais demain pour environ 45 minutes de route.

- Tu sais que tu nous fais quand même bien chier ? Me lance Oli quand je les rejoins sur le canapé, propre et frais.

- Pourquoi tu dis ça ?

- Parce que nous on décide de venir ouvrir notre resto à Sheffield pour nous rapprocher de toi et toi tu nous annonces que tu ne comptes pas rester ici !

- Je sais, je suis désolé les gars...Au pire je peux vendre le local à Sheffield et vous en racheter un à Donny ?

- On commence à avoir notre clientèle ici, boude Calvin.

- Vous savez qu'à Donny tous nos potes soutiendront le Coli's burger.

- Tout semble tellement simple quand on a de l'argent, soupire Oli. Mais ça serait top d'ouvrir un resto à Donny...

Je lui tapote doucement l'épaule et baille, exténué. Ils décident d'aller se coucher pour me laisser dormir à mon tour.

*

*

Dimanche 19 juillet

Je me gare dans l'allée de la maison de ma mère. Je ne vois pas la voiture de Daniel et j'en suis très heureux. Autant je me suis toujours senti très proche de Mark, autant avec Daniel ce n'est jamais passé. La façon dont il a essayé de s'approprier ma mère et les jumeaux comme si ma mère n'avait pas d'autres enfants ne m'a pas plu. Surtout qu'il a en quelque sorte profité de l'argent que j'ai donné à ma mère pour qu'elle s'achète une nouvelle maison après son divorce avec Mark. Ça m'a rendu malade et ma mère et moi nous sommes disputés à ce sujet, mais elle aime Daniel et elle m'aime moi. Elle est triste que nous ne nous entendons pas mais elle refuse de faire un choix. Nous nous évitons donc et je vois ma mère et les jumeaux sans lui.

Je toque à la porte et ma mère vient rapidement m'ouvrir, le sourire aux lèvres. Elle me serre contre elle et les jumeaux débarquent en courant, entourant mes jambes.

- Louuuu ! On va retourner dans la maison de la dernière fois ? Elle était trop coolll ! S'écrie Ernie.

- Oh ouii ! Renchérit Doris.

Je m'accroupis pour les serrer dans mes bras et je leur explique la vérité.

- Non mes bébés, on y retournera pas. C'était juste pour le mariage.

- Oui, le mariage. Dans c'est bon ? Marcel est ta princesse ? Demande ma sœur.

Je secoue la tête, le sourire aux lèvres, et elle fronce les sourcils.

- On s'est pas marié car un méchant est venu tout gâcher.

- Pisderman aurait dû venir le taper ! s'écrie Ernest en lançant des coups de poings dans le vide.

- Mais de toute façon Marcel a un nouvel amoureux maintenant. Un prince qu'il aime vraiment beaucoup.

- Mais toi ? C'est qui ton prince ou ta princesse alors ?

- Je n'en ai pas pour l'instant.

- Bah Doris elle elle en a deux ! Ricane Ernest. Paul et Tim, mais ils sont pas beaux tous les deux !

- Même pas vrai ! Ils sont beaux mes amoureux !

Ernest rit à nouveau et s'enfuie alors que Doris lui court après en lui hurlant qu'elle va lui casser la tête.

- Mon dieu, rien ne change ici, je glousse en me redressant.

- Je dirais même qu'ils sont pires...Mais bienvenue à la maison mon chéri.

Il m'embrasse la joue et m'invite à entrer.

- Donc c'est officiel alors, Marcie et toi c'est fini ? Dit-elle en me servant une tasse de thé.

- Oui, il a donné une seconde chance à Zayn et ça marche plutôt bien pour eux. Nous sommes simplement amis maintenant.

- Et ça te convient ?

- Oui.

- Tu...Tu étais au courant pour cette histoire de jumeau toi ? Demande-t-elle avec précaution.

- Non, et c'est encore plus dingue quand on sait que Liam connaît très bien le frère de Marcel.

- Mais donc c'était bien son jumeau qui était avec toi la semaine du mariage.

Je hoche la tête et elle soupire.

- Quelle histoire...Tu comptes faire quoi maintenant ?

- Je n'ai plus aucune raison de rester à Sheffield donc je pense revenir à Donny pour me rapprocher de vous. Et puis j'ai besoin d'un environnement familier pendant quelques temps je pense.

- Mais ton travail dans l'équipe ?

- Honnêtement maman, mon poste est plus symbolique qu'utile. Je ne serre à rien à part encourager et applaudir les joueurs. Chris met au point les programmes d'entraînements et je n'ai qu'un rôle consultatif. Que je sois là ou pas ne changera rien. La preuve, ça fait un mois que je suis parti et on m'a dit que je pouvais prendre tout le temps dont j'avais besoin.

- Oh mon chéri...

- Je trouverais autre chose. Je vais demander officiellement ma démission et essayer de trouver un truc sur Donny. Il faudra aussi que je vois avec Marcel pour l'appartement. Ça m'étonnerait qu'il veuille faire sa vie avec Zayn dans notre appartement à nous. On va certainement le vendre je pense.

- Ça sera un tout nouveau départ alors.

- Oui, un nouveau départ, je confirme avec un sourire.

C'est ce dont j'ai besoin, débuter une nouvelle vie dans laquelle je pense plus à moi et à ce que je veux vraiment. Une vie dans laquelle je peux être heureux par moi-même et non plus en me dévouant à quelqu'un d'autre. 

🍔🍺🚘🍔🍺🚘🍔🍺🚘🍔

Voilà le chapitre 18, un chapitre un peu plus réjouissant du point de vu de Louis.

Note chère Loulou a fait la fiesta pendant un mois dans le sud de l'Europe en essayant d'oublier Harry mais il revient avec une certitude: il n'arrive justement pas l'oublier ! 😁

Mais il a tout de même de nombreuses incertudes car Harry reste un inconnu à ses yeux et il ne sait pas ce qu'il ressent de son côté...😕

Le principal reste cependant qu'il soit passé à autre chose, soutienne Marcel et Zayn et surtout, qu'il retrouve ses amis et sa mère, comme un retour aux sources à Doncaster. 😊

En gros, Louis va mieux, il sait enfin ce qu'il veut et ne veut pas, et il va probablement revoir Harry à la fête de Liam ! 😌

Qu'avez vous pensé du moment entre Louis et Zarcel ?

Entre Louis et ses amis ?

Et entre Louis et sa famille ?

Dites moi toutes vos impressions sur ce chapitre !

Bonne fin d'après midi et à mercredi pour la suite 😉💙💚

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