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- Tiens le soleil est entrain de se coucher, il faudrait peut-être renter. Dit Maélis en regardant le ciel.

Celui-ci était teinté de tâches roses et violettes. C'était un couché de soleil plutôt doux, agréable. 

Yoko regarda la jeune fille, toujours avec ce regard d'ange.

- Allez on y va. Répéta-t-elle.

- COTCOOOOOOOOOOT. Répondit la poule en restant en place.

- Ah non, tu recommences pas! Protesta la blonde.

Elle regarda l'animal avec un regard des plus noirs et commença à marcher vers la ferme.

La poule finit par la suivre, comme à l'allée.

Une fois rentrées, le soleil avait disparu mais le ciel avait comme absorbé les jolies couleurs du couché de soleil.

Albert, le fermier, vint les saluer.

- Ce soir, on fait barbecue. Dit-il en souriant.

La jeune fille put apercevoir qu'il avait un gros bout de feuille d'un légume vert entre les dents.

« Charmant » Pensa-t-elle.

- Cool. On mange quand ? J'ai faim. Dit-elle.

- Maintenant, la viande est entrain de cuire.

Ils se dirigèrent alors vers l'endroit où le barbecue était installé, derrière le bâtiment principal de la ferme, où il se trouvait des bancs.

Yoko, les suivait toujours.

- Mon amour d'artichaut. Cria une femme au loin, assise sur l'un des bancs.

« Beurk » Pensa la blonde face au surnom qu'elle venait d'utiliser.

- Maélis, je te présente ma femme, Magali. Magali voici Maélis. Prononça Albert en se raclant la gorge.

La femme se leva et se dirigea vers la jeune fille avant de la regarder de haut en bat.

- Enchanté. Dit-elle avec un regard de vipère.

Maélis savait que, cette femme allait être insupportable.

- Et bien, tu n'as pas l'air très fraiche. Dit celle-ci.

La jeune fille la regarda, complètement outrée.

« Non mais oh pour qui elle se prend cette chose sortie, toute vieille et toute ridée et sortie de nulle part » Pensa-t-elle.

Une énorme tension s'installa entre les deux femmes.

Albert se racla la gorge une fois de plus et alla appeler Jérôme.

Une fois que Jérôme fut arrivé et qu'il ai fait la bise avec Magali, la viande était prête.

Ils s'assirent tous sur l'un des bancs et commencèrent à manger. Jérôme parlait à Magali et Albert et Maélis mangeaient dans un des silences les plus complets.

La nuit était entrain de tomber, et il commençait à faire sombre.

- Maélis, tu pourrais aller allumer les lampadaires s'il te plait ? Demanda le fermier.

Elle hocha la tête et partit allumer les lumières.

Quand elle arriva près de l'endroit, elle s'aperçut qu'il y avait quelque chose qui la suivait. Elle se retourna plusieurs fois, mais ne vit personne.

- Mais qu'est ce que... Chuchota-t-elle.

L'air frais de la soirée commençait à s'installer et la blonde commençait a avoir la chair de poule.

Elle sentait toujours une présence derrière elle, alors elle décida de marcher à l'envers, pour être sure que personne ne la suivait ou lui faisait une blague.

Son coeur battait de plus en plus vite.

« C'est pas cool, j'ai peur trop facilement. » Constata-t-elle à moitié paniquée.

Elle s'imaginait des centaines de scénarios, où elle finirait tuée à chaque fois.

« C'est qu'une cigale ou un autre insecte. » Tenta-t-elle de se rassurer.

Rien à faire, elle avait toujours cette impression qu'une force machiavélique était présente. Et puis, elle était seule et il faisait noir. La situation n'était pas très rassurante.

Elle se retourna et se remit à marcher droit, ne se sentant pas plus à l'aise en marchant à l'envers.

- COTCOOOOOOOOOOOOOOOT. Cria tout à coup la poule.

- AHHHHHHHHHHHHHHHH. Cria Maélis en sursautant.

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