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(( hey psst juste pour vous dire que c'est un chapitre un peu plus long pour me faire pardonner de mon retard oupsi, la bise ))

*

- Cotcotcotcot.

Elle n'était pas réveillée par un coq le matin, elle était réveillée par une poule qui la regardait à travers une vitre.

- La ferme sale chose. Cria-t-elle en lançant un coussin sur la fenêtre.

- C'est le diable incarné. J'te jure. Continua-elle.

Elle se leva en soupirant et s'habilla rapidement.

Aujourd'hui, Albert lui avait promit de lui laisser le téléphone fixe pour un appel en dehors de ses parents.

Elle allait appeler ses amis pour tenter de découvrir comment elle avait atterrit dans cette maudite ferme au milieu des vaches.

Et puis, elle était excitée ça faisait une semaine entière qu'elle était coupée du monde. Elle parlait seulement à Albert, Jérôme et les animaux de l'établissement.

- Je t'ai causé Maélis.

« Il est violent le fermier, il est trop tôt là » Se lamenta-t-elle.

- Oui ?

- J'ai dis que pourras utiliser le téléphone après t'être occupée de nettoyer le tracteur. Attention Gingembre doit être impeccable. Il doit briller. Annonça le fermier avant de s'en aller.

Une fois qu'il fut parti, la jeune fille ne se gêna pas pour dire ce qu'elle pensait vraiment à voix haute :

- Tracteur de Gingembre à la con. C'est n'importe quoi.

Quelques heures plus tard, après un travail acharné et avoir fait brillé le fameux tracteur, elle se dirigea à l'intérieur de la maison à côté de la ferme.

Elle composa le numéro de son amie Aubanne, qu'elle connaissait par coeur, et attendit plusieurs sonneries.

- Allo ? Demanda une voix à l'autre bout du fil.

- C'est Maélis.

- Maééééééééééééé. Tu m'as manquée.

- Toi aussi.

- Alors qu'est ce que tu fais de beau ? Demanda Aubanne. D'ailleurs la troupe est chez moi là. Continua-t-elle.

La troupe était composée d'Aubanne, de Thomas, Néva, Nassim et de Maélis. C'était une bande d'amis assez soudée, ils se connaissaient tous depuis quelques années.

- Qu'est ce que je fais de beau ? Tu te fous de ma gueule ?! Cria Maélis en l'agressant.

- T'as tes règles ou quoi ?

- Non, bande de limaces dégoutantes. Je suis obligée de travailler à la ferme pendant six mois à cause de vos conneries.

La jeune fille entendit le rire de ses amis à travers le téléphone et, ça l'énerva.

- Non mais sérieusement qu'est ce qui s'est passé ? Comment je me suis retrouvée au milieu des vaches ?

- Enfaite...

Elle entendit encore les rires stridents d'Aubanne, de Néva et de Nassim.

- Donc, et bien, tu t'étais endormie tôt à la soirée chez Nassim. Je sais pas si tu t'en rappelles. Expliqua la voix grave de Thomas.

- Hm ouais je penses.

- C'était un truc de fou, tu te réveillais pas, peu importe ce qu'on faisait. On a essayé de te secouer, de crier dans tes oreilles et même de te verser un gobelet d'eau sur la tête. Rien ne marchait. Alors, on t'a porté jusqu'à dans la voiture du père de Nassim et Néva a conduit jusqu'à un endroit pommé et puis on t'a laissé là bas. On te voulait pas de mal hein, désolé.

Maélis était sur le cul. C'était incroyable comme situation. Elle n'en revenait pas.

« Mais ils sont vraiment timbrés » pensa-t-elle.

- Tu nous en veux pas, hein ? Demandèrent-ils tous en coeur.

- Mh.

C'est vrai que c'était assez marrant comme blague, mais pas vraiment pour la personne qui subissait la blague. À cause d'eux, elle avait à subir les conséquences. Alors, elle leur en voulait un peu quand même.

- COTCOTCOTCOTCOT. Gloussa Yoko en interrompant la conversation téléphonique.

Elle tourna sa tête vers l'animal et lui lança un regard qui voulait dire « toi je vais te cuisiner ».

- COTCOTCOTCOT. Continua la poule.

- Je dois y aller, à plus les gars. Dit-elle en raccrochant le téléphone.

Elle n'avait pas lâché des yeux la poule qui se trouvait en face d'elle.

- Toi, toi mais toiiiiiii. Je vais te cuire vivante. Cria-t-elle en poursuivant Yoko.

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