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Maélis venait de passer la matinée à nettoyer et ramasser le fumier des vaches. Ses chaussures blanches étaient devenues brunâtres, elle transpirait de partout et elle sentait le fumier.

- J'en ai marre. Stop j'ai fini avec les vaches, je peux plus les voir. Souffla-t-elle.

Elle sortit de l'enclos et s'assit sur le sol, complètement exténuée.

- Eh bah, déjà fatiguée ? Demanda le jeune homme qui lui avait adressé la parole un peu plus tôt.

Elle lui lança un regard noir.
« Lui, je vais l'étrangler si il continue avec ces commentaires » Pensa-t-elle.

Il l'a regarda en haussant un sourcil et s'approcha d'elle avec un sandwich en main.

- Tiens, voilà ton repas de midi.

L'adolescente, prit le pain en main et grommela un vague « merci » avant de prendre sa première bouchée.

Il la regarda toujours du même air amusé avant de se présenter :

- Au faite moi, c'est Jérôme.

« Enchanté singe des mers » Aurait-elle eu envie de lui répondre. Seulement, à la place, elle se contenta de l'ignorer.

Le prénommé Jérôme resta à ses côtés jusqu'à qu'elle ait fini de manger.

- Maintenant que tu as fini, Albert voudrait que t'ailles t'occuper du poulailler. Prononça-t-il.

- Suis-moi, je vais te montrer où il se trouve. Continua-t-il.

Elle se contenta simplement de le suivre sans rien dire.

Une fois arrivés devant le poulailler, Maélis ne put s'empêcher de soupirer. Le poulailler en question, était gigantesque. À croire qu'il y avait environ cinq cent poules à l'intérieur. On pouvait déjà entendre les poules qui caquetaient et gloussaient.

Le jeune homme lui donna un balais et lui dit :

- Tu vas devoir vider et renouveler la litière, vu que nous ne l'avons pas encore fait cette semaine. La paille sèche se trouve à ta droite. Amuse-toi bien.

Elle le regarda partir avec une forte envie de lui donner une gifle face au dernier commentaire qu'il venait de faire.

« Bon allez, je fais ça et après j'ai fini pour la journée. Je peux le faire. » Tenta-t-elle de se motiver.

Elle prit le balais fermement entre ces mains et ouvrit le poulailler.

« Je peux le faire. » Ne cessait-elle de se répéter.

À peine deux secondes à l'intérieur, une poule lui sauta à la figure. Elle cria, et donna un coup de balais sur la poule.

- Non mais d'où ? Je viens nettoyer ta maison et toi tu me sautes à la gueule. S'énerva-t-elle.

La poule la regarda d'un air provocateur.

- Tu me cherches ?! Menaça-t-elle en levant le balais qu'elle avait toujours en main.

La poule recula et se dirigea dans un coin.

- Bien. Dit la jeune fille d'un air satisfait.

Elle se retourna et se retrouva face à une immensité de poules. Il y en avait tellement et elles courraient dans tous les sens, tout en gloussant.

Le visage de la jeune fille se décomposa.

- Mais c'est pas possible, le monde se fout de ma gueule. C'est pas un poulailler ça. C'est l'enfer.

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