Point de vue Lola

J'ai plier ma canne, je tiens fermement le bras d'Idriss. J'aime être près de lui, et j'ai confiance en lui même-ci je le connais très peu.

- Alors comme ça tu fait un sons avec Ken? me demande-t-il.

- Sa te dérange? lui demandais-je.

Je l'entends rire.

- Pas du tout, dit-t-il calmement. On ai bientôt arriver.

- Sa ne me dérange pas de marcher, lui dis-je.

- J'avais compris.

Il retire son bras du miens, mais sa main glisse dans la mienne et nos doigts finissent pas s'entrelacé.

- J'ai vraiment hâte de te voir travailler avec Ken, me dit-t-il.

- Il n'y aura rien d'exceptionnelle tu sait? lui dis-je. Je vais jouer du piano, puis ensuite je retournerai à ma petite vie.

- Ah bon? Et tu ne pense pas qu'on pourrait se voir après?

- Non, je ne pense pas, lui dis-je. Tu va retourner à ta vie, monter sur scène devant des milliers de gens, tu m'oubliera, tu rencontrera une fille, tu l'emmènera partout dans le monde, vous allez vous marier et avoir pleins d'enfants, lui dis-je en riant.

- Eh bah quel programme, me dit-t-il, mais peux être que je ne suis pas près a me marier et a avoir des gosses?

- J'ai pas dit quand, rajoutais-je en riant.

Il ris de nouveau et nous arrête.

- On est arrivé, me dit-il.

Je l'entends ouvrir la porte, il passe le premier, Idriss ne m'a pas lâcher la main. Je la serre fort même. Après quelques minutes il m'aide à m'installée.

- Tu sais que là ça va être un enfer pour toi? lui dis-je.

- Pourquoi?

- Tu va devoir me lire toute la carte, lui dis-je en souriant.

- L'enfer l'enfer? Je ne pense pas... l'entendais-je dire. Alors...

Une dizaine de minutes plus tard, il m'a entièrement lu la carte, ma tout détailler, j'en a même ris. Le serveur arrive. Je lui donne ma commande, puis je sens qu'il s'en va.

- La vache c'est quoi son parfum, dis-je a Idriss en riant.

- Oui je l'a senti aussi, me dit-il.  Je peut te poser une question?

- Bien sûr, lui dis-je.

- Pourquoi tu n'enlève pas tes lunettes?

- Je le fait chez moi, lui dis-je.

- Oui, mais pourquoi pas quand on est ensemble, où avec les autres?

- J'ai pas envie de montrer mes yeux.

- Pourtant je suis sûr qu'ils son magnifique? me dit-il.

- Arrête tu va me faire rougir.

Il ris.

- Je suis déjà aveugle c'est déjà dur, alors montrer mes yeux bizarre je ne préfère pas.

Je sens l'immonde parfum du serveur arriver vers nous. J'entends qu'il dépose mon assiette devant moi. Je cherche mes couverts et commence a manger.

Pourquoi il veux me voir sans mes lunettes? Nous parlons de musique, de tout.

- Et sinon tu fait quoi de tes journée? me demande-t-il.

- Je l'ai passe quasiment seul, les filles travailles et mes parents aussi, l'association c'est pas tout les jours, alors je m'ennuie beaucoup, alors je fait beaucoup de piano. Mais à la fin c'est ennuyant...

- Ah bon? me demande-t-il.

- Oui, a faire toujours les même choses, j'ai l'impression de tourner en rond... Sa doit être différent pour toi. Tu vis a cent à l'heure, toujours un truc un faire, les interviews, le studio, les concerts, les voyages...

- Oui... mais des fois c'est épuisant... par ce que justement j'ai beaucoup de chose a faire, souvent je suis obliger de prévoir mes voyages des mois à l'avance.

- Quel est ta prochaine destination? lui demandais-je.

- Avec Mékra on pars en Algérie.

- Pour combien de temps?

- Peut être deux semaines.

- Je n'ai jamais quitter la France, lui dis-je.

- Jamais?

Je secoue la tête.

- Mes parents travaillais beaucoup, et tout l'argent qu'ils gagnait ils les passait en médecin.

- Pourquoi? me demande-t-il.

- Ils espérait sans doute réussir a me redonner la vue, lui dis-je.

- Avec des opérations et tout?

- Oui, lui dis-je, mais les médecins en demandais toujours plus, alors c'est moi qui leurs ai dis d'arrêter, que je finirai pas m'y faire. Et ces le cas, je suis en bonne santé si tu ne compte pas la vue, dis-je en riant.

- Comment tu fait pour en rire? me demande-t-il.

- J'en ai assez pleurer. Tu sait quand tu vois, quand tu sait a quoi sa ressemble un chien, un oiseux, un brin d'herbe et que d'un seul coup c'est le trous noir... Il faut faire une sorte de deuil... Et les années passe et on commence a oublier les couleurs... 

Il ne me répond pas.

- J'ai fait mon deuil, lui dis-je en souriant.

Je termine mon assiette. Je repose mes couverts.

- Tu a de la place pour un désert? me demande-t-il.

- J'ai toujours de la place pour un désert! riais-je.

- Très bien.

Je l'entends de nouveau rire. Le serveur a l'immonde parfum revient vers nous, il donne une carte a Idriss. Comme tout a l'heure il me décris la carte, mais je l'arrête avant la fin.

- Je vais prendre un moelleux au chocolat et son cœur coulant au caramel beurre salé.

- Je reconnais la gourmande la.

- J'en salive déjà, dis-je en riant.

Les déserts avaler, nous quittons nos places, comme à l'allé Idriss reprend ma main, après qu'il est payer, nous sortons.

- Je payerai la prochaine fois, lui dis-je.

- Hors de question.

- Si, ta cru que c'est parce que je suis une femme que je ne peux pas t'inviter aux resto? lui dis-je.

- Si, mais c'est moi qui t'ai inviter aux resto alors c'est comme ça un point c'est tout! dit-il.

- Alors pour que je paye, il faudrait que je t'invite a dîner? lui demandais-je.

- C'est une proposition? me demande-t-il.

- Pourquoi pas, lui dis-je en souriant.

Nous retournons vers le studio.

- Qu'est ce que tu va faire ce midi? lui demandais-je.

- Studio.

- D'accord.

Nous finissons par arriver près de la voiture, nos mains toujours entrelacé.

- Et si au lieu de rester enfermer dans le studio, nous partions nous promener?

- Je ne veux vraiment pas te déranger Idriss... vraiment.

- C'est loin d'être le cas.

J'entends la portière s'ouvrir.

- Assis toi.

Ce que je fait, puis la porte claque, j'entends la porte coté conducteur s'ouvrir et se refermer. Il met le contact et s'insère dans la circulation. Je ne sais pas où il m'emmène mais je m'en fous. Temps que je suis avec lui... tout me va.

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Alors ce chapitre? Vous le trouvez comment? Des idées pour la suite? Lola? Framal? Leurs moments au restaurant? Bisous