03

Je termine de tout raconter a ma sœur. Elle me serre la main.

- Du coup tu va le revoir?

- Oui, dis-je, je vais lui rendre cet lunette. Tu veux pas me ramener chez moi? J'ai l'impression d'être dégueulasse, j'aimerais changer de vêtements.

- Si tu veux, après faut qu'on aille à l'association si il veut réparer ton portable.

- Oui, dis-je.

Une fois qu'Alice m'ai raccompagner, je change de pantalon et nous quittons mon appartement pour nous rendre à l'association. Je suis assise devant Philippe, je l'entends marmonner.

- Et le mec c'est barrer comme ça? me demande-t-il.

- Oui, lui dis-je. Quelqu'un m'a aider heureusement.

- Temps mieux, dit-il de sa voix grave. C'est bon, ton portable n'était pas fichu, ta perdu aucun numéros.

- Super, merci, lui dis-je.

Je l'entends poser mon portable devant moi, je le récupère du premier coup. Je le remercie encore une fois.

- Ah oui et Catherine voudrais savoir qui tu aurai pu jouer du piano pour la soirée caritative?

- Oui, d'accord, dis-je.

Je me lève et quitte l'association. Alice me raccompagne de nouveau chez moi, elle s'en va ensuite.  Je suis installer dans mon sofa, la télé allumer, j'ai la flemme de me faire a manger. Mon portable sonne.

- Allo, dis-je.

- Salut... c'est Framal.

- Oh salut, tu va bien? lui demandais-je.

- Oui, je voulais juste voir si sa allait et si tu ne m'avais pas donner un faux numéro.

Je l'entends rire à travers l'appareil. Je ris a mon tour.

- Non, c'est mon vrai numéro.

- Tu a réussi a réparer ton portable?

- Oui, j'ai eu de la chance, il n'était pas casser, dis-je.

- Super, me dit-il.

- Aussi je me demandais quand est-ce que tu serai libre pour te rendre ta pair de lunette?

- Tout de suite, si tu veux, me dit-il, a moins que tu est quelques chose de prévu?

- Non, rien du tout, lui dis-je.

- D'accord, je peux peut être passer chez toi?

- Oui, bonne idée.

- Super, j'arrive alors.

Il raccroche. Une trentaine de minutes plus tard j'entends la sonnette de ma porte. Je lève mon cul du sofa et me dirige vers la porte. J'ouvre.

- Salut, me dit-il.

- Salut, dis-je en souriant.

Je sens son parfum. Je lui cède le passage et referme derrière lui.

- Je me suis aussi dit, qu'on pourrait manger un morceaux, j'ai pris deux grecs, ans savoir si tu aimais ça? me demande-t-il.

- C'est parfait, dis-je a mon tour.

On se dirige vers le salon, mais avant de m'installer, je vais dans la cuisine récupéré deux verres et des serviettes. Je retourne au salon.

- Attends je vais t'aider, me dit-il.

Je sens ces mains me libéré des verres.

- Merci, dis-je.

Je m'assis dans mon sofa. J'entends la bouteille de coca s'ouvrir, Framal me serre un verre, il le pose devant moi, je le récupère et en bois une gorgée, j'entends ensuite un sac en plastique s'ouvrir.

- Tiens, me dit-il.

Je tend mes mains et je sens qu'il pose une chose chaude entre celle-ci.

- Merci, dis-je.

Je le pose sur mes genoux et ouvre le paquet, une bonne odeur s'en dégage.

- Ta journée c'est bien passer? me demande-t-il.

- Oui, dis-je, je n'ai pas fait grand chose a part aller voir pour mon portable et toi?

- Je suis aller en studio, puis c'est tout, me dit-il.

- On m'a aussi demander de jouer du piano pour l'œuvre de charité de l'association que je fait parti.

- C'est vrai? Et tout le monde peut venir voir?

- Oui, dis-je. Mais t'est pas obliger.

- Pourquoi, je trouve que tu joue très bien et c'est quoi cette association?

- C'est pour tout les malvoyant, pour nous aider dans notre quotidiens, comme le portable, des activité mais aussi pour éduquer des chiens pour nous, lui dis-je.

- Pourquoi toi tu n'a pas de chien toi? me demande-t-il.

- Regarde où je vis? Je n'ai pas de jardin... même-ci sa m'aiderai beaucoup, je veut pas qu'il reste enfermer dans un appartement, il a le droit d'avoir un peu d'herbe.

- D'accord. Tu n'en a jamais eu?

- Non, mes parents et ma sœur son très présent, alors je ne suis jamais seule, j'ai mes copines aussi.

- Et... tu est malvoyante depuis la naissance?

Je souris.

- Non, je l'ai porter toujours en moi, je savais que j'allais perdre la vue, les années passait et je voyais de moins en moins et a mes huit ans, je me suis réveiller et c'était tout noir.

- Comment tu la vécu?

- Ca va? bien sûr, je commence a ne plus voir quelque couleur a l'herbe, ou dès truc comme ça... Mais je m'y fait et puis mes autres sens se sont développer.

- Oui, et comment tu fait pour reconnaître les gens?

- Leurs parfums, lui dis-je, ou des fois la poignée de mains, dis-je en riant.

- Au touché?

- Oui, dis-je, aussi a la voix. Mais pour ça, faut je parle souvent au même parfums, mais le plus souvent c'est le parfum.

- D'accord, dit-il.

Nous mangeons tranquillement.

- Du coup tu écoute plus de musique?

- Oui, dis-je, j'ai pas besoin d'avoir de description, je m'en fous des clips, et me concentre sur la musique, lui dis-je.

- C'est pas mal, et le piano tu en joue depuis petite?

- Oui, dis-je. Du violon aussi, mais je préfère le piano, lui dis-je en souriant.

- J'ai du mal a comprendre comment tu peux reconnaître les gens avec leurs parfums?

Je souris de plus belle.

- C'est pas si dure a comprendre. Comment tu pense que je pourrait vous reconnaître?

- Au toucher.

- A bon? lui dis-je.

- Oui. Je peux? me demande-t-il.

- Oui, dis-je.

Je sens sa main se poser sur la mienne, il la soulève délicatement et l'emporte vers lui, il la pose sur sa joue. Je sens sa barbe de plusieurs jours, elle est douce.

- Faudrait peut être que tu te rase non? lui demandais-je en riant.

- Non, me dit-il.

Je caresse sa joue, je descend ma mains dans son cou, sa pique toujours, de sens ensuite ces cheveux passer entre mes doigts.

- Tu a les cheveux long, lui dis-je, et bouclé?

- Oui, me dit-il.

Je détache ma main et la repose sur sa joue. Je la caresse de nouveau.

- C'est bizarre.

- De? me demande-t-il.

- De te toucher comme ça, je ne sais pas pour qui je me fait passer.

Je l'entends rire. Je glisse ensuite ma main sur son torse, il se soulève doucement et décale ma main sur son cœur.

- Ton cœur bat vite, lui dis-je.

- Oui, me souffle-t-il.

Je reste quelque minutes comme ça.

- La prochaine fois qu'on se croise, je saurai que c'est toi, lui dis-je en retirant ma main.

Je la repose sur mes genoux. Nous terminons de dîner tout en parlant encore et encore, je ne vois pas le temps s'écouler.

Point de vue Framal

Je la vois se lever et se diriger vers la cuisine, on dirait qu'elle n'ai pas aveugle, je la vois attraper deux bols, des cuillères et ensuite ouvrir le frigo, elle en sort un bac de glace et rapporte tout ça ici. Elle me laisse nous servir.

J'ai envie qu'elle me touche de nouveau avec ces douce mains, je reste la regarder. Je ne sais pas si elle se rend compte qu'elle est belle malgré son handicap...

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Alors ce chapitre? Vous en pensez quoi? Framal? Lola?  

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