La porte de l'immeuble a peine refermer, je sens le froid me glacer les jambes et le visage. Alice passe son bras sous le mien et nous marchons sans doute vers le taxi qu'elle a du appeler, avant qu'on partent, nous nous y engouffrons et elle donne l'adresse au chauffeur. Après une dizaine de minutes de route, le taxi s'arrête enfin, Alice sort la première, je sens sa main se poser sur mon bras. Je sort a mon tour, déplie ma canne et nous marchons jusqu'au restaurant, la chaleurs me fait du bien, il y a du bruit énormément de bruit, je sens des corps me frôler, je sens un mélange de parfums, de bon comme du bon marché.

- Mes chéries, entendais-je de la voix de ma mère.

Celle-ci me prends dans ces bras et m'embrasse les deux joues, puis c'est au tours de mon père, qui ensuite m'aide a m'installer, je le remercie. Plie ma canne et la pose sur le parquet près de mes pieds.

- Ca a été ce matin? nous demande notre mère.

- Oui, Lola a eu du mal a se réveiller.

- Il y a des choses qui ne changerons jamais, entendais-je de mon père.

Je souris, car il a raison, je n'ai jamais été du matin et ne le serais-je sans doute jamais.

- Bonjours, dit une voix que je ne connais pas.

Je pense que c'est le serveur.

- Je peux vous proposer un apéritif? demande-t-il de nouveau.

- Un kir royale, lui dit ma mère.

- Un whisky pour moi, répond mon père.

- Un jus d'orange.

- Et un coca pour moi, s'il vous plais, dis-je.

- Très bien, je revient dans quelques minutes pour prendre votre commande.

Alice me décris la carte, mon choix est tout de suite arrêter sur le magret de canard. Le serveur revient et nous lui annonçons nos choix.

- Tu fait quoi ce soir? me demande ma mère.

- Floriane passe me prendre.

- Et vous aller faire quoi?

- Je ne sais pas encore, dis-je, nous verrons bien. Sans doute irons-nous boire un verre.

- Je ne suis pas serais-ne que tu aille boire des verres dans les bars Lola, me gronde ma mère.

- Ne t'inquiète pas, Floriane ne bois pas, je lui donne ma toute confiance, lui dis-je.

- Il n'y a jamais eu de problème, lui dit mon père. Floriane est une fille très bien et qui prends bien soin de Lola depuis des années.

Je sens qu'il me serre la main, je souris.

- Très bien.

Le repas terminer, Alice me raccompagne chez moi, celle-ci doit aller travailler. Je m'assis dans mon sofa et prends mon ordinateur. Facebook, Twitter... tout y passe. Il faut bien que je m'occupe mais vers les 17h00, je me lève et me dirige vers mon piano, je caresse les touches délicatement et m'installe sur le petit tabouret, je commence a jouer. Même-ci je n'ai plus de yeux, j'ai toujours adorer la musique et je ne me voyais pas arrêter de jouer du piano et j'ai même appris a jouer du violons. Sa me calme et sa m'occupe. Après 2h00 a jouer, je décide d'aller me préparer, Floriane passe me prendre a 20h30. Une douche, je m'habille cette fois-ci d'un jean, et d'un t-shirt avec une veste, je porte une nouvelle fois mes Ray Ban.

- Lola c'est moi! Me cris Flo.

- Dans la chambre! criais-je a mon tours.

J'entends des pas se rapprocher.

- Je suis là, me dit-elle.

Elle s'approche de moi et m'embrasse.

- Alors comment je suis? lui demandais-je.

- Super, me dit-elle.

J'ai toujours peur que mes vêtements ne soit pas accorder, toujours peur de porter un pantalon et un t-shirt qui ne vont pas du tout ensemble.

- Tu est prête? me demande-t-elle.

- Oui, je pense, lui dis-je.

Nous partons pour le salon, où je prends ma canne. Nous quittons mon appartement puis mon immeuble, nous marchons jusqu'à sa voiture, elle prends la route une musique du $-Crew en fond. Elle baisse le volume.

- Nous seront que toute les deux? lui demandais-je.

- Non, Sara aussi sera là. J'ai demander a Alice, mais elle ne pouvait pas ce soir.

- Oui, elle travaillait et je pense qu'elle serai trop claquer pour nous rejoindre, lui dis-je.

Floriane fini par se garer. Nous marchons de nouveau côte a côte. A l'entente de la musique, je sais qu'elle me conduit dans le bar où nous avons nos habitudes. A peine rentrée dans le bar, la chaleur me prends au visage. Je sais que dans quelques minutes je me sentirai bien. Floriane a rapprocher son corps du miens, elle me tiens la main et m'entraîne vers le fond de la pièce. Elle m'indique où m'asseoir. Je sens des bras m'encerclé, Sara, son parfum, " la petite robe noir" et un mélange de son gel douche. Je la reconnaitrai entre mille.

- Comment tu va ma belle? me demande-t-elle.

- Bien merci et toi?

- Super, je suis heureuse que tu soit là.

Je l'entend glousser, a mon avis elle ne doit pas être a son premier verres. Je souris. Après avoir commander un soda pour moi et un hamburger. Nous sommes toutes les trois installer. Nous discutons de notre semaine, de garçons. C'est vrai qu'à moi, il ne m'offre pas de verres, sans doute on-t-il peur... Je suis aveugle après tout. A quoi sa sert? On ne va pas draguer une fille aveugle...

- C'est déjà le deuxième verres qu'on m'offre, nous dit Sara.

- Oh pauvre petite choute, lui dit Flo.

- Eh voilà les filles, nous dit Paul dont j'ai reconnu la voix.

Il pose son bras sur mon épaule et nous nous fîmes la bise. Je tâte la table devant moi pour trouver mon assiette et mon verre. Je remercie Paul et attaque mon dîner. La soirée se passe bien, malgré que je reste assise sur la banquette. J'ai l'impression d'être un poids pour les filles, comment peuvent-elle s'amuser avec moi? Obliger de rester avec moi pour ne pas que je me perde.

Nous rentrons chez moi vers les 00h00. Je remercie encore Floriane et par ensuite me coucher.

Le lendemain vers les 10h30, je décide d'aller chercher le pain. Je prends ma canne, sort mon téléphone pour mettre le GPS.

- Aller à la boulangerie, dis-je a mon téléphone.

Je descend en bas de mon immeuble et le téléphone m'indique la direction a prendre, bon a force je connais le chemin mais bon, il suffit d'une fois.

J'entends les voitures rouler vite près de moi, je me décale un peu, pour m'éloigner d'elles. Après avoir marcher plusieurs autres mètres, j'entends des cris et une douleur a l'épaule me fait gémir, je me retrouve par terre, j'ai lâcher ma canne, mon téléphone et je sens que mes lunette on quitter mon nez. La panique me gagne, je me remet sur mes pieds et tâtonne je bitume humide, c'est la pire situation. Mes mains son tremper.

- Attends je vais t'aider, me dit une voix grave.

Je garde les yeux fermer.

- Mes lunettes et mon ... mon téléphone, dis-je.

L'homme au parfum assez fort, m'aide a me relever.

- Ne bouge pas, me dit-il.

Je trouve un poteau auquel je m'appuie.

- Tiens ta canne, me dit-il.

Il me la met dans les mains.

- Est ce qu'elle son casser? lui demandais-je.

- Oui, désoler pour les lunettes.

Merde, je garde les yeux fermer.

- Et mon téléphone.

- Aussi désoler, entendais-je.

- Merde, dis-je.

- Tu veux peut être que je t'emmène quelques pars? où que j'appelle quelqu'un?

- Je ne connais pas les numéros, lui dis-je. Mais je vais me débrouiller.

- Non, je ne te laisse pas toute seule, entendais-je de sa part. Tiens.

Il pose quelque chose dans sa main, je découvre alors que c'est une paire de lunette. Je la met sur mon nez.

- Merci, lui dis-je.

- Alors je t'emmène où? me demande-t-il.

- Chez ma sœur?

- Alors c'est partie. Moi c'est Idriss. 

- Lola, lui dis-je.

Je sens qu'il pose sa main sur mon bras, je passe ma main sous son bras et je le suis. 

- Ton téléphone sonne, lui dis-je.

- Oh euh merci, dit-il.

Je ne fait pas trop attention a ce qu'il dit. L'homme doit être plus grand que moi, il a de grande mains, son parfum que je croyais fort ne l'ai pas du tout en fin de compte. Mais je ne pourrait pas le décrire, il sens bon c'est tout ce que je retiens...

- Désoler, dit-il.

- Non, c'est pas grave, dis-je.

- Par contre sa ne te dérange pas qu'on s'arrête quelques pars? Je n'ai vraiment pas le choix enfaîte.

- Non, t'inquiète, je ne suis pas presser, lui dis-je.

- D'accord, merci. Ma voiture est là, me dit-il.

Idriss me lâche le bras, j'entends la voiture se déverrouiller, puis la porte s'ouvrir. Idriss m'aide a monte dans sa voiture.

Je fait confiance a cette homme alors que peux être je ne devrait pas, peut être que c'est un cinglé, un malade qui veut m'enlever... mais là... je n'ai vraiment pas d'autre choix que de lui faire confiance...

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Alors ce nouveau chapitre? Vous en pensez quoi?

L'idée de l'histoire en général vous plais?

Lola? Alice? Floriane?

Vous en pensez quoi?

Bisous