Part 59 : Temptation

2 new messages

De : Daddy Love 🤩🌹
À : 14h22

Coucou ma chérie.
J'espère que tu vas bien.
Je serais de retour à la maison bientôt.
Je t'aime.

Je souriais.

Coucou papa !
Je vais bien t'en fais pas.
Je t'aime aussi ❤️

De : Celia 🌹
À : 14h29

Honnêtement j'en peux plus de cette histoire.
Maintenant c'est moi qu'ils accusent d'avoir fait agressé la grosse parce que c'est le témoin.
Je ne sais pas ce qu'elles nous veulent mais je vais perdre patience.

Non mais laisse,
Cette histoire aussi me casse la tête,
Sans parler de maman qui ne me croit pas.
Pour une fois j'ai rien fais.
Putain.

Je commence à en avoir plus que marre.
Faut qu'on trouve un moyen de mettre fin à tout ça.

Il faut vraiment que je trouve,
Mais pour l'instant je sèche.
Bref.

J'ai bien envi de sortir mais il me faut la permission de maman avant,
Donc je suis sortie de ma chambre pour aller dans la sienne.
Elle n'y était pas.

Je suis descendue ensuite,
Et c'est dans son studio perso que je l'ai trouvé.
Elle était avec Rakim.
Je crois qu'il vient d'arriver puisqu'il est en train de lui faire un câlin.
Étant en retrait derrière la porte ils ne pouvaient pas me voir.

Rakim : Ça va toi ? T'as une sale mine.

Il passa une de ses mains sur la nuque de ma mère,
Afin de pouvoir lui embrasser le front.

Maman : Je suis à bout.

Rakim : Par rapport à Jamilla ?

Maman : Bien évidemment. Quoi d'autre ?

Rakim : Où vous en êtes là ?

Maman : On tourne en rond. Hassan dit que l'étau se resserre et qu'on ne va pas tarder à l'arrêter mais je n'y crois pas tant que ça. S'il a pu être en cavale autant de temps, il n'aura aucun problème à recommencer.

Rakim : Chaud. Mais bon l'essentiel c'est que vous l'ayez récupéré.

Maman : Je ne comprend pas pourquoi elle a été si bête. Ça me dépasse. Maintenant je dois régler tellement de choses Rakim... sans oublier cette fille qui s'est suicidée dans notre maison...

Elle soupirait longuement,
Puis se servit un verre d'alcool.

Maman : Honnêtement, je suis à deux doigts de craquer. J'ai du repousser mon défilé à cause de tout ça et on a du retard sur la fashion week. Et puis il y'a cette histoire qu'elle a eu à Londres qui refait surface et en fait... ça me fatigue parce qu'elle n'a même pas la jugeote d'être honnête. Elle agit sans réfléchir et nous on doit réparer les pots cassés !

Ça me faisait vraiment de la peine d'entendre ça,
Mais au fond je l'ai mérité.
Il faut assumer ses erreurs dans la vie.

Rakim : Je pense que t'as vraiment besoin de souffler un peu. Si tu veux je t'emmène en vacance ma belle. Ça ne pourra que te faire un grand bien. Qu'est-ce que t'en pense ?

Maman : Les enfants sont en vacances vendredi et je comptais déjà partir un peu avec eux, en fait. On va aller à New York... les Hamptons c'est pas mal en cette période.

Rakim : Bonne idée. Vas-y je viens même avec vous.

Maman : Pas de problèmes, tu sais bien que tu es toujours la bienvenue. Hassan sera de retour samedi alors ça me rassure parce qu'en notre absence il pourra gérer Jamilla ici.

Rakim : Ah, tu as dis les enfants alors je pensais qu'elle venait aussi.

Maman : Je ne préfères pas. Maman est repartie, mais elle sera mieux ici avec Hassan et Esmee. Je vais rester une semaine, et les enfants dix jours. Moins elle voyage pour l'instant, mieux je me porte. Il faut qu'elle apprenne de ses erreurs et passer les vacances avec son père va lui permettre de réfléchir dans le calme. En tout cas c'est ce que j'espère. Elle en a besoin.

Rakim : Je vois. En tout cas vivement qu'on chope ce bâtard. Mais je te trouves un peu dure dans tes propos quand même. C'est une gamine, on fait tous des erreurs.

Maman : Justement il faut qu'elle arrête. Elle a 21 ans.

Je décidais de faire comme si je n'avais rien entendu,
Et de les rejoindre.

Moi : Bonjour Flacko...

Il levait la tête vers moi tout sourire.

Rakim : Jamilla, ma petite filleule adorée. Approches, dépêche toi.

Il m'a prit dans ses bras.

Rakim : Faut qu'on parles tous les deux.

Moi : Je sais, murmurais-je honteuse.

Rakim : N'empêche c'était futée le coup de l'Ambassade petite tête. Je suis fier de toi.

Il m'embrassait aussi le front.

Moi : C'est gentil.

Je me tournait lentement,
Puis entrepris de m'asseoir à côté de maman,
Sauf que dès que je me suis assise elle s'est levée.
Ça, ça m'a fait très mal.

Maman : Tu voulais quelque chose Jamilla ?

Moi : Oui je... commençais-je. Je voulais savoir si je pouvais aller acheter des beignets s'il te plait.

Maman : Après tout tu n'es pas en prison ici alors oui, tu peux y aller. Mais tu y va avec la sécurité et tu n'as pas intérêt à essayer de les semer Jamilla. Tu entends ?

Moi : Oui, répondis-je tristement. Merci.

Quand ma mère est énervée elle l'est jusqu'au bout.
C'est pour ça que de base je fais toujours tout pour être en bon termes avec elle,
Mais là c'est mort. J'ai beau essayé elle n'a pas l'air réceptive.

Même si je comprend,
En ce moment j'ai besoin d'elle et je me sens rejetée.
Ça ne m'aide pas vraiment avec mes problèmes,
Mais je pense qu'elle ne réalise pas.

Maman : N'en profites pas pour fair un milliard de détours. Je te connais.

Moi : D'accord.

Je comptais me lever et partir,
Mais elle me retenait.

Maman : Une dernière chose...

Elle me regardait.

Maman : Je ne veux plus que tu dormes avec Amir à l'avenir... du moins pour le moment. Tu lui as fais très peur cette nuit, résultat il s'est rendormi tard et a eu du mal à se réveiller pour l'école ce matin. J'ai dû appeler pour prévenir qu'il serait en retard d'au moins une heure.

À cause de mes cauchemars j'ai du mal à dormir seule,
Donc depuis un moment j'ai pris Amir avec moi.
Cette nuit ça a recommencé et j'ai fais une crise de panique.
C'est de ça qu'elle parle.

Moi : Je n'ai pas fais exprès de lui faire peur, maman. Je suis désolée.

Maman : Il faut que tu recommences à t'habituer à dormir seule sinon tu n'y arriveras pas, Jamilla.

Moi : Mais c'est difficile, rétorquais-je. Ça marche une nuit sur deux seulement, et ce malgré les médicaments.

Maman : La vie est difficile ma fille, surtout quand on n'en fait qu'à sa tête. Tu vois le résultat ?

Rakim : Riri...

Maman : Sois gentille Rakim, restes en dehors de ça.

Rakim n'ajouta plus rien.
Je baissais la tête.

Moi : Je vais y aller. Bye Rakim.

Rakim : Bye petite tête. On se fait un resto bientôt.

Je remontais dans ma chambre d'un pas nonchalant.
Je ne sais vraiment pas quoi faire pour que maman m'en veuille.
Pourtant au début elle n'avait pas l'air si fâchée contre moi,
Mais l'histoire de Kate a juste tout empiré.
Franchement cette fille elle ne perd rien pour attendre.

J'ai pris un sac à main et je suis allée rejoindre un chauffeur dehors.
Un garde du corps est monté à l'avant avec lui.

Pendant le trajet mon téléphone sonna.

Appel entrant : Ashton Bloom

******** Phone Call ********

Ashton : Hey Milla d'amour !

Moi : Hey !

Ashton : Ça va ?

Moi : Ouais et toi ?

Ashton : Ça va. Je pensais à toi beauté.

Moi : Ah ouais ?

Ashton : Avoues que ça t'étonne pas.

Moi : J'avoue haha.

Ashton : Tu fais quoi après-demain ? J'ai envi de te sortir un peu. T'en pense quoi?

Moi : Je n'ai visiblement rien de prévu. Tu proposes quoi Ashou?

Ashton : On va dîner et prendre un verre ?

Moi : Je ne dis pas non, mais je te confirme demain.

Ashton : Pas de soucis ma belle. J'espère que tu viendras. Tu rateras beaucoup de choses sinon...

Moi : Ah oui ? Tu crois ?

Ashton : J'en suis totalement sûr. Donc c'est un rencard ?

Moi : Je ne sais pas si je dirais ça... mais en tout cas c'est un tête à tête ça c'est sûre.

Ashton : Hum. Tu fais toujours la fille inaccessible. J'adore ça.

Moi : N'importe quoi haha.

Ashton : Quoiqu'il en soit j'adore les défis, tu le sais. Tu vas kiffer ta soirée jeudi, paroles d'Ashton Bloom.

Moi : On verra bien don Juan. Je dois te laisser mais on se parle demain.

Ashton : Pas de soucis bébé. J'ai hâte de te voir.

Moi : Qui n'aurait pas hâte, franchement ?

Ashton : Une chose est sûre darling, t'as pas changée d'un poil.

Moi : À quoi bon ? Allez bisou Ashou.

******** Call Ended ********

Je vous explique vite fais.
Ashton et moi on se connait depuis.
Quand j'avais seize ans on s'est tourné autour, on a flirté, mais sans plus.

Je dois cependant avouer qu'il a grave embelli comparé à avant.
Il est devenu plus musclé, ses dents sont plus ordonnées et il est grave plus séduisant qu'à l'époque, sachant qu'il a deux ans de plus que moi je crois.
D'ailleurs la dernière fois quand on s'est vu il m'a avoué avoir toujours été en crash sur moi depuis le temps. Sans mentir ça ne m'a pas surpris mdr.
Donc voilà pour la petite histoire.

Je me suis arrêté devant la pâtisserie de beignet que je préfère.
Elle est sur Venice Beach.
Heureusement il n'y avait pas grand monde donc c'était rapide.

... : Jamilla ?

Oh putain.
Pas lui.

Moi : Qu'est-ce que tu fiche là ?

Nate : Je venais acheter des beignets aussi...

Il brandissait son paquet pour le prouver.

Moi : Comme par hasard au même moment que moi ? C'est ça. Tu sais que t'as pas le droit de me parler et d'être aussi proche de moi ? Rappelais-je d'un ton calme.

Nate : Je sais, mais honnêtement là tout de suite je m'en fiche un peu. Tu sais Jam, ça tombe bien que je tombe sur toi. J'ai appris ce qui t'es arrivé et t'as pas idée à quel point je me suis fait un sang d'encre pour toi.

Moi : Je m'en fiche Nate, crachais-je d'un ton ennuyé.

Nate : On sait tous les deux que c'est faux. Écoutes je sais que j'ai merdé et que je t'ai souvent déçu par le passé, mais là je suis sérieux. Je te jure. Tu es mon plus grand amour et tu le sais. T'es pas n'importe qui à mes yeux alors je ne peux pas faire comme si ce qui t'arrivait me laissait indifférent. On a vécu beaucoup de choses ensemble et même si notre histoire s'est terminée comme elle s'est terminée, tu as été une partie intégrante de ma vie et je ne peux pas l'oublier. Je sais que tu me déteste, que t'as plus rien à faire de ce que je dis... mais je tiens toujours à toi Jamilla. C'est pas prêt de changer.

Moi : Arrête ton baratin Nate, j'en ai rien à faire.

En vrai je dis ça,
Mais au fond de moi ça me touche un petit peu car comme il a dit,
C'est pas n'importe qui pour moi.
J'ai quand même eu quatre ans de relation avec lui.
C'était mon premier amour.

Moi : Et puis ne me prends pas pour une conne non plus, repris-je. Je sais très bien ce que tu as fais à Connor et Saint. Ne viens pas faire comme si tu n'y étais pour rien.

Nate : J'avoue que j'ai menacé Saint et que j'ai fichu le bordel à deux de ses évènements mais c'est tout. Le reste je ne vois pas de quoi tu parles.

Moi : Ouais c'est ça, crachais-je.

Nate : Je te jure Milla. Je mens pas. Écoutes je comprend ton point de vue et je vais même plus insister ou te harceler. Je te jure. Je veux juste qu'on se sépare en bons termes et que tu saches que quoi qu'il arrive, peu importe ce qui se passe et à quel point tu me déteste, je serais toujours là pour toi Jamilla. Ce n'est pas prêt de changer. Je sais que tu es réservée sous certains points, surtout après ce que j'ai osé te faire avec Sana, mais je te connais et je sais que des fois t'as juste besoin qu'on te prenne dans les bras et qu'on te rassure. Et tu sais que moi je sais faire ça. On n'est peut-être plus ensemble et j'accepte le fait que tu ne veuilles plus de moi... mais on pourrait au moins rester amis.

Il posait son bras sur le mien,
Et j'étais tellement surprise par ses propos que je ne le repoussais pas tout de suite.
Est-ce vraiment Nate qui dit tout ça ?
Wow.

Il s'est ensuite excusé à plusieurs reprise pour ce qu'il a fait,
Disant qu'il fallait qu'il me perde et qu'il entende que j'ai été séquestre pour le réalisé.
Au début j'étais vraiment mitigée par ses propos,
Mais ensuite je l'ai trouvé plutôt crédible et sincère.
Il avait même la larme à l'oeil en me parlant,
Et Nate est quelqu'un qui ne pleure pratiquement jamais.

Je ne vous cache pas que ça m'a fait quelque chose.
Si ça se trouve il a vraiment compris la leçon,
Et il a vraiment changé.
Dieu seul sait.

Je sortis de mes pensées quand je le sentis prendre ma main,
Et y glisser un bout de papier.

Nate : Je serais à LA encore quelques semaines. Si jamais l'envi te prend de vouloir voir un vieil ami... quelqu'un qui te comprenne vraiment... n'hésite pas à m'appeler sur ce numéro ma jolie.

Il m'embrassait sur la joue,
Puis partit en me lançant un sourire sincère et compatissant.

Merde.
Cette petite conversation m'a perturbé,
On ne va pas se mentir.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top