Toujours pas de cour aujourd'hui... je commence à me demander si on travaille vraiment dans cette école...
On frappe à ma porte, je vais ouvrir, ma chère Rosalya...
Je la prend dans mes bras et lui embrasse l'oreille.

- Claude, je pense que nous devrions ignorer Alois et faire comme bon nous semble.

- Vous avez parfaitement raison Rosalya...

Elle blotti sa tête sur mon torse et ne bougea plus.

- Milady... c'est peut-être parce que vous n'êtes pas humaine mais... je n'ai jamais été aussi attiré par quelqu'un que par vous. Vous êtes l'actrice principale de mes rêves les plus fous...

Je lui caresse les cheveux avec délicatesse. Elle enfoui son visage dans ma chemise comme une petite fille sert son ours en peluche. Nous restons une minute ou deux dans cette posture avant qu'elle ne me lâche. Puis nous déambulons dans les couloirs en croisant deux ou trois têtes connues. Dont Sebastian et Ciel qui semble aller beaucoup mieux, Sebastian a dû user de magie ou de ses capacités de diable, le comte fit un clin d'oeil à ma petite amie au passage. Je devine qu'il a tenu sa promesse.

Nous tombons sur Undertaker, je m'arrête et l'interpelle :

- William m'a dit que tu avais des infos sur la tentative de meurtre de ciel.

- Nyaaaaaa~~ peut-être~~

- Répond ! Miss Trancy a été accusée à tort à cause de ça !

- Cela demandera quelque chose en retour...

Rosa porta sa main à son sac.

- J'ai compris... tu veux combien ?

- Pas d'argent... du rire de première qualité !~~

- Comment ? fit ma maîtresse.

- Voulez-vous que je m'en charge Milady ?

- Tu ne peux pas toujours tout faire...

Elle chuchota a l'oreille de l'homme aux cheveux gris, il se mit à rire en se tenant le ventre et finit par tomber par terre.

- Ouh ! Ouah ! Excellent !!! Ah~~ Donc... vous devriez aller voire Grell... il *hi ! Hi !* a de bonnes raisons d'en vouloir a Ciel.

- Sebastian... ce serait juste pour de la jalousie ? Mais...

- Il vous a fait accuser à tort à cause de l'aide que vous avez apporté à Ciel...

- Non... Je ne le pensais pas jaloux au point d'essayer de tuer Ciel...

- On voit bien que tu ne le connais pas bien~~ siffla Undertaker. Il arracherait son coeur pour le corbeaux.

- Vous l'avez échappé belle Milady...

Undertaker sortit un mètre et pris les mesures de mon amie.

- William m'a dit que tu allais mourir avant la fin du mois... tu permet que je prenne des mesures !?

Elle se figea les yeux dans le vide.

- Je vais... mourir...

- Tu lui as pas dit Claude ? Demanda le croquemort.

- N-non...

- Tu le savais Claude !?

- Comment dire...

- Ne ment pas !

- Je le savais.

- Et tu ne me l'a pas dit... Pourquoi ?

- Par peur de votre réaction Miss.
- Je ne veux pas mourir... Claude je ne veux pas mourir !

- Réaction comme celle-ci par exemple...

Elle se calma vite et vint se serrer contre moi.

- Au moins j'ai une bonne raison de te monopoliser tout ce mois.

- Vous n'avez pas peur miss ?

- Non, tout le monde meurt un jour, ma mort sera juste un peu prématurée...

Pour la plupart des humains qui ont peur de la mort celle-ci est vraiment unique... Elle pris congé de moi et repartit dans sa chambre pour faire ses devoirs. Je vais annoncer au directeur le nom du vrai coupable, mais il n'en a rien à foutre. Alors que je retourne avec ma maîtresse, j'entend mon maître qui crie mon nom. Je vais le voire, quand j'entre il est assit sur son lit avec une expression satisfaite. Je m'agenouille.

- Oui jeune maître ?

- J'ai un ordre à de dire Claude...

- Je vous écoute.

- Embrasse moi.

Je reste abasourdi quelques secondes. Il répéta sa phrase.

- Embrasse moi maintenant.

Comme je ne bouge pas il me saisi le col et fourra sa langue dans ma bouche sans que je ne puisse résister. Mais ce baiser n'avais pas du tout la même saveur que ceux de Rosalya, ils sont comme magiques et celui-là est juste... humide.

Comme il est mon maître je ne peux pas le repousser. Il s'assit sur mon genoux et recula.

- Mets y un peu du tient Claude... ce n'est pas drôle.

- Yes your Hightness...

Je le ré embrasse en mêlant nos langues un peu plus longtemps, mais je n'y mettais aucune émotions, je ne ressent rien mais avec Rosa, j'ai comme un fragment d'Amour envers elle que je n'ai pas envers mon maître.
Il le remarqua.

- Tu n'aime pas hein Claude ?

- Non maître.

- Tu préfère quand c'est ma soeur qui t'embrasse n'est ce pas ?

- En effet.

Il afficha un air fâché et me donna une gifle qui me fit tomber sur le sol.

- Je dois être le seul qui t'aime... le seul que tu embrasse... car tu es mon serviteur ! Compris !?

Je ne répond pas. Ce gamin m'horripile... il continue à m'embrasser tandis que je garde un air blasé. Il me couche sur le sol et se frotte contre moi comme un chat, je ne bronche pas et me laisse faire avec un sentiment proche du dégoût.

- Tu ne m'aime pas Claude c'est problématique... voici un autre ordre. Retourne dans ta chambre et n'en sort sous aucun prétexte.

- Yes your Hightness.

Je me relève et exécute le dit ordre. Je vais dormir vers vingt-deux heure trente.

A minuit et demi environ mon téléphone sonne, si c'est Undertaker ou William je le descend...

- Allô ?

- Claude ? Ici Sebastian.

- Qu'est ce que tu veux saleté de piaf....

- Viens au club de cirque immédiatement !

- Pourquoi ?

- C'est Rosalya, elle est...

Oui vous me détestez.