Jeudi 3 novembre 2018 [partie 2]
Je m'approche d'elle et pose ma main sur son épaule dénudée.
- Pourquoi s'inquiéter ? Il est entre de bonnes mains.
- Je sais... mais... je ne peux pas m'empêcher d'être inquiète... il est mon frère chéri... et... je dois lui être entièrement... dévouée...
Elle se relève pour aller se préparer.
- Nous avons le temps Milady, le spectacle est dans une grosse heure.
Elle ne disait rien et restait consternée devant son miroir.
Je le rejoint et la serre dans mes bras, elle me tourne dos, et me regarde à travers le miroir.
- Pourquoi un tel attachement à votre frère ?
- Il n'a aucun ami... il est toujours seul... je suis la seule personne qui l'aime.
- Et vos parents ?
- Ils l'ont renié et déshérité. Ils le haïssent au plus haut point...
- Pour quelle raison ?
- Parce que mon frère aime les hommes... ils sont très conservateurs, nos parents l'ont envoyé ici avec moi pour le surveiller... mais je ne voulais pas... je ne... voulais pas...
- Malgré tout ce qu'il vous a fait endurer... vous l'aimez ?
- Comme un frère... non. En fait... on m'a enchaînée à lui et je ne peux pas m'en détacher... si je désobéit je le paierait de mon sang. Tels sont leurs voeux. Je dois m'y conformer.
Je passe ma main droite sur son visage larmoyant et l'autre autour de son bassin.
- Vous êtes captive d'un cauchemar dont vous ne pouvez vous réveiller... comme je vous plaint...
Dites moi Miss Trancy... pourquoi ne pas oublier Alois ? Juste quelques temps...
Je ressert mon étreinte en la collant contre moi.
- Ne voudriez vous pas vous laisser corrompre quelques minutes ? Sortir de ce cauchemar pour rêver éveillée ?
Elle sourit tristement.
- Un diable attire sa proie ainsi je suppose... des paroles mielleuses... charmer sa cible pour l'approcher et au bon moment la dévorer... comme une araignée gère sa toile...
Je ne dis rien et pose ma tête au creu de son épaule.
- Milady-
- Ma famille a raison... je suis une incapable... incapable de résister à l'appel d'un diable.
Elle se retourna et posa ses mains sur mon cou. Je rapproche mon visage et pose mes lèvres sur les siennes. Elle ferme les yeux et posa maladroitement ses mains sur mon torse. Elle garde la bouche fermée, j'entrouvre légèrement la mienne et titilla ses lèvres avec la langue demandant l'accès à la sienne.
Elle reste de même. Je fais descendre mes mains vers son bassin et fis danser mes doigts sur ses haches a peine couvertes. Elle ne cédait pas, je la serrait un peu plus fort en passant mes doigts sur son bas ventre et son bassin.
Elle frémit à ce rapprochement et entrouvrit timidement la bouche. Je passe doucement ma langue dans sa bouche et commençais a la mêler à la sienne. Elle posa ses doigts sur mes hanches et se rapprocha encore plus jusqu'à ce que nos corps soient scotchés l'un à l'autre.
Mes mains se firent un peu plus baladeuses et les effleurements firent place a des caresses un peu plus osées.
Je continuais à l'embrasser passionnément, en passant mes doigts sur ses formes que le tissue de la robe couvraient à peine.
Langoureusement, ardemment, osément, passionnément, profondément, intensément et je ne sais quel autres mots expriment mon ressenti actuel... je n'ai jamais ressenti cela envers quelqu'un... il y a vraiment beaucoup trop d'affection... ce n'est pas ce que j'avais prévu... je suis littéralement en train de me faire prisonnier de ma propre toile !
Je voudrais détruire cet attachement qui commence à m'effrayer, tout ces sentiments regroupés en un seul désir me fais perdre mes moyens. Mais il n'y a pas moyen, je ne me sens juste pas capable d'arrêter de l'embrasser.
Elle délaisse ma bouche par manque de souffle, aussitôt nos visages séparés je pose mes lèvres sur son cou blanc et y dépose un doux suçon. Elle frémit encore et porta ses mains a ma chemise. Avant qu'elle ne puisse faire quoique ce soit, je la soulève et la porte jusqu'au lit où je l'y pose en l'embrassant encore. Elle enroule ses cuisses nues autour de mes hanches et émit un petit gémissement lorsque je lui mordillait la nuque.
Elle ouvrit prestement ma chemise et passa se mains sur mon tronc et mon dos. J'abaisse le haut de sa tenue pour libérer l'accès à ses formes.
- Claude, Rosa, on vous attend pour la répétiti- AH PARDON !!!!
Je me relève brusquement et aperçut Dagger fermer la porte. Rosa se leva rouge pivoine et cria à Dagger :
- Je-J'avais une araignée dans les cheveux et-et Claude était en train de me l'enlever ! >///<
- Je ne pense pas qu'il va vous croire mademoiselle Trancy.
Elle regarda ses pieds et remit sa robe correctement. Je l'embrasse brièvement et lui susurre à l'oreille :
- Ne vous en faites pas... nous continuerons plus tard...
- Je l'espère... mais Alois...
Je mis mon doigt sur ses lèvres.
- Chht ! Oubliez Alois pour l'instant s'il vous plaît...
Elle sourit et me rendit mon baiser. Nous sortons et nous excusons auprès de Dagger pour notre retard. Il nous présente les siennes et nous partons vers le petit chapiteau. Joker nous y accueille un peu stressé et envoya Rosa se maquiller avec Beast.
Quand elle revint me voire, je vis qu'elle avait dissimulé le suçon avec du maquillage. Elle portait un rouge à lèvres violet et ses paupières étaient recouvertes de bordeau.
- Vous êtes magnifique Milady.
- Je sais. Dit-elle malicieusement.
Elle expliqua brièvement le numéro à Joker qui la félicita pour son courage et sa détermination à marcher sur le fil. Il expliqua qu'il y aurait trois numéros de funambulisme : Doll, moi et Rosalya et Ciel Phantomhive.
La cérémonie commença, le directeur pris un siège au premier rang avec quelques parents d'élèves (dont ceux de Rosa qui lui ressemblent énormément) et autres personnes venues par curiosité. C'était étrange d'improviser un spectacle de cette ampleur, mais selon Rosa, il ne vaut mieux pas contrarier Mr. Kelvin.
Nous passons juste après Doll et juste avant Ciel. Tout le monde a revêtu une tenue colorée et seuls Sebastian et moi sommes habillés de noir.
Je vois que Sebastian est parti se changer après son numéro de trapèze. Puis nous passons avec Rosa.
Le numéro fut bref, mais bien réalisé, ma maîtresse était tendue, mais restait gracieuse. Après quelques portés et arabesques, nous retournons à terre où Joker nous félicita avant de demander au public d'applaudir bien fort "Satania et KuroYuki"
Puis ce fut le tour de Ciel, étrangement, Sebastian était absent. Je décide d'aller le chercher avec Rosa, même si je ne l'apprécie pas, il serait dommage qu'il ne voit pas le numéro de son petit-ami.
Nous entrons dans sa cabine et nous le voyons à terre. Il a dû faire un malaise. Rosa le réveille vite. Il se frotte le crâne :
- Je pense qu'il y a une fuite de gaz dans cette pièce... dit-il. Je me suis évanoui.
- Il faut le signaler à Joker, au fait Sebastian, Ciel exécute son numéro...
- Ah ? Merci, j'y vais.
Soudain, des cris venant de la salle nous exploserent les tympans, nous courons tout les trois vers la salle. Sebastian courut au milieu de la piste et tomba à genoux. Ciel gisait dans une marre de sang, sa corde de sécurité coupée. Il était tombé de plus de quinze mètre de haut.
- Monsieur ! Monsieur ça va bien se passer... je vais vous soigner...
Il pleurait, je n'avais jamais vu de diable pleurer. Mais je n'était pas inquiet, les diables sont capable du meilleur, Ciel sera vite remis sur pied. Je suis inquiet pour quelqu'un d'autre....
Joker. Il était chargé de la sécurité... le directeur le toisait d'un regard assassin. On nous ordonna d'aller nous coucher. Rosalya n'eut pas le coeur a recommencer nos ébats de tout à l'heure et alla directement se coucher.
😢😢😢😢😢😢😢😢😢😢😢😢😢
J'ai failli le faire en trois parties mais je me suis dit que ça n'en valait pas la peine et que trois c'était trop. Bien !
Esperons que ce pauvre Joker (l'un de mes perso préféré au passage) ne soit pas trop sévèrement puni...
A bientôt !
Lyly Toirarmy.
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