Chapitre 9 : Mère

- Je vais me répéter encore mais notre reine nous avait simplement demandé que si elle n'était pas en mesure de le faire elle, qu'il fallait lier tous ses humains par un pacte de "parole fermée" avant de partir et de les laisser se débrouiller puisque la menace de l'Akastuki n'était plus d'actualité. Alors pourquoi on doit se les trimbaler ! ; S'énerva la femme ailée alors qu'elle est Paelo volaient dans les airs avec tous les Kages, maintenus dans une sorte de boite transparente que traînait les anges derrières eux par le bié de chaînes, devant soutenir le poids de quatre adultes humains pendant qu'ils volaient, et ce depuis un long moment maintenant.

- Me demande pas ça à moi, redemande leur à eux plutôt ! ; Grogna Paelo, désignant leurs passagés en répondant à l'exaspération orale de Aeko. 

Les deux êtres volants avançaient dans une sorte de tunnel aux teintes bleue et violet, servant apparemment de portail entre le monde des humains et celui des anges. 

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- Je souhaite plus d'informations sur vous ! , Déclara le Raikage alors qu'il avait arrêté Aeko et Paelo dans leur mouvement pour partir, une dizaine de minutes avant de se retrouver dans les airs. 

Les deux êtres angéliques considérèrent l'humain qui venait de parler avec mépris. 

- Comment ça ? Et de quel droit te permets-tu de nous demander des informations sur nous ? ; Siffla l'homme ailé alors qu'il le toisait avec colère, toujours énervé par ses remarques sur leur reine dites précédemment.

- En tant que Raikage. Vous êtes nettement plus puissants que nous et je veux la preuve que vous ne lancerez pas d'attaque contre nos pays et notre monde dans sa globalité ; Pour une fois, les autres Kages acquiescèrent d'un geste de tête commun. Ils parlaient là d'êtres qui semblaient pouvoir anéantir leur monde en à peine quelques minutes, une menace de poid donc. Et même si ils n'avaient encore jamais tentés quoique ce soit contre eux, ces anges pouvaient toujours en avoir la soudaine envie, et en tant que dirigeants ils leurs fallaient des preuves leurs affirmant qu'ils ne risquaient rien de la part des êtres ailés. 

- Dans ce cas le plus simple serrait de les emmener avec nous à Lepaîs. Notre reine aura surement d'autres choses à faire que de s'occuper d'humains comme vous, mais si vous voulez des preuves pour votre propre sécurité, se serrait immonde de vous en priver. Même si je ne vois pas quoi vous donner pour vous le prouver... ; La dernière phrase sortie des lèvres de Paelo avait été dite à voix basse et plus pour lui-même que pour ses interlocuteurs.

- Je suis d'accord avec toi, seulement si vous voulez venir c'est maintenant. Notre reine ne dois pas aller bien et a peut-être besoin de nous, donc on part maintenant ! ; En disant cela, Aeko plaça ses deux mains devant elles et ferma les yeux, prise d'une concentration intense. Une marque représentant le signe oméga apparut en blanc sur son front alors Paelo prit la même pose que sa coéquipière, lui faisant apparaître lui, le signe oméga. 

Puis, plusieurs ondes d'une blancheur immaculées partirent en cercles des deux anges pour se répandre un peut partout, traversant le corps de Kages ainsi que les murs. Ce spectacle étrange dura moins d'une minutes, à la fin de laquelle les deux êtres ailés reprirent une position détendue et les signes sur leurs fronts disparurent comme si ils n'avaient jamais été là.

- Qu'est-ce que vous venez de faire ? ; Demanda la Mizukage en ressentant une drôle de sensation planer dans l'air. C'était un sentiment étrange et à la fois unique qu'elle ne fut pas la seule à sentir.

- On a arrêtés le temps. Vous nous avez laissés entendre que vous étiez important en ce monde, donc vos disparitions ne passeront pas inaperçues. ; Souffla doucement Paelo en joignant ses mains devant son buste pour faire apparaître un petit carré transparent à la manière du Tsuchikage.

Le petite carré devint rapidement de taille importante, ne laissant pas le temps aux humains de comprendre la situation, qu'ils se retrouvaient déjà dans le cube alors que les anges enroulaient des chaînes autours de ce dernier, sortit de Dieu seul sais où.

Mais lorsqu'ils furent dans la figure géométrique, les Kages purent voire que le dirigeant du pays du fer était complètement figé, comme paralysé. Ils durent donc reconnaître que c'était bel et bien la vérité, ces deux anges à eux seuls avait stoppé le court du temps de ce monde.

Ils furent soudainement hissés dans les cieux, s'évaporant de la salle de réunion pour atterrir au bot milieu du ciel, juste au dessus du pays du fer.

Il était évident que les bourrasques de vents étaient d'une violence rare à cette altitude, mais grâce au cube qui les entourait, les Kages ne remarquèrent même pas le changement brutal de températures entre la pièce chauffée et l'air glacial de l'endroit.

Les deux anges volèrent en ligne droite vers le ciel, traînant derrière-eux le lourd chargement qui se faisait bien sentir pour leurs pauvres ailes qui ne portaient jamais plus que leurs propres poids à eux.

Une fois la couche de nuage passés, et les regards des curieux écartés potentiellement, la femme ailé sortit une pierre dans les tons turquoises d'une de ses poches. La roche fut pointée devant le corps d'Aeko et se mit à briller d'une lumière verte claire avant qu'une sorte de portail ne s'ouvre dans le ciel, et évidemment, ils s'y engouffrèrent tous dedans dans une joie et un calme complet et totale.

Cela faisait maintenant plus de vingt minutes qu'ils volaient dans l'étrange tunnel au couleur atypique, avançant en parfaite ligne droite alors que le seul bruit qui se faisait entendre était le battement frénétiques des ailes des anges. 

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- Humph ! ; Fut le seul grognement que fit Aeko alors qu'elle commençait à avoir de belle tensions dans toutes ces ailes dut au poids des humains qu'ils traînaient. Elle ne voulait pas parler d'avantage avec ses humains, surtout qu'elle se faisait un sang d'encre pour sa reine. C'était son modèle, la personne qu'elle trouvait la plus incroyable tout monde confondu, celle qui l'avait sauvée et prise sous son aile jusqu'à la faire rejoindre sa garde privé. Elle l'adorait plus plus tout et le simple fait de se dire que peut-être que ce même être devait souffrir actuellement lui fit accélérer la cadence.

- Hoy Aeko ! Attend moi ! ; Lui supplia Paelo, lui aussi épuisé d'avoir à traîner le paquet derrières-eux.

- Non, dépêche-toi ! Notre reine à besoin de nous maintenant ! ; Répondit du tac au tac la femme en accélérant d'autant plus. Son coéquipier comprit de suite l'inquiétude extrême de son amante, présente dans sa voix à la vue de son ton vacillant et de son regard humide d'appréhension.

- D'accord... ; Souffla Paelo en accélérant à son tour ses battements d'ailes, au maximum auquel il le pouvait, cherchant à prouver à sa fiancée qu'il s'inquiétait lui-aussi du bien être de leur souveraine impérial. 

S'il n'y avait pas eu ces humains derrières-eux, l'homme ailé en aurait profité pour voler sur le dos de manière à être face à sa femme et lui aurait volontiers donné un baiser emplie d'amour pour lui dire qu'il était là lui-aussi, là et prêt à soutenir leur reine autant que de la soutenir elle, la femme de sa  vie, sa Aeko à lui et à lui seul.

Les Kages, eux, ne disaient rien depuis le début du voyage. Ils entendaient parfaitement la conversation des deux anges devant-eux, mais ils ne se voyaient absolument intervenir d'une quelconque manière dans leurs histoires. Les dirigeants des pays ninjas se contentèrent donc de s'asseoir dans le cube transparent, attendant simplement de voir le paysage qu'ils rencontreraient en sortant de se tunnel interminable.

Finalement cinq minutes de plus se passèrent avec pour seul  bruit, celui des battements d'ailes frénétiques des êtres ailés. Puis, enfin, apparut une sorte de lumière d'une clairtée inné, désignant la fin du passage inter-monde.

En le voyant, Aeko accéléra une dernière fois la cadence, d'autant plus pressée de soutenir sa reine maintenant qu'ils étaient presque arrivés. Paelo la suivit, lui-aussi d'humeur à arriver vite, certes pour pouvoir aider et soutenir sa reine, qu'il aimait tant à la manière d'un respect inébranlable envers-elle, mais aussi pour ses pauvres ailes qui n'en pouvaient pus de porter quatre fois plus que son poid à lui.

La lumière blanche devint de plus en plus forte au fur et à mesure qu'ils s'y approchaient, éblouissant complètement les Kages qui durent fermer les yeux. Et finalement, lorsqu'ils les rouvrirent, les Kages les refermèrent plusieurs fois derrières pour être sûr de ne pas rêver. 

- Wouha... ; Souffla la Mizukage, complètement ébahit par le spectacle féerique devant-elle.

Juste devant les yeux grands ouverts se trouvait une ville au bâtiments blancs, ornés de fleurs aux milles couleurs et d'autres plantes dans les tons verts, inconnus dans le monde des humains. Les maisons étaient toutes à un seul étage, avec un toit plat prévu pour que les anges puissent y atterrir et s'y retrouver par petits groupes de dix, partageant un repas ou jouant à des jeux.

Les bâtiments étaient espacés de plusieurs mètres chacune, permettant à leurs propriétaires un espace vitale plus que conforme. Les maison en briques blanches à la manière du marbre, reflétaient la lumière du ciel bleu et d'une sorte de deuxième soleil aux reflets dorés et chauds, avec quelques nuages par-ci par-là.

Aeko et Paelo étaient sortit du tunnel qui se trouvaient juste devant une immense montagne, descendant maintenant droit vers la ville blanche.

Durant leurs descentes, les Kages purent admirer pleinement les multiples montagnes et chutes d'eau qui en tombaient, ainsi que la flore somptueuse qui recouvraient les anciens volcans de leurs magnifiques vert scintillant à la douce lumière solaire.

Ils purent aussi voir le nombres important d'êtres ailés qui volaient dans les airs, regardant les humains d'un œil interrogatif parsemé de haine pour certain, effrayant les humains qui n'en comprenaient pas la raison.

Aeko et Paelo se posèrent finalement dans ce qui semblait être l'allée principale de cette ville. Le sol était parsemés de pavés plats, dans les tons gris claires, et plusieurs fontaines apparaissaient tous les trente mètres environ, autours desquels se rejoignaient des anges pour discuter.

Les bâtiments qui longeaient l'artère principale étaient tous des commerces, joliment décorés de plantes comme le reste des bâtiments qu'ils avaient pût voir précédemment. Mais ils purent constater que se qu'ils prenaient pour les murs des maisons étaient en faite des énorme vitres, révélant au premier cou d'œil ce que contenait la bâtisse.

Seul le toit était fait de pierres, surement pour les temps de pluies, diminuant ainsi fortement le bruit que faisait la pluie lorsqu'elle rencontrait des briques. 

- Hoy les humains ! ; Entendirent les Kages. C'était Paelo qui leur faisait signe de le suivre, à plusieurs mètres d'eux déjà, alors que la silhouette de Aeko était bien plus loin et s'avançait avec empressement en ligne droite dans la grande allée.

Les quatre dirigeants rejoignirent précipitamment l'homme ailé qui les avait emmener dans ce monde extraordinaire. Mais alors qu'ils couraient avec Paelo pour rejoindre Aeko, les Kages remarquèrent un imposant bâtiment qui apparaissait devant eux, juste après qu'ils est tournés derrière une des montagnes qui se trouvait dans la ville. 

C'était une sorte de château au briques blanches, comparable à celles des maisons vu précédemment, mais une partie de la bâtisse était dans la terre de l'ancien volcan, donnant l'impression que la montagne l'avait engloutit.

L'immense bâtiment était gardé par de nombreux anges en armures argentées, brillant aux éclats du soleil qui se reflétaient sur le métal. Depuis leurs arrivés, les humains avaient remarqués que tous les êtres ailés qu'ils avaient croisés étaient tous d'une beauté singulière, une beauté enivrante, une beauté angélique...

Mais un détail ne leurs avaient pas échappés, tous les anges qu'ils avaient croisés avaient une peau claire et des cheveux blancs, Aeko et Paelo étaient bien les seuls à différencier avec leurs cheveux châtains, dans ce décor d'une blancheur innée.

Les êtres ailés de l'endroit étaient tous vêtus de magnifiques tissus dans les tons bleus ou verts, passant par le jaune vif et le rouge pourpre, le tout orné de magnifique perles ou d'autre éléments délicats et d'une splendeur incomparable dans leur monde à eux.

Ce fut d'ailleurs cet élément qui étonna les Kages lorsqu'ils virent ses anges armées et en armures, contrairement à ceux croisés plus tôt, simplement vêtu de tuniques élégante et de sandale dans une sorte de cuir.

Ils tiquèrent rapidement en comprenant que c'était surement là ou vivait leur reine, la fameuse Kurumi Hatake qui avait éliminé en une fraction de seconde l'Akastuki et la nature dans un périmètre d'un petit pays.

C'est alors que les Kages se demandèrent quel écart de force y avait-il entre la reine et les citadins ailés. Étés-ce minime ou Kurumi avait les mêmes pouvoirs que tout les membres de son clan ? Ils n'en savaient rien, mais les prestations de Paelo et Aeko leurs montraient que, au moins ces deux être là, étaient aussi dotés d'une puissance prodigieuse.

Eux et l'homme ailé aux cheveux bruns avaient finalement rejoint la compagne de Paelo, entrant ensemble dans la bâtisse sous le regard des gardes qui volaient tout autour du château nacré.

Ils rentrèrent dans le bâtiment en passant deux immenses portes dans les teintes turquoises, découvrant à l'intérieur une décoration faite entièrement de verdure mais richement choisie et placées avec minuties.

Les quatre humains et les deux anges bruns atterrirent dans une vaste pièce au carrelage gris claire, semblant servir de réception au vu des quelques bureaux présents et des êtres ailés qui semblaient trier des papiers et lire des rapports, sur leur gauche.

- On vient voir notre reine ; Renseigna Aeko alors qu'elle s'avançait devant le bureau d'une ange aux cheveu blancs et court, vêtu d'une tunique turquoise qui laissait ses épaules à l'air avec de discrètes broderies en fil dorées, représentant une louve immense qui hurlait avec une lune en font.

- Bien, mais pour le moment elle n'est pas là... Tenzo et Hiruzen sont là par contre, avec... Avec Koa... ; Souffla la femme ailé à la brune en face d'elle. Elles arborèrent soudainement un air bien plus triste, qui se retrouva d'ailleurs chez tout les anges présents, n'épargnant pas non plus Paelo qui baissait la tête avec douleur.

- D'accord... ; Répondit doucement la brune en faisant signe aux Kages et au brun de la rejoindre, ce qu'ils firent doucement.

Les dirigeants des pays ninjas avaient tout d'abord trouvés ça drôle que même ces êtres incroyables que sont les anges soit aussi de corvée de paperasse, mais l'air triste qu'ils arboraient tous à présent fit vite passer leur rires intérieur.

Ils marchèrent jusqu'à une porte en bois qui se trouvait sur le côté droit de l'entrée, en face des bureaux placés côtes à côtes sur le côté gauche, formant une ligne de meubles. Ce fut Aeko qui ouvrit la pore, révélant un ascenseur, ce qui étonna les humains, ne comprenant pas pourquoi il y en avait un vu que les anges volaient, mais ils ne firent pas remarques de leurs interrogations et rentrèrent dans l'appareil mécanique. 

Ils avaient été surprit par l'entente du nom de Hiruzen Sarutobi, mais après avoir réfléchie quelques instants ils c'étaient rappelés que l'Hokage était partit avec les anges aux différentes couleurs, et avait clairement laissé entendre qu'il y avait un lien entre lui et les êtres ailés.

Les Kages se turent durant toute la montée de l'ascenseur en bois, observant tranquillement les deux anges bruns qui étaient entrés en dernier dans l'appareil mécanique et qui se tenaient donc juste devant les portes.

La Mizukage avait de suite remarqué les nombreux regards de Paelo pour Aeko, réalisant rapidement que ce dernier aimait la brune, mais elle fut secrètement heureuse de voir que cette amour n'était pas à sens unique puisque les deux êtres ailés se tenaient pas la main, certes cachés devant leurs ailes de manière à ce que les Kages ne puissent pas les voir, mais le geste amoureux était bel et bien présent et avait été remarqué par les yeux de faucons de la dirigeante.

La montée de l'ascenseur dura quelques secondes supplémentaire avant qu'il ne s'arrête et que les portes s'ouvrent sur un couloir assez sombre comparé au reste de la bâtisse. Des gardes étaient postés un peut partout sur toute sa longueur, prouvant l'importance de la pièce qui finissait le couloir interminable dans lequel ils marchaient depuis plus de cinq minutes déjà, sous les regards lourds d'interrogations et d'une sorte de tristesse immense qu'ils tentaient de cacher comme ils le pouvaient.

- C'est Aeko et Paelo, on vient voir la reine avec de la compagnie... ; Expliqua la brune aux deux gardes postés devant l'entrée composée de deux grandes portes turquoises qui finissait le couloir.

- Bien, mais on a déjà du vous dire qu'elle n'était pas là pour le moment, mais entrez quand même, seulement faites pas trop de bruit et ne les gênaient pas ; Affirma le garde, arborant lui aussi un mine triste perceptible à travers son casque en métal. Il toqua ensuite trois petit coup sur les portes, avant de dégager la voie pour qu'ils puissent entrer. 

Une vif lumière sortit du début de l'ouverture des portes, laissant comprendre que la pièce dans laquelle ils s'apprêtaient à pénétrer était d'une luminosité bien plus élevée que le couloir qu'ils quittaient.

Une fois qu'ils furent habitués à la forte lumière, les humains purent admirer pleinement le chef-d'oeuvre devant-eux. C'était une vaste pièce au sol en bois claire et aux murs derrière-eux, sur le côté droit et devant-eux, gris foncé avec tout le mur sur leurs droites en verre, laissant filtrer une immense clairtée dans la salle. Elle comportait un trône en argent et en pierre turquoise au fond et centré de manière à ce qu'il soit pile en face de l'entrée, mais comme ils l'avaient comprit plus tôt, celle qui aurait dût s'asseoir dessus n'était pas là pour le moment.

La pièce possédait plusieurs meubles en bois foncés et noirs sur tout le mur de droite à l'entrée, qu'ils soit des sortes de commodes ou des tiroirs contenant surement des informations dont la reine devait avoir besoin dans son travail de dirigeante. Un largue bureau de la même teinte que les autres mobiliers de la pièce, se trouvait sur la gauche du trône, sur lequel traînait des fioles et des produits de teinte et d'aspect radicalement différents, en plus de montagnes de papiers.

Les Kages remarquèrent aussi deux portes, l'une au font sur le mur de droite, du même turquoise que les grandes portes qu'ils venaient de traverser et une autre en verre qui était au font à gauche, sur le mur transparent.

L'entrée sur le mur de verre semblait donner sur un chemin relié au bâtiment qui le longeait pour repartir vers l'arrière et finalement relier une petite salle qui, de l'extérieur ressemblait à une cage à oiseaux complètement fermée par des murs en marbre, à la pièce royale dans laquelle il se trouvaient en ce moment-ci.

Le chemin extérieur était visible de là où ils se trouvaient mais ne collait pas non plus le bâtiment principale, donnant l'impression qu'il flottait au dessus du vide, comme la salle qu'il joignait à la bâtisse royale.

- Tenzo, Hiruzen, Koa ! ; Soupira Aeko en courant vers le centre de la pièce, endroit où se tenait assis un homme brun et l'Hokage en face à face et de profil à la porte d'entrée de la pièce. 

- Aeko, Paelo... ; Souffla avec difficulté une voix féminine ressemblant fortement à celle d'un jeune fille, jeune fille qui se trouvait dans les bras du brun.

Les Kages avaient tellement de questions qui les submergeaient d'un seul coup qu'ils ne purent rien faire à part regarder avec surprise le spectacle devant-eux.

Le dénommé Tenzo avait tout l'air d'être un humain comme eux, sans ailes, alors que faisait-il là ? Et quel lien avait-il avec ces anges, et il en allait de même pour Hiruzen, qu'est-ce qu'ils faisaient là et pourquoi leurs présences avaient l'air tout à fait normale ? Mais la chose qui les avaient le plus surprit et attristés fut de contempler le corps de la jeune fille tenu fermement par l'homme châtain.

Il était littéralement recouvert de bandages de toutes part, servant limite de vêtement complet à la petite fille, mais le pire fut de voir le sang qui couvrait certain endroit des tissus blancs. Les longs cheveux blancs et ondulés de la dénommé Koa étaient splendide, mais était un des seuls endroits que l'on pouvait voir de son corps, puisque même ses ailes, caractéristiques des anges, étaient toutes recouvertes de bandages et tombaient mollement derrière son dos, alors que celles de Aeko et de Paelo comme celles des autres anges étaient repliées délicatement mais semblaient d'une tonicités irréprochables.

La seule partie du corps de l'enfant presque visible, enfant qui semblait avoir une dizaine d'année, était son visage. Les seuls bandes présentes étaient enroulées autours de ses yeux, les cachant complètement, mais laissant le bas de son visage à la vue de tous.

Elle avait un nez joliment dessiné, assez fin comme ses traits d'une splendeur rare, bien que le visage de la jeune fille soit creusé par une maigreur inquiétante. Ses jolies lèvres pulpeuses d'une magnifique rouges étaient toutes sèches et entres-ouvertes par la respiration saccadés de leur porteuse, porteuse qui arborait aussi une petite taupe au coin droit de ces dernières. 

Les Kages purent tirer deux affirmations de ces détails : Premièrement la fille devant-eux était celle de la reine Kurumi, elle aussi porteuse d'une mignonne taupe au coin de ses lèvres et de ses sublimes cheveux blancs qui ondulaient tels de vagues et qui se retrouvaient chez l'enfant devant-eux, bien que l'endroit dans lequel ils venaient de la rencontrer indiquait de lui-même qu'elle était de la famille royale. Et deuxièmement : Que ce même enfant était surement entrain de vivre ses derniers instants, cause du départ précipité de sa mère puis de l'Hokage durant la réunion et du stresse de leurs deux accompagnants ailés.

- On est là Koa. ; Sourirent Aeko et Paelo alors qu'ils prenaient délicatement une des mains bandées de l'enfants dans les leurs; la serrant doucement pur tenter de la rassurer et de lui confirmer qu'ils étaient là, avec elle et jusqu'à la fin.

La salle comportait quatre gardes, postés devants les différentes portes de la pièce, deux devant l'entrée principale et un à chaque autres portes, et tous arboraient une tristesse sans nom devant le triste spectacle devant-eux.

- Papa.. Kof, kof ! Maman... Kof ! ; Tenta de parler la pauvre enfant, souffrant de façon abominable alors qu'elle n'avait même pas dit trois mots, crachant du sang en abondance qui furent vite aspirés par les bandages au niveau de son cou et de son buste.

C'était affreux de voir une enfant d'une dizaine d'année souffrir de tels tourments, qu'elle soit un ange ne changeait rien à cela. Elle ressemblait plus à une momie qu'à une jolie fillette, plus à une mourante qu'une enfant pleine d'entrain, plus à une fin de vie qu'à un début, plus au désespoir de mourir qu'à la joie de grandir.

C'était d'une douleur sans nom de la regarder s'éteindre peu à peu, dans une souffrance évidente. Le cœur de tous se serraient comme prit à leurs tours d'un mal incontrôlable, prit de pitié et d'une tristesse sans nom de voir cette jeune fille vivre ces derniers moments alors même qu'ils ne la connaissaient pas.

Son jolie visage était tout crispé de douleur et son buste se soulevait à un rythme frénétique, comme si il chercher désespérément à fournir toujours plus d'air pour maintenir en vie cette pauvre fille qui méritait surement de vivre encore de longues et joyeuses années, joyeuses années remplacées par une mort précoce et atroce.

Les visages d'une tristesse incommensurable des personnes qui semblaient être proches de Koa, finirent d'achever se tableau lugubre et macabre, celui d'une fin de vie, celui d'une fin, celle d'une jeune fille, jeune fille qui aurait pût vivre encore tant de moments agréables et qui finissait sa vie une dizaine d'années après l'avoir découverte.

- Elle ne va pas tarder ma chérie, ne parle plus, garde tes forces... Je t'en prie... ; Supplia son père, serrant d'avantage son petit bout de cœur contre lui. Il avait si mal, si mal qu'il aurait pût en mourir lui-aussi. Sa fille, sa fille chérie qu'il aimait plus que tout, celle qu'il avait eu avec sa femme, avec Kurumi, était celle qui à présent était entrain de mourir dans ses bras incapables de la soigner, de la sauver du mal qui la ronge, qui la corromps, qui la tue à petit feu, et enfin, la maladie qui était entrain de finir sa tache, d'achever sa victime, d'achever sa fille devant-lui ! 

Ses larmes commencèrent à couler de son visage. Il était vraiment nul, lui qui avait promit de ne pas pleurer, de ne pas faire couler ses larmes pour laisser partir sa fille avec le sourir, lui dire que tout ira bien et qu'il la rejoindrait un jour, qu'un jour ils seront à nouveau tous réunit, tous ensemble sans sa foutu maladie, juste elle, lui et Kurumi.

- Papa... ; Gémit la petite fille en essayant de tendre sa main pour sécher les larmes de son père, mais sa voix était de plus en plus éteinte et de plus en plus faible, annonçant la fin proche qui l'attendait.

Tenzo attrapa vivement la main tremblante de son cœur pour la mettre sur sa joue, essayant d'y trouver une chaleur qui lui dirait que finalement sa petit Koa avait une chance de s'en tirer, mais ce fut à une peau gelée par la mort que sa joue fut touchée.

- Koa ! ; Résonna la voix paniquée de sa mère, Kurumi, qui venait de fracasser la porte en verre, se propulsant grâce à ses ailes pour atterrir juste aux côtés de son mari, de celui de sa fille et d'Hiruzen. 

- Maman... Kof ! Alors ? ; Demanda la petite voix, étranglée par la douleur et la peur de s'éteindre, de finir dans l'obscurité, dans l'obscurité de la mort qui lui tendait les bras.

Tenzo lui tendit la main gelée de leur fille, à présent tenu par une main de son père et une de sa mère. 

- Koa... Je suis tellement désolé ! Je n'ai rien trouvé, encore ! Je suis tellement désolé ma chérie... ; Gémit durement Kurumi, serrant le corps de sa fille contre elle en se collant à Tenzo de manière à ce que leur Koa d'amour soit entre leurs deux corps, cherchant à profiter au maximum des derniers moments de leur enfant.

- Alors je vais... Kof ! Kof ! Vraiment mourir ? ; Demanda la voix tremblante de la petite fille, tremblante d'appréhension et de terreur ; Je vais vraiment ne plus.. Kof ! Ne plus jamais vous revoir !? ; La jeune fille forçait eu maximum sur sa voix, cherchant à dire se qu'elle ressentait surement pour le dernière fois de sa petite vie.

- Koa... Je suis tellement désolé... : Répéta Kurumi en serrant encore plus la silhouette de sa fille, remarquant avec angoisse et triste le corps de la jeune fille se refroidir de plus en plus.

- Ma chérie, on se reverra je te l'assure ! Crois-y fort et on te retrouveras vite !  ; Affirma Tenzo en caressent la tête de sa fille dans son gestuel affectif habituel, cherchant à lui montrant que rien ne changera et qu'ils se reverront rapidement.

- C'est vrais ? Kof ! ; Demanda Koa, essayant vainement de serrer elle aussi les mains de ses parents et celles de Aeko et Paelo, mais elle ne sentait plus rien, elle ne sentait même plus son propre corps.

- Oui ! ; Acquiescèrent d'une même voix ses parents, lui souriant chaudement même s'ils savaient que Koa ne pouvaient pas le voir.

- Dans se cas... Kof ! Kof ! C'est pas grave si... Kof ! Si je meurt en première ! ; Essaya de sourir la petite fille à son tour, bien que sa phrase et était interrompu et que beaucoups de sang soit sortit, lui brûlant la gorge ; Maman... ; Reprit-elle pour attirer l'attention de sa mère, ce qu'elle obtient rapidement et qu'elle retentit par l'augmentation de la prise sur sa main ; Je veux que tu saches que... Kof ! Que ce n'est pas de ta... Kof Kof ! Ta faute. Sinon tu vas pas arrêter de... Kof kof kof ! De dire que c'est de ta faute... Kof ! Maintenant Papa : Je voudrais que tu... Kof kof ! Que tu surveille maman pour pas... Kof ! Pour pas qu'elle se morfonde et que tu surveille aussi.. Kof kof ! Que Maman mange comme il faut et que... Kof ! Kof ! Que Paelo et Aekone fassent pas trop de... Kof ! De bêtises ! Et maintenant papi : Je voudrais que tu surveilles... Kof ! kof ! kof ! Surveille maman et papa pour pas qu'ils... Kof kof kof ! Qu'ils ne pleures pas trop ! Et Aeko et Paelo : Je voudrais que vous protégiez mes... Kof ! Kof !  Mes parents ! Et je voudrais... Kof ! Kof kof kof ! Je voudrais que vous ne m'oubliez pas, s'il vous plaît ! ; Explosa en pleurs Koa.

Ses larmes mouillaient ses bandages et son corps tremblait de plus en plus et sa respiration ralentissait.

- Evidemment ! ; Répondirent en accord ses proches, sentant la fin à quelques secondes près.

- Merci... ; Fut les dernières paroles que prononça la princesse du clan Hatake : Koa Hatake, avant de mourir.



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Voilà pour ce chapitre plutôt triste, concentré sur les sentiments comme se serra le cas pour le prochain chapitre. J'espère que j'aurais sût vous toucher un minimum à travers mes écrits, sachant que c'était la toute première fois que je fais autant de sentimentalismes dans un chapitre, alors j'espère sincèrement avoir réussit à vous toucher voir à vous décrocher une petite larme ! 😉😆☆

Le prochain chapitre ne devrait pas trop traîner avec un peut de chance, et vous retrouverez normalement beaucoups de sentiments, que se soit de la tristesse, du courage, de la bonté et une pureté d'âme invraisemblable ( je dis bien normalement 😂 ) ☆

J'espère que vous voudriez bien me faire part de vos impressions sur ce chapitre et sur ce, je vous dit à bientôt ! 😉😁☆

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