Pdv Nui.

Ça fait deux jours que Liang as été kidnappé.
Ils en ont beaucoup parlé dans les infos.
J'ai hésité tellement de fois à appeler la police et tout leur avouer... Mais je ne peux pas.
Je ne veux pas trahir Aku.
En parlant de lui, cet abrutis m'as limite forcé à aller dans un des nouveaux bars de l'autre taré.

Je suis donc accoudé au comptoir d'un bar gay... Super.
Moi qui hais le communautarisme !
Mais bon, il m'as offert toutes mes consommations donc autant en profiter !

Un type assez petit à l'air très féminin viens vers moi.
Ses cheveux sont blancs teints. Une boucle d'oreille en forme de croix au lobe.
Il me sourit et s'accoude à côté de moi.)

??- hey ! Tu viens souvent ici ?

Moi- non. J'aime pas cet endroit.

??-... Yes.

Moi- ha, ne le prends pas mal !

??- trop tard.

( Il se barre et retourne draguer un peu plus loin.
Pffffffff... Je bois un énième verre et me barre loin d'ici.
J'arrive devant le pavillon noir du clan Eiichirō.
J'ai envie de voir Liang. C'est le seule chose que je veux actuellement.
Il doit être tellement mal.
J'entre dans la cave qui avait été aménagée.
Liang.
Je descends à la cave.
Liang est couché sur son matelas de fortune.)

Moi-....

Liang- qui est là ?...

Moi- Nui. Vous allez bien ?

(Il hocha négativement la tête. Il est vachement rouge quand même... Je m'approche de lui.)

Moi- j'ai l'impression que vous avez de la fièvre.

Liang- m'en fous...

Moi- tu as besoin d'aide ! Je reviens.

(Je monte en haut et vais chercher la trousse de secours. Je prends aussi un gant de toilette mouillé ainsi qu'une bassine d'eau et une serviette.
Je retourne à la cave et vais vers Liang.)

Moi- détendez vous.

Liang- facile à dire lorsqu'on est pas enfermé !

Moi-... Je suis désolé.

Liang- de quoi ?

Moi- j'aurais dû vous faire sortir.

Liang- je veux bien partir !

Moi- mais je ne peux pas. Je ne peux pas trahir mon patron.

(Je ne dois pas le trahir. Si je le fais, j'aurais de gros ennuis avec les Yakuzas.
Je n'ai pas payé ma dette.
Pas encore...
Je rince le gant de toilette et l'approche de Liang)

Moi- passe toi ça sur le visage.

(Liang attrapa le gant de toilette et se le colla sur le visage en soupirant.)

Liang- pourquoi tu m'aides ?

Moi- parce que je vous admire...

Liang- tch. Ça t'as pas empêché de me kidnapper !

Moi- si ça tenais qu'à moi, vous seriez pas ici...

Liang- ... T'es vraiment pas un Yakuza toi....

Moi- nan. Officiellement si mais je voulais pas. Enfin bon, j'ai pas le choix.

( Je repense à tout ça. Aku était un pote de lycée.
On s'est perdu de vue et lorsqu'on s'est reparlé à l'occasion d'une réunion d'anciens élèves, il m'as proposer de bosser pour lui.
Entre temps, j'avais fait pas mal de musculation et j'ai commencé la boxe française pour pouvoir me défendre.
Il fut une époque où j'étais grand et maigre...
Maintenant, je suis grand et baraque.
Je sais pas si c'est mieux.
Au fond, je suis toujours le même looser qu'au collège.
Un pauvre type flippant sans rêve, sans but et sans avenir.)

Liang-... Hey, ça va ?

Moi- hein ? Oui ! Celui qui est mal en ce moment, c'est bien vous.

Liang- pff. J'ai vécu pire !

Moi- ha oui ! Votre Boléro il y a 5 ans. Vous étiez en rééducation pour votre poignet cassé !

Liang- stalkeur.

Moi- que !? Non !

Liang- mouais...

Moi- vous allez un peu mieux ?

Liang- non.

Moi- ha ! Et bah dommage...

(Je me re-gifle mentalement.
Quel con je fais !! "Et bah dommage" c'est juste hyper agressif !
Enfin bon...
Je sort de la pièce et laisse Liang se reposer.
Une fois la porte fermée à clef, je m'installe contre elle en tentant de reprendre ma respiration.

Allez, tout vas bien.... Respire.
Je rentre chez moi à pieds. M'en fous qu'il y ai deux heures de marche.
J'aime bien marcher ça me vide la tête.

Je rentre chez moi et vais me coucher.
Comme souvent, je fais une mini crise d'angoisse et me relève en sursaut.)

Moi-... Ça faisait longtemps.

(Ça m'arrive souvent.
Je ferme les yeux et pense à trop de choses. À la mort, à la vieillesse, au fait que je vais crever sans aucuns rêves.
Je halète, assis sur mon lit puis décide finalement de me lever et passer à autre chose.
J'ai vraiment pas envie de vieillir. J'aimerais tant être immortel...
Tout ceux que je connais détestent cette idée mais moi, elle me rassure.
Je vais donc lire des mangas.

Le lendemain...)

Aku- wow. T'as de ces cernes !

Moi- ouais...

Aku- t'as fait des folies cette nuit~ ?

Moi- absolument pas.

Aku- rhaaaa ! Pourquoi t'as jamais aucunes anecdotes à me raconter !?

Moi- parce que je préfère mes mangas.

Aku- ouais je sais mais bon ! Moi lorsque je passe la nuit avec une fille, je te raconte le lendemain !

Moi- mais j'ai pas envie d'entendre...

Aku- mouais on vas dire ça ! Bon, tu peux aller surveiller l'otage ? Il était pas bien hier.

(Je déglutit.
Aku as un regard cynique et à chaque fois qu'il as ce regard, ça annonce rien de bien...
Ce type est un parfait abrutis mais lorsqu'il est sérieux, qu'es ce qu'il fait peur !! Il as du capter que je m'étais barré.
Je descends voit Liang.
Il est assis sur son lit et regarde dans le vide.)

Moi- b-bonjour !

Liang- yo...

Moi- vous allez mieux ?

Liang- oui merci.

Moi- pffffffff.... Vous pouvez vraiment pas rester ici.

Liang- tch ! T'es pas ma mère et je suis pas fragile, connard !

(Je soupire et m'installe sur le sol en face de lui. J'ai un peu l'habitude de son sale caractère. Je commence à m'y faire.)

Moi- vous vous faites pas trop chier la journée ?

Liang- ho que si !

Moi-....

Liang- mais bon, le pays entier doit me rechercher donc je m'en moque un peu !

Moi- pas faux. Ils parlent pas mal de vous aux infos.

Liang- ouais je sais ! Vous avez pas intérêts à me faire rater mon prochain ballet, bande de Yakuza de malheur !

(Je soupire. Il est pète couilles un peu.
Mais je ne peux pas me résoudre à l'abandonner.
J'allais lui dire quelque chose lorsque la porte s'ouvrit avec fracas et Aku en sortit, assez paniqué.)

Aku- Nui !? Viens vite là !

(Je me lève et vais vers Aku précipitement. Quel est le soucis ?)

Aku- écoute, je sais pas qui est dans le coup mais là, on est dans la merde !

Moi- dit toujours ?

Aku- les flics sont en route. Ils ont notre adresse.

Moi- ... Fais chier.