Chapitre 36: Trucs pervers
Alors autant dire que Seïshirô pouvait sonner encore encore encore et encore à la porte de leur appartement...Personne n'était là pour lui ouvrir ou lui donner des explications. Et tout comme vous il se demandait bien ce que pouvait faire Subaru s'imaginant des trucs pervers (je ne vous ferais pas de dessin... Après tout je suis pure MOI!). Donc devinez ce que fit Seïshirô :
-Rentrer se reposer (parce que vous laisseriez votre petit copain/copine *rayer la mention inutile* en si bonne compagnie ?)
-Défoncer la porte (risque d'effaroucher à vie son doux Subaru)
-MAIS JE VEUX SAVOIR MOI!(La ferme Seï! J'essaie de trouver une solution!)
-Tu n'aurais pas un de tes ofuda espions ?...
Ce qu'il apprit grâce à l'ofuda ne fit qu'attiser sa curiosité et sa jalousie malsaine.
SON Subaru le trompait... ça il en était sûr.
Il fallait qu'il s'introduise à tout prix, mais comment ?
Il devait rester discret et ça ne répondait pas. L'assassin réfléchit. Bien sûr il fallait aussi que ça fasse un peu classe. Donc hors de question de passer par le conduit poubelle ou celui d'aération.
Il jeta un vague coup d'œil au shikigami qu'il avait invoqué et qui décrivait désormais des cercles parfaits à hauteur de la fenêtre des deux adolescents, son ombre mortelle se découpant à peine sur le ciel sombre. Il lui offrait de précieuses informations mais ce n'était pas suffisant. Il ne pouvait pas décemment laisser SON Subaru dans une telle posture.
Soudain, il eut la révélation. Bien sûr! La fenêtre! Répondant à sa demande muette, l'oiseau lui renvoya une image mentale... Elle était légèrement entrouverte. C'était largement suffisant pour lui permettre de passer. Il n'aurait qu'à rester discret et s'infiltrer dans l'apartement sans faire de bruit.
De toute manière ils semblaient suffisamment occupés pour ne pas se rendre compte de sa présence, vu qu'ils n'avaient même pas daigné lui ouvrir quand il avait sonné. Puis, avec un peu de chance, il parviendrait à faire cesser ces activités malsaines dans lesquelles Subaru s'était vu entrainer.
Il bondit donc très souplement en travers de sa propre fenêtre, puis s'adonna à un peu de voltige (ce qui ne lui posait aucun problème en tant que dragon de la terre) afin de rejoindre celle de l'appartement voulu. Lorsqu'il fut arrivé, son shiki se résorba et retourna à sa forme d'ofuda pour venir se ranger sagement dans la poche de sa veste.
Bien sûr, il n'y avait pas de balcon à cette satanée fenêtre, les rideaux étaient tirés et il devait s'accrocher au minuscule rebord tel un insecte aveugle. Donc c'était pas vraiment classe mais la curiosité eut quand même raison sur ses réticences. Il se lança, s'arima solidement au dit rebord, l'oreille collée à la vitre et ce qu'il entendit le fit blémir.
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