Chapitre 43 : Enfin les vacances !

Japon, Tenrô, Auberge des Fées, atelier, dix-neuf juillet deux mille cinq cent, dix heures

« Tu es bien sûre que c'est l'épée du Maître fondateur Naminé ? », interrogea Reby, qui inspectait Excalibur à l'aide d'une énorme lentille.

« Sûre et certaine. Elle était plantée dans la pierre de sa tombe. »

« Une épée qui a douze siècles... elle est en parfait état de conservation ! Liz t'apportera une expertise plus poussée, mais cette épée ne semble pas avoir pris une ride, c'est dingue ! Je n'ai jamais vu ça... »

« De quoi ? »

Naminé et Reby se retournèrent et remarquèrent que Liz venait d'arriver.

« Tu n'étais pas censée être en France ? », fit Naminé.

« Si, mais Kanna m'a donné un coup de pouce avec son alter pour restreindre ma zone de recherche, donc il ne m'a fallu très peu de temps, avec l'aide de Grandiné. Je suis rentrée il y a quinze jours, et j'ai passé le reste du temps à commencer à forger l'épée que je veux. Je suis encore loin d'avoir terminé, mais je n'ai pas pu patienter quand tu m'as dit que l'épée du Maître fondateur était Excalibur ! Excalibur quoi ! Reby, fais voir ! Je m'y connais mieux que personne en fabrication et réparation d'épées, elle ne peut pas avoir tenu douze siècles sans s'abîmer un petit peu... »

Reby remit l'épée blanche et dorée à la brune, qui prit possession de l'espace de travail de Reby pour examiner l'arme sous toutes ses coutures.

« C'est à n'y rien comprendre ! », s'exclama Lisbeth au bout de dix minutes. « Elle est comme neuve !! Une épée de douze siècles qui n'a pas été entretenue !! A croire qu'elle est divine ! Je me demande dans quel matériau elle est forgée... »

« Tu peux la garder pour la journée si tu veux. », lui proposa Naminé. « Je n'en ai pas besoin aujourd'hui, on nous laisse profiter de l'île pour les deux jours qui restent, puisqu'on a tous fait énormément de progrès selon Luxus. Tu peux y faire toutes les analyses que tu veux, mais fais-y attention quand même, OK ? Vérifie aussi sa solidité vis-à-vis de l'AFCA. »

« T'es la meilleure !! »

Naminé lui sourit puis décida de rejoindre ses amis.

Japon, Tenrô, Auberge des Fées, jardin

« Je suis là ! »

« Nami !! Tu en as mis du temps ! », s'écria Koharu.

« Où est Excalibur ? », interrogea Izuku.

« Je l'ai laissé à Liz, elle voulait découvrir dans quel matériau elle était forgée. Elle va faire des analyses. C'est une épée très ancienne, il faut qu'on en sache un maximum sur sa fabrication pour pouvoir la réparer en cas de besoin. On sait jamais. Elle est peut-être incassable, mais l'AFCA fragilise les artefacts « Objet divin ». »

« Mieux vaut prévenir que guérir. »

« Tu as tout compris Shoto. », sourit la petite rousse.

Le bicolore lui rendit son sourire et l'invita à venir les rejoindre. Ils étaient assis sur une nappe, installée dans l'herbe du jardin, au pied d'un arbre. La plus petite se glissa entre Shoto et Koharu.

« Koharu, ça ressemble à quoi de voler ? », demanda Ochaco.

« C'est vrai ça ! C'est comme flotter ou c'est différent ? », voulut savoir Izuku.

« Vous voulez essayer ? », leur proposa la rousse.

La brune et le vert hochèrent la tête, alors Koharu se leva et fit apparaître ses ailes. Elle passa d'abord ses bras sous les aisselles d'Ochaco, afin de la soulever. Elle s'envola ainsi, portant Uravity. Elle commença par voler en ligne droite, exécutant parfois des ronds horizontaux. Lorsque la brune fut habituée, elle fit plusieurs loopings et vrilles, qui firent crier de joie Ochaco. Après quelques minutes de vol, elle finit par se poser, relâchant Ochaco.

« C'était génial ! », s'exclama la jeune Uraraka. « C'est encore mieux que flotter ! On se sent tellement libre, c'est... je n'ai pas les mots pour exprimer à quel point c'est incroyable !! Tu as beaucoup de chance Koharu ! »

« Je sais, j'adore voler !! Bon, à ton tour Izuku ! »

« Oui ! »

Koharu porta Izuku de la même manière qu'Ochaco, tout en riant devant l'enthousiasme du vert. Elle lui fit faire la même chose et il étendit les bras pour mieux ressentir la sensation de vol. Soudainement, elle eut une idée et monta dans le ciel à toute vitesse, accompagnée par les exclamations de joie d'Izuku. Elle attendit d'être très haut dans le ciel, au point que leurs amis en bas avaient l'air de fourmis, puis fit disparaître ses ailes sans prévenir tout en relâchant un petit peu le jeune Midoriya. Ils chutèrent alors à toute vitesse, le vent claquant dans leurs oreilles et les cris de panique du vert, mêlés aux rires de Koharu, leur déchirant les tympans.

A une vingtaine de mètres du sol, la rosée resserra sa prise sur l'héritier du One for All et refit apparaître ses ailes, arrêtant tout aussi brusquement leur chute. Izuku soupira de soulagement, ayant réellement cru qu'ils allaient s'écraser. Ils planèrent ainsi jusqu'au sol, permettant au vert de se remettre de ses émotions.

« Tu es folle !! », cria-t-il lorsqu'elle le posa au sol. « On aurait pu mourir ! »

« Mais non ! », rigola Koharu. « Je me suis beaucoup entraînée, je me serais pas permise de faire ce genre de choses sinon ! Il n'y avait aucun risque ! J'aime bien faire ça de temps en temps, ça apporte une montée d'adrénaline incroyable, surtout qu'on s'y attend pas, et c'est parfait pour décompresser après une période particulièrement épuisante. »

« C'est vrai que je me sens plus vivant d'un coup... », admit Izuku. « Mais préviens-moi la prochaine fois ! J'ai vraiment cru qu'il y avait un problème ! »

Koharu rigola tout en le prenant dans ses bras. Il lui rendit son étreinte, avant d'être contaminé par son rire joyeux.

« Aller viens ! Je vais te préparer un chocolat frappé pour te remettre de tes émotions ! », sourit la rosée.

« C'est gentil, mais ça ira ! », lui répondit Izuku, se laissant tomber à côté d'Ochaco. « J'ai appris à me remettre assez vite psychologiquement. »

« On a pas trop le choix, si on veut devenir des super-héros ! », affirma Koharu en faisant disparaître ses ailes. « Qu'est-ce-que tu fais Nami ? »

La petite rousse ne répondit pas, concentrée sur sa main gauche levée à hauteur d'épaule, paume vers le ciel, une grimace hilarante déformant ses traits. Au-dessus de sa paume, trois morceaux de glace en forme de flocon de neige tournaient sur eux-mêmes et semblaient commencer avec difficulté à décrire un cercle horizontale.

« Nami !! Je te parle ! »

La rousse sursauta et les morceaux de glace explosèrent. Elle afficha un air hébété quelques instants avant que ses sourcils ne se froncent.

« Haru ! J'y étais presque ! »

« Qu'est-ce-que tu fais ? C'est jour de repos aujourd'hui. »

« C'est exactement ce que je lui ai dit, mais Tenya et elle se ressemblent sur ce point : ce sont de vrais bêtes de travail... », la taquina Shoto.

« Marre-toi. En attendant, c'est parce que je suis une bête de travail que je suis plus forte que toi. », fit malicieusement la petite rousse.

« Touché. », admit le bicolore.

« Bon, qu'est-ce-qu'on va faire de la journée ? On va quand même pas glander pendant des heures ! Tenya est à la bibliothèque pour étudier... »

« Tu veux t'entraîner Haru ? »

« Mais non ! Y'a plein de trucs à faire sur Tenrô, pourquoi s'entraîner un jour de repos ? »

« Peut-être parce que c'est comme ça qu'on devient un super-héros puissant. Tu as largement le potentiel pour me tenir tête au combat au corps-à-corps, mais tu ne l'exploites pas. »

« J'exploite les avantages de mon alter, et il se trouve qu'il me permet d'attaquer efficacement à distance ! »

« Tu sais ce que je dis souvent : sois efficace sans ton alter avant de l'être avec. Je n'ai pas besoin de mon alter pour mener un combat contre quelqu'un qui l'utilise, ce qui me rend beaucoup plus efficace quand je l'utilise. »

« Prend garde à ce que cela ne change pas. », conseilla Shoto. « Maintenant que tu peux attaquer à distance par divers procédés, fais attention à ne pas trop te reposer sur ton alter. »

« Cela ne risque pas, je préfère combattre au corps-à-corps. Je suis une épéiste avant tout. Et à l'épée, je suis imbattable, même sans mon alter. »

« Ça va les chevilles Mimi ? », pouffa Izuku.

« « Mimi » ? », releva la rousse.

« Tu préfères Nana ? Je peux t'appeler par le même surnom que Koharu aussi, si tu veux. »

« Non mais, c'est mon surnom ça ! Y'a que moi qui l'appelle comme ça ! », s'offusqua la rosée.

« Va pour Mimi alors ! », accepta Naminé, étouffant un rire.

« Tant mieux, parce que ça te va bien. », affirma Ochaco.

« Oui ! Tes réactions face à certaines choses sont trop mignonnes ! », sourit le vert.

Piqué au vif, Shoto ne put s'empêcher de passer un bras autour de la taille de la plus petite pour la coller contre lui. Naminé sursauta en rougissant jusqu'aux oreilles, et Izuku détourna le regard, blessé. En réponse, Ochaco et Koharu l'enlacèrent pour le réconforter. Cependant, ils furent interrompu par un esprit qui n'en pouvait plus de voir la rosée et le vert se faire des câlins.

« Salut Koharu, salut Naminé ! »

La rosée se détacha d'Izuku pour se tourner vers la voix, alors que Naminé levait la tête dans la même direction. Aussitôt, elle se tendit et Shoto le sentit. Par précaution, il emprisonna la rousse entre ses bras, même s'il savait qu'elle pouvait très bien se libérer d'elle-même.

Devant eux se tenait une adolescent d'à peu près le même âge qu'eux. Ses cheveux roux étaient courts et ses yeux noirs étaient surmontés d'une paire de lunettes aux verres bleutés. Il portait un manteau vert avec de la fourrure sur la capuche, un tee-shirt orange, ainsi qu'un baggy noir à poches et des chaussures marrons. Il avait des boucles d'oreille à l'oreille gauche et des bagues. Il avait une apparence assez passe-partout en somme, dans le sens où il ressemblait à un humain de seize ans et que rien ne pouvait laisser supposer qu'il était un esprit immortel et non pas un humain.

« Bonjour Loki. », répondit simplement Koharu, en évitant de le regarder dans les yeux. « Les amis, voici Loki, l'esprit de Lucy. Loki, voici Izuku, Shoto et Ochaco, des camarades de classe de Nami. »

« Alors c'est lui, le fameux Loki ? », pensèrent Shoto, Izuku et Ochaco.

Le bicolore entendit Naminé grogner, alors il commença à lui déposer de légers baisers dans la nuque pour la calmer, ce qui eut l'effet escompté.

« Neko-chan... ne lui saute pas à la gorge, il n'en vaut pas la peine... », susurra Shoto à son oreille.

La plus petite frissonna sous sa voix grave et suave et il posa son menton sur sa tête, cessant ses quelques baisers pour bercer la jeune fille, l'entraînant dans un doux balancement. Pendant ce temps, Loki venait aux nouvelles.

« Le camp d'été n'a pas été trop épuisant ? », s'enquit l'esprit.

« Non, j'ai l'habitude. », fit la rosée.

« Koharu, tu es sûre que ça va ? », s'inquiéta Loki.

« Oui oui, ne t'inquiète pas, c'est juste que... », essaya-t-elle de se justifier.

« Au fait, tu m'avais promis de nous faire ton ragoût de lapin façon Dragnir pour ce midi, tu te souviens ? On devrait y aller, c'est super long à faire ! », intervint Izuku. « En plus, on doit préparer un autre plat pour Mimi ! »

« Ne vous inquiétez pas pour moi. », sourit Naminé. « Il reste de la salade composée d'hier midi ! »

« Enfin bref, on a des choses à faire ! Excuse-nous Loki, mais on va y aller. Passe le bonjour à Ariès ! », se força à sourire Koharu, se laissant entraîner par Ochaco et Izuku.

« D'ailleurs, pourquoi tu n'es pas avec elle ? », demanda la rousse d'un ton acide.

« Pourquoi je devrais être obligatoirement avec elle ? »

« Peut-être parce que tu es en couple avec elle, tiens ! », ironisa Naminé.

Loki se passa la main sur la nuque, soudainement gêné.

« C'est Koharu qui t'a dit ça ? »

« Non, c'est le Roi des Esprits ! Bien sûr que c'est elle, espèce d'idiot ! Maintenant, va pas me faire croire que tu es vraiment amoureux d'Ariès parce que je sais que tu aimes Haru. »

L'esprit lâcha un rire gêné, pris la main dans le sac.

« Non, tu as raison. En fait... Ariès est juste ma meilleure amie, on n'a jamais été en couple. Je voulais juste voir la réaction de Koharu mais... elle n'a pas eu une réaction différente de d'habitude. »

« Tu voulais la rendre jalouse ?! Non mais les garçons, je te jure... », soupira Naminé, dépitée.

« Hum hum ! », toussota celui derrière elle.

« Pardon Shoto... », grimaça la rousse. « Loki, tu as je-ne-sais combien de centaines d'années, comment as-tu pu penser une seule seconde que c'était une bonne idée ? Tu n'as pas pensé qu'elle pourrait se sentir blessée ?! »

« On a toujours été amis, son absence de réaction me l'a confirmé. Alors pourquoi cela la blesserait ? Et puis, on parle de Koharu. Je ne l'ai jamais vu blessée mentalement. D'ailleurs, je comprends mieux pourquoi elle n'a pas réagi quand j'ai présenté Ariès comme ma petite amie. C'est parce qu'elle aimait quelqu'un d'autre, ce Izuku... », marmonna Loki, vert de jalousie.

Elle se mit à trembler sous la colère qui montait en elle et Shoto resserra sa prise sur son corps pour l'empêcher de faire un bêtise. A ce rythme, elle allait se jeter sur lui pour l'attaquer. Il fallait juste espérer que son alter ne réponde pas à son appel.

« Tu n'es vraiment qu'une ordure Loki ! De toute ma vie... de toute ma vie... de toute ma vie, je n'ai jamais vu Haru aussi mal que lorsqu'elle est rentrée de votre rendez-vous ! Tu l'as faite pleurer Loki, et il n'y a rien que je déteste plus au monde que voir Haru pleurer ! »

Le visage de l'esprit se décomposa sous le regard haineux de la petite rousse, et il esquissa un mouvement de recul, par prudence.

« Dégage Loki ! », siffla Naminé. « Ne reviens que lorsque tu te seras acheté un cerveau et des yeux, et que tu seras capable de porter tes bijoux de famille ! Je te jure que si tu reviens nous voir sans avoir été invoqué par Lucy, tu regretteras d'être immortel ! »

Une aura noire l'entourait, et l'esprit pâlit. Shoto, lui, sentit, la peur lui monter aux tripes, mais il se retint de se détacher. Déjà, parce qu'elle ne s'empêcherait pas de se moquer ensuite, mais surtout parce qu'elle allait attaquer Loki sinon. L'esprit du Lion se retira vivement, disparaissant dans une lumière dorée, et Naminé se força à prendre une profonde respiration pour se calmer. Les lèvres de Shoto se déposèrent longuement sur sa tête, et elle ferma les yeux pour s'enivrer de son odeur et profiter de la chaleur réconfortante de ses bras. Sa colère envers l'esprit était loin d'être aussi élevée que lors de son dernier pétage de plomb, mais elle était mélangée à de la haine, car il avait fait du mal à la jeune Dragnir. C'était un cocktail dangereux qui aurait pu avoir de graves conséquences, que seule la pression des bras du bicolore sur son corps avait permis d'éviter en lui faisant garder un contact avec la réalité, afin qu'elle ne se jette sur lui pour lui faire regretter ses actions.

« Je croyais que tu voulais garder ton sang-froid en toute circonstance sans négliger ton coeur Neko-chan. », la taquina le bicolore.

« Je sais, mais c'est plus fort que moi. Cet esprit est une ordure. Ne fais jamais ça, OK ? »

« Pourquoi je le ferai ? », s'étonna Shoto.

« C'était juste un conseil pour l'avenir. »

« Cela ressemblait plus à un ordre Neko-chan... », ironisa-t-il gentiment.

« A toi de voir comment tu le prrrrends... », ronronna-t-elle, Shoto ayant commencé des caresses dans ses cheveux.

Le bicolore sourit légèrement et déposa un baiser sur sa tête. Finalement, elle se détacha un peu pour venir s'allonger, la tête sur les cuisses de son ami.

« Dis Neko-chan, en dehors d'une journée à la mer que tu as vécu pour la première fois après les examens, qu'est-ce-que tu n'as pas fait que tu aimerais faire ? »

« Hm... tu vas me trouver ridicule, mais je n'ai jamais eu l'occasion de jouer dans la neige. Haru était assez sensible au niveau de la santé quand on était petites, alors elle devait rester au chaud. Et moi, je lui tenais compagnie. Je sais que, depuis huit ou neuf ans, sa santé s'est solidifiée grâce à Grandiné, au point qu'elle peut supporter des températures extrêmes maintenant, et je sais aussi qu'elle joue dans la neige chaque année depuis. Mais moi, je n'en ai pas vraiment eu l'occasion. L'hiver, All for One nous entraînait beaucoup, Shigaraki et moi. J'ai toujours moins de missions à cette période de l'année, parce que la glace et la neige ne sont pas vraiment adaptées aux missions d'embuscade ou de filature. Alors à la place, il nous entraînait encore plus durement pour que l'hiver ne soit pas complètement une perte de temps dans l'avancée de ses plans. »

« Ce n'est pas ridicule, c'est plutôt mignon je trouve. Tu as privilégié ta meilleure amie à ton envie de jouer dans la neige, il n'y a rien de plus adorable pour l'enfant que tu étais. Après, on va pas s'étaler sur le fait qu'All for One a littéralement gâché dix ans de ta vie... »

« Tu as raison. Mais pourquoi tu voulais savoir ça ? »

« Comme ça, pour en apprendre un peu plus sur toi. »

« Et toi, qu'est-ce-que tu n'as jamais vécu et que tu aimerais vivre ? », l'interrogea la rousse à son tour.

Shoto réfléchit un instant puis secoua légèrement la tête.

« Rien. La seule chose que je voulais vivre, c'était l'amitié, et Izuku m'a offert la sienne. Je voulais aussi savoir ce que cela faisait de se sentir tellement proche d'une personne qu'on arrive à ressentir ses émotions comme si c'étaient les nôtres, et tu es arrivée. Pour le moment, je vis tout ce que je voulais vivre. »

« Même l'Amour ? Je n'y connais vraiment rien, mais c'est un truc important quand même. »

« Je ne le recherche pas spécialement. Je t'ai toi, je n'ai besoin de rien d'autre. »

Elle rougit sous son regard sérieux et intense, avant qu'il ne reprenne ses papouilles dans ses cheveux. Elle se remit à ronronner et ferma à moitié les yeux, les joues rouges mais plongée dans un océan de bien-être.

Elle ne s'y connaissait pas en amour, elle ne savait même pas distinguer les différentes façons d'aimer, elle ne recherchait donc pas d'amoureux. Elle avait Koharu, Izuku et Shoto, elle l'avait lui et rien n'était plus important à ses yeux, même si elle ne savait pas pourquoi. Elle le savait, c'est tout. Parfois, il fallait accepter de ne pas chercher à comprendre chaque chose, car la compréhension s'imposait d'elle-même, quand elle était nécessaire...

Attaque de l'île de Tenrô, J moins un.

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