Chapitre 3 : L'Armament Full Control Art
Japon, Tokyo, Yuei, infirmerie, cinq avril deux mille cinq cent, quinze heures et demi
« Salut les amis ! », les salua joyeusement Izuku, lorsqu'il vit le groupe entrer dans l'infirmerie.
« Deku ! Comment tu te sens ? »
« Mieux, merci Ochaco. Mes blessures n'étaient pas aussi sérieuses qu'avant, Recovery Girl m'a soigné. »
« Alors, c'est toi Deku, Izuku ?! Enchantée ! Tu m'as impressionné lors du championnat de l'an dernier, j'ai bien envie de voir ce que tu vaux aujourd'hui ! », s'excita Koharu.
« C'est Haru ma meilleure amie, pas Natsu. Réfrène tes envies te combattre, ça devient lassant à la longue. », dit Naminé.
« Donc, tu es Haru, c'est ça ? », demanda le vert, un peu perdu.
« Koharu. », le reprit la rousse. « Koharu Dragnir. »
« Dragnir ?! », percuta le vert.
Il écarquilla les yeux, venant seulement de comprendre et faisant alors le lien entre Naminé et sa dernière attaque.
« Vous étudiiez à Sword Art avant sa destruction, c'est ça ? »
Aussitôt, Naminé tourna les talons et quitta l'infirmerie sans un mot. Koharu la regarda partir, lâchant un soupir.
« Et c'est reparti... »
« Que... », tenta Ochaco.
« Évitez juste de lui parler de notre ancienne école. », la coupa Koharu, ayant perdu son grand sourire pour arborer un air sérieux.
« Pourquoi ? », demanda Shoto.
« Vous avez ce qu'il s'est passé pour Sword Art, non ? Eh bien, toute sa famille y a péri, aussi bien les Hoshino que les Chiba, ses grands-parents maternels. Alors ne lui en parlez pas, sauf si elle met le sujet sur le tapis, ce qui m'étonnerait franchement. »
« J'aurais dû percuter plus tôt... évidemment qu'elle ne pouvait être que leur fille, il n'y avait pas meilleurs super-héros épéistes qu'eux. J'ai compris quand elle a dit « Release Recollection ». Je ne sais pas trop ce que c'est, mais je sais que seule sa famille était connue pour l'utiliser... », se désola Izuku, coupable d'avoir remué le couteau dans la plaie.
« T'inquiète pas, dans quelques heures elle aura oublié. N'en parlez juste plus devant elle. Je vais aller la retrouver. A la prochaine ! »
Koharu les salua puis partit en courant pour rattraper sa meilleure amie. Cette dernière l'attendait devant le portail pour rejoindre Fairy Tail.
Japon, Okutama, Manoir de la Montagne Gunga, vingt-deux heures
Une moto aussi sombre que la nuit s'arrêta devant un immense manoir. Une silhouette de petite taille en descendit et retira son casque, qu'elle plaça dans la petite malle prévue à cet effet. D'un pas confiant, elle pénétra dans le manoir et alla au premier étage, dans l'aile est. Cet espace du premier étage était réservé à tout ce qui avait un lien avec les armes et les alters.
Lorsqu'elle entra, une grande femme a la peau claire, aux yeux dorés et aux cheveux lilas, presque blancs, se retourna. Elle portait une robe noire à manches longues et épaulettes très chic, dont le décolleté arrivait au niveau de la taille, des griffes de métal argentées et deux cirres faisant deux fois la taille de leur propriétaire qui sortaient de son dos. Leur face extérieure était noire métallisée tandis que l'intérieur semblait être fait en peau de serpent. Les cirres étaient de plus en plus larges au fur et à mesure qu'on s'approchait des extrémités, qui étaient composées de trois cristaux de métal. Celui du milieu était deux fois plus gros que les autres et arborait en son centre un cristal bleu-violet de la même taille que les deux autres cristaux de métal.
« Ghostiella, j'ai besoin de tes talents. »
« Darling, un « bonjour Ghosthiella, comment vas-tu ? » ne fait pas de mal, tu sais ! », renifla hautainement la dénommée Ghostiella. « Qu'est-ce-que je dois faire cette fois ? Remettre d'aplomb tes petites armes chéries ? »
« Arrête de m'appeler Darling. Je m'appelle Beater, ce n'est pas la première fois que je te le dis. »
« Un pseudo ridiculement masculin ! »
« Mais je ne t'ai pas demandé ton avis. Je suis venue parce que j'ai besoin de tes compétences, ni plus ni moins. »
« De quoi as-tu besoin ? »
« Il me faut des armes blanches que je puisse utiliser pour attaquer à distance. »
« Tu es drôle toi ! Tu sais combien de variétés d'armes blanches il existe ? Des centaines : armes d'hast, armes de jet, armes contondantes, couteaux, dagues, épées, arc, arbalète, hache, marteau, sabre et serpe. Et encore, dans chaque catégorie, tu as en moyenne une bonne dizaine d'armes différentes, si ce n'est plus. »
« Je suis une experte en épées, mais je n'y connais rien aux autres types d'armes. »
« Si tu as une idée plus précise que ça, OK, mais il faut que tu me donnes plus de détails sur ce que tu veux. »
« Il me faut des armes blanches me permettant d'attaquer à distance, je viens de te le dire. »
« Mais encore ? A quel usage tu comptes les utiliser ? »
« C'est-à-dire ? »
« Par exemple, tes épées peuvent tuer des gens, mais tu les utilises de sorte à ne blesser gravement personne. Donc à quel usage réserverais-tu ces armes à distance ? »
La petite silhouette réfléchit un instant.
« Détourner l'attention, blesser, et éventuellement pour remplacer mes épées si jamais un adversaire arrive à me désarmer. »
« Pour détourner l'attention ou blesser quelqu'un en ayant la certitude qu'il ne finira pas mort, il y a les shurikens, un type d'arme utilisé par les shinobis. Pour blesser quelqu'un avec, cela demande une certaine précision et, à moins de l'atteindre en pleine tête ou en pleine poitrine, tu n'as aucune chance de le tuer. Et tu peux facilement détourner l'attention avec, même si tu ne sais pas viser. »
« Ah bon ? »
« Oui, le shuriken est une arme plate et discrète, mais en métal : une fois lancé, il est presque invisible mais provoque un bruit de chute qui permet d'attirer l'attention. Si tu attaques au visage, l'ennemi tentera de l'éviter et cela te laissera un court répit pour t'enfuir ou attaquer. Il n'est pas essentiel de bien viser puisque le principe n'est pas de toucher la cible, mais de l'affaiblir autant que possible. En revanche, cela ne peut pas pas remplacer tes épées si jamais tu te fais désarmer. »
« Et par rapport à mon alter ? »
« Tu n'as rien à craindre. Ton alter te permet d'augmenter ta vitesse, ton agilité, ton endurance et ta force proportionnellement au nombre d'armes blanches avec lesquelles tu es armée et à leur poids. Cela nécessite que tu les ais continuellement en main pour profiter de ses effets, et que ces armes soient très lourdes. Les shurikens sont des armes qu'on lance, tu ne pourras donc pas utiliser ton alter avec, donc leur poids importe peu. Ce n'est pas pour rien que ton arme de prédilection reste l'épée, c'est celle qui correspond le mieux à ton alter. »
« Les shurikens, hein... c'est pile ce qu'il me faut. »
« Exactement, et il existe un autre type d'armes de lancer que tu pourrais utiliser si jamais on te désarme : les kunais. »
« Ce sont aussi des armes utilisés par les shinobis ? »
« Oui, ils peuvent être utilisés comme couteau de lancer, comme d'une aide pour escalader, comme d'une attelle, comme outil pour crocheter des portes et j'en passe. Il existe plusieurs tailles de kunais, séparées en deux catégories : les moins de vingt centimètres, qui sont utilisés comme couteaux de lancer en général, et les plus de vingt centimètres, qui sont utilisés comme poignards, dagues ou autres armes de poussée. Comme tu peux le voir, il y a l'embarras du choix en terme d'utilisation. Utilisé avec une corde, un kunai peut servir de piton, mais cela te sera un peu inutile vu ton équipement. »
« On ne sait jamais, cela peut toujours être utile. »
« Je sais. Quoi qu'il en soit, avec des kunais assez longs et lourds, tu pourras continuer à utiliser ton alter si jamais on te désarme, à la condition que tu trouves le temps de te réarmer évidemment. »
« Évidemment. »
« Donc, des shurikens et des kunais ? »
« C'est ça. »
« Si tu veux, je peux te fabriquer une autre paire de mitaines de sorte que tu puisses faire revenir à toi ces nouvelles armes d'un simple mouvement de la main. Cela m'évitera de devoir en faire des tonnes... »
« C'est vrai que ce serait plus simple, surtout si elles ont la même solidité que mes épées. »
« Alors on fait comme cela. », conclut Ghostiella. « Je te les ferai parvenir dès qu'elles sont terminées. »
« Si tu fais ça, tu vas ruiner ma mission. Tu m'enverras un message et je passerai dès que possible. »
« Comme tu voudras. Je vais me mettre au travail. »
« Bien, merci Ghostiella. A la prochaine fois. »
« Bonne nuit, Beater. »
Beater lui fit un simple signe de main avant de sortir pour enfourcher de nouveau sa moto et retourner dans sa chambre avant que quelqu'un ne remarque son absence.
Japon, Yuei, internat des premières A, réfectoire, onze avril deux mille cinq cent, huit heures
« Argh, j'ai mal de partout ! », gémit Ochaco, en s'attablant devant son petit-déjeuner.
« Tu n'es juste pas assez entraînée au combat. », répondit simplement Naminé en prenant une gorgée de son chocolat chaud. « Un peu d'entraînement et tout rentrera dans l'ordre. »
« Facile à dire, j'ai encore quelques courbatures de notre duel de lundi. », fit Izuku. « Pourtant, je n'ai pas forcé du tout. »
« Tu n'en as pas eu l'impression, tu étais focalisé sur moi. Et puis, j'imagine que les effets de Release Recollection mettent du temps à s'estomper pour la personne qui le subit, les Big Trois ont eu besoin d'une semaine de repos avant d'être de nouveau en pleine forme. Tu as des courbatures aussi Shoto ? »
Le concerné leva la tête, avant de la secouer négativement.
« Non, ça va. J'ai eu mal au dos pendant une journée, mais c'est tout. J'ai encaissé des coups plus violents que ça. »
« Tant mieux. »
« D'ailleurs, je me demandais Naminé... tu n'es pas obligée de répondre, vu que tu restes assez secrète sur ton alter, mais c'est quoi Release Recollection exactement ? », l'interrogea Izuku.
« L'Armament Full Control Art d'une arme. Les armes sont divisées en différentes classes, en fonction des propriétés et de la rareté des matériaux ayant servi à leur fabrication. Seules les armes classées « Objet divin » possède l'Armament Full Control Art, ou AFCA. C'est une sorte de technique qui augmente le pouvoir offensif d'une arme de ce type en se liant à la véritable essence de l'arme. »
« « Essence de l'arme » ? », releva Ochaco, perplexe.
« Oui. La véritable essence de l'arme, ce sont les souvenirs du matériau dont elle est issue. Chaque arme classée « Objet divin » à son propre AFCA, mais toutes se déclenchent en prononçant « Release Recollection » et en ayant l'intention de libérer les souvenirs de l'arme. L'AFCA n'existe pas que pour les épées, même si c'est son utilisation la plus connue. »
« Il existe pour quelles autres armes ? », interrogea Izuku, très intéressé.
Naminé posa sa cuillère et posa un doigt sur ses lèvres, réfléchissant un instant.
« Rapière, arc, couteau de lancer, katana... un collègue de mes parents maniait un fouet qui possédait l'AFCA. Mais il y a plus d'épées avec l'AFCA que n'importe quelle autre arme. Ces armes « Objet divin » ne peuvent être maniées que par des personnes dont l'âme résonne avec les souvenirs de l'arme. Je n'ai jamais vraiment compris ce que cela voulait dire. »
« Je croyais que Release Recollection était un attribut propre aux Hoshino. », fit prudemment Shoto.
« C'est juste que ma famille l'utilisait plus souvent que les autres, c'est pour ça. L'AFCA de Night Sky Sword me permet d'absorber une quantité massive de ressources dans un large périmètre. Avec, je peux me soigner et soigner les autres, mais aussi infliger des dégâts considérablement accrus en convertissant les ressources en épées d'énergie. En l'activant, le ciel ou l'éclairage s'assombrit, ce qui fait ressembler à des étoiles les ressources en train d'être absorbées. »
« Et ces ressources proviennent d'êtres humains ? », demanda Tenya.
« Oui, mais pas que. Elles peuvent venir de la terre, de l'air, du soleil, de n'importe quoi qui permet la vie en fait. »
« Pourquoi tu ne l'utilises pas plus souvent pour pallier l'inconvénient de ton alter alors ? », voulut savoir Izuku.
« C'est compliqué à expliquer. Pour faire simple, imaginez une barre de points de vie pour chaque arme. Quand elle tombe à zéro, l'arme est détruite et ne peut être restaurée. Tant qu'elle n'atteint pas ce stade, elle peut être restaurée plus ou moins rapidement et efficacement, selon le talent de l'armurier et le seuil de dégâts atteint par l'arme. »
Naminé prit une bouchée de sa tartine avant de l'avaler et de poursuivre.
« Le truc, c'est que l'Armament Full Control Art diminue cette barre de vie, et il est impossible pour l'utilisateur de savoir à quel point elle a baissé. Il peut seulement l'estimer à partir des fissures qui apparaissent petit à petit sur l'arme. Mon oncle pouvait utiliser plusieurs fois d'affilé l'AFCA de Night Sky Sword avant de devoir la restaurer, mais comme je ne sais pas exactement combien, je l'utilise le moins possible. En fait, je ne l'utilise que lorsque je n'ai pas le choix, qu'on m'a poussé dans mes derniers retranchements. »
« Ce que j'ai fait. »
« Et ce que les Big Trois ont fait, oui. Contre toi, c'était la troisième fois de ma vie que je l'utilisais. Je n'avais encore jamais affronté d'adversaire aussi intelligent et vif d'esprit que toi. »
« Et les Big Trois ? », s'étonna Ochaco.
« J'étais submergée par le nombre. Je sais que c'est vicieux, mais je préfère tendre des embuscades à mes adversaires. C'est plus facile de les neutraliser. Le truc, c'est que ça marche seulement si mes adversaires ne savent pas que je priorise l'embuscade à l'attaque frontale, enfin normalement. Si mes adversaires sont assez idiots ou trop impulsifs, j'arrive à les manipuler et les piéger avant qu'ils ne le réalisent. »
« Les manipuler ? »
« Oui Izuku. Prend l'exemple de Toru. Grâce à son invisibilité, personne ne peut savoir où elle est. Mais si elle fait volontairement un bruit en frappant quelque chose ou en faisant tomber un truc, son adversaire partira dans la direction du son, en pensant qu'elle s'était trahie par mégarde. Je peux faire la même chose, puisque je sais me rendre indétectable. »
« D'ailleurs, comment tu fais ça ? », reprit Tenya.
« En ralentissant mes rythmes respiratoire et cardiaque pour que même des personnes comme Kyoka ne puissent m'entendre. Ça, c'est pour me rendre indétectable à l'ouïe. Mon costume me permet, en plus d'accentuer ce côté-là, de camoufler mon odeur et celles de mes équipement pour me rendre indétectable à l'odorat. Pour la vue, il suffit juste d'être très bon à cache-cache. Mais le sens le plus difficile à tromper, c'est l'instinct, l'intuition. Pour que mon adversaire ne sente pas à l'instinct ma présence, il faut que je fasse le vide en moi, que je ne pense pas, que je ne réfléchisse pas, que j'agisse en suivant ma propre intuition. J'ai beau le pratiquer depuis des années, c'est une tactique de dissimulation qui reste très difficile à maintenir, malgré l'entraînement. Et encore moins quand quelqu'un comme Izuku me prend en chasse... »
Shoto réfléchit un instant, intégrant ce que Naminé venait de leur dire.
« Ce serait pratique de savoir faire ça pour quand on sera pro. », émit le bicolore.
« C'est surtout pratique pour ceux qui ont un alter offensif qui ne peut s'utiliser qu'au corps-à-corps et qui, par conséquent, doivent tendre des pièges pour pouvoir prendre le dessus sur leur adversaire. Mon alter n'est pas un alter qui sert à soutenir les autres, comme celui d'Ochaco par exemple. Il est purement offensif, puisque je ne peux l'utiliser que si je suis armée d'au moins une épée. »
« C'est vrai que tu étais plus rapide avec deux épées qu'avec une... donc ton alter te permet d'augmenter ta vitesse proportionnellement au nombre d'épées ? », voulut savoir le jeune Todoroki.
« Pas seulement, mais ce serait trop facile si je vous révélais toutes mes capacités en même temps. »
« Je ne vois pas en quoi, tu sais beaucoup de choses sur nos alters et notre manière de combattre. », émit Izuku.
« J'ai retenu tout ce que vous avez montré au championnat de l'année dernière, mais vous avez forcément évolué depuis. Et je ne connais pas encore cette évolution. », mentit Naminé. « Donc, oui, ce serait trop facile. Vous connaissez déjà la principale faiblesse de mon alter. Bref, vous allez faire quoi aujourd'hui ? Après tout, c'est dimanche. »
« Je pense que je vais m'entraîner, j'ai encore beaucoup à faire si je veux atteindre le niveau des autres en terme de maîtrise d'alter. », lui répondit Izuku.
« Je vais faire pareil, j'ai encore une bonne marge de progression par rapport à la baston. », renchérit Ochaco. « Et toi Tenya ? »
« Je vais voir mon frère, il m'a promis de m'entraîner à de nouvelles techniques. »
« Et vous, Shoto et Naminé ? », demanda Izuku.
« Je vais voir ma mère avec Fuyumi et Natsuo. »
« Je vais aller à la bibliothèque, je dois trouver une astuce pour utiliser mon alter sans me brider. Mes épées peuvent couper tout et n'importe, et c'est bien le problème. Il faut que je trouve comment garder cette faculté sans qu'elles ne puissent découper des humains en rondelles. Si je ne trouve rien, j'irai voir Haru et sa bande. Une amie de son frère est une excellente épéiste et manie au moins une dizaine d'épées différentes, elle pourra peut-être m'aider. »
« Si tu vas la voir, passer-lui le bonjour. », sourit Izuku. « On n'a pas encore eu l'occasion de beaucoup lui parler, mais Koharu semble être quelqu'un de très bien. »
« Elle est trop collante à mon goût. »
« Leur amitié est vraiment atypique... j'ai plus l'impression que Naminé la considère comme un boulet que comme une amie. C'est censé être sa meilleure amie, mais elle a toujours ce même regard vide d'émotion... », songea Izuku.
« Enfin bon. », reprit Naminé en finissant son petit-déjeuner. « Tu t'entendrais bien avec elle. »
Sur ces derniers mots, la rousse se leva, alla faire sa vaisselle puis rejoignit sa chambre pour se brosser les dents, avant d'aller à la bibliothèque.
« Rassurez-moi, je ne suis pas la seule qui a l'impression que Naminé est totalement insensible, peu importe ce qu'il se passe ? On dirait presque un robot, elle ne sourit jamais, son visage et ses yeux n'expriment jamais la moindre émotion. Même les yeux de Shoto exprimaient des émotions, avant qu'il ne commence à s'ouvrir. »
« Ne la jugez pas trop vite. », lui répondit le concerné. « On ne connaît pas son histoire, et ce qu'il s'est passé lundi à l'infirmerie ne fait que confirmer le fait qu'il vaudrait mieux qu'on ne sache rien. Le directeur a vu en elle le potentiel d'une super-héroïne, ne cherchons pas plus loin. Elle est comme ça avec Koharu, alors que c'est sa meilleure amie. Je pense que c'est juste sa façon d'être. »
« Tu as raison Shoto. En tout cas, avoir une élève comme elle dans notre classe, cela me donne la motivation pour travailler encore plus dur ! », s'exclama Izuku. « Plus Ultra ! »
Ses amis sourirent devant son enthousiasme, avant de débarrasser leurs affaires et de vaquer à leurs occupations. Le dimanche était leur seul jour de repos, autant en profiter...
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