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Point de vue de Lucas.
On vient de passer plus de trois heures dehors à creuser des trous assez grand pour pouvoir y mettre les quatre corps. J’ai de la peine, je connaissais tout ces gens depuis mon enfance ! Les femmes ne sont autre que Liselote et Sandra, elles avaient entre cinquante-cinq et soixante ans et au vu de l’état dans lequel elles sont, les connards qui nous ont envahi ne les ont pas ménagé. Je redouble mes efforts à chaque coup de pioche pour pouvoir rentrer au plus vite dans le vaisseau. J’ai éloigné les hommes volontairement du village de Xélia. Il y a eu assez de carnage comme cela.
- Allez, ça ira comme ça. On remonte ! dit Clayton.
Les deux autres ramassent les outils et nous reprennons directement le chemin du vaisseau.
- Montez avant nous ! dit Clayton.
- On passera tous dans le tuyau maintenant qu’on a plus les corps, lui répond l’un des gars.
- J’ai dit montez avant nous ! On vous rejoins ! C’est un ordre ! Quand vous serez arrivé en haut, rendez-vous aux cuisines pour récupérer le repas du chef, normalement y a une fille qui doit y être et vous suivre jusqu’en haut.
Le mec hausse les épaules puis ils partent tous les deux. Je regarde Clayton étonné, ne sachant pas ce qu’il me veut.
- Ce qui se passe en haut ne me plaît pas. J’ai suivis mon unité car le futur est réellement en train de s’effondrer, pollution, guerre, maladie. L’état a ordonné à l’armé de tuer les civils. On a carrément lâché des bombes sur des villes entières pour éradiquer la population ! Puis, les services spéciaux s’en sont pris à l’armé. Mais nous ne nous sommes pas laissé faire et nous avons riposté. On a découvert la machine un peu par hasard et du coup, nous avons réussi à venir et nous n’avons plus confiance en quiconque.
- Ça peut s’entendre... Mais nous sommes pacifiste, mon commandant vous l’a dit !
- Miller en a rien à foutre, c’est un connard de la pire espèce ! Je l’ai vu faire tellement de choses horribles que venant de sa part, plus rien ne m’étonne !
- Alors pourquoi être à son service ?
- Parce que je n’aivais pas le choix, si je voulais survivre ! Et puis, je savais qu’il cherchait à atteindre la machine pour remonter dans le temps. Et je suis obnubilé par cette machine depuis que je suis tout petit ! Votre mission RP 150 nous a même été apprise à l’école ! Vous étiez considérés comme des héros ! Agir dans le passé discrètement pour sauver ce futur si désastreux.
- Des héros qu’on a laissé moisir dans le passé et qu’on a attaqué lâchement...
- Je comprends ta rancune et ta méfiance. Mais je pense que nous pourrions faire de grande chose tous les deux ! Réfléchis y ! Ne me vois pas comme un ennemi !
Je regarde autour de moi pour voir si l’un des Futuriens n’est pas caché pour observé cet échange des plus curieux que nous avons. Mais je ne vois personne à l’horizons.
- Je ne sais pas quoi dire...
Je ne veux pas trop en dire d’un coup car je ne sais pas jusqu’ou je peux lui faire confiance et en même temps, il m’inspire une grande confiance ! Je ne sais plus quoi penser et j’ai envie de retourner dans le vaisseau car le fait que Xélia soit dans l’appartement de Miller ne m’a pas quitté de la matinée.
- Écoutez ! Ramenez moi à l’intérieur s’il vous plait, ça fait beaucoup pour moi et puis Miller veut me voir. Il va finir par se poser des questions !
- Non, il est bien trop occupé par les filles...
- Justement ! Si on pouvait rentrer ça m’arrangerais ! De toute façon on aura le temps de parler de tout çà ! Je préfère être franc et je reste assez méfiant malgré tout.
- Je comprends ! Mais je saurais gagner ta confiance ! Ta vie ne te convient pas, la mienne non plus... A nous de faire ce qu’il faut pour arranger ça ! Allez, monte ! On retourne voir le commandant Miller.
Une fois dans le vaisseau, Clayton reprend son masque et ne m’adresse plus la parole ! Ce mec me perturbe, soit il joue vraiment bien son jeu, soit il me mène en bateau. Arrivé devant la porte de Miller, je sens l’angoisse me prendre aux tripes. Que peut-il bien faire à Xélia et d’ailleurs, est welle encore là ?
Point de vu de Xélia.
Voilà un bon moment que je suis dans la pièce. Il m’a demandé de venir pour me montrer que certaines filles sont plus docile que moi ! Et quand je vois sans grande surprise de qui il s’agit je me dis que je vaux tellement mieux qu’elle que cela me rassure ! Je ne dis rien et attends la suite.
- Bin alors, tu dis rien ? T’es même pas un petit peu jalouse ? demande-t-il en touchant la poitrine de Magali qui se laissa faire sans broncher.
Je la regarde sidérée. Et je fini par hocher la tête de gauche à droite pour lui répondre que non, tellement les mots me manquent !
- Après, je peux me partager ! propose-t-il.
Je vois Magali me fusiller du regard ! Cela me fait rire car elle n’a pas l’intention de partager elle !
- Ça te fait rire ? demande Miller en se levant pour venir vers moi.
- Non, désolée c’est nerveux.
- Et bien en attendant, je t’affecte à mon ménage. Tu viendra chaque jour entretenir mon appartement et me servir ! Au moins j’aurai le plaisir de regarder ton petit cul bouger devant moi ! dit-il en m’observant avec ses yeux lubriques.
- Commence par la salle de bain, j’aimerai pouvoir me doucher après ! Enfin si cela ne dérange pas le commandant Miller ! minode Magali.
Elle jubile cette vipère. Le commandant acquiesce et je me dirigea dans la salle de bain. La pièce est sans dessus dessous. Comment peut-on mettre autant de bazars dans une pièce aussi petite. Il y a du linge de partout, de la nourriture, des cheveux par poignée qui doivent appartenir à Magali d’après la couleur. Je me mets à la tâche. Au moins, cela m’occupe l’esprit je suis contente d’avoir encore eu la chance de croiser Lucas. Kyara et Magda n’ont pas eu cette chance. Depuis leur mariage, elle n’ont plus revu leur mari.
- Quand t’as fini, tu passes à la chambre.
Je sursaute ne m’attendant pas à entendre Magali dans mon dos.
- Bien !
Elle rit.
- J’adore la situation ! La petite princesse qui se retrouve à nettoyer !
Je ne réponds pas et j’ignore volontairement Magali.
- Bon, tu t'actives que j’aimerai pouvoir aller me laver et me faire belle pour le commandant Miller !
Je ramasse les dernières affaires traînant sur le sol. Des morceaux de tissus, montre la violence avec laquelle ils ont été retiré.
- Oui, ça a été sauvage hier soir ! ce justifie-t-elle.
Je continue de ne rien dire ce qui l’agace un peu plus.
- Tu ne réponds pas ?
- Je n’ai rien à dire ! Je vais aller dans la chambre continuer mon travail, lui répondai-je d’un air détaché.
Je sors de la salle de bain. La chambre n’est guère mieux que la salle de bain. Je continue de ramasser des morceaux de tissus. Je me demande ce qu’ils ont bien pu faire pour que la pièce se trouve dans un tel état. Je suis dans mes pensées tout en rangeant la pièce quand Magali me fait à nouveau sursauter.
- Tu ne vas pas bien vite !
- Je fais de mon mieux, désolée.
- Le commandant est sorti un instant, il reste un gardien dans la chambre et il souhaiterait que tout soit en ordre à sont retour... Donc avance, j’ai pas envie qu’il soit contrarié !
- Je te fais confiance, tu sauras le détendre ! réponds-je sarcastique.
- Je ne te permet pas de me parler comme ça !
- Je te parle comme je veux ! Tu n’es rien pour moi! Et tu ne seras jamais rien. Ton attitude et affligeante. Mais elle est complètement digne de toi. Je ne suis même pas étonnée !
- Qu’est ce que tu sous entend par là ? demande-t-elle énervée.
- Rien de plus que ce que je viens de dire ! J’ai été assez clair il me semble !
Elle se rapproche de moi menaçante.
- Parles moi mieux ! Tu n’es pas en position pour faire des leçons ! Je suis mieux placée que toi actuellement.
- Ho ! Les gazelles ! Vous êtes en train de vous battre pour moi ? Si oui, ça me plaît ! dit Miller en débarquant dans la chambre.
Je baisse la tête et continue de m’activer en m’éloignant tant que possible de Magali.
- Non Monsieur. Je demandais juste à cette godiche de se dépêcher un peu ! Elle traîne cette feignante, répond Magali en minodant.
- Je me suis seulement absenté vingt minutes. Il ne faut pas exagérer. T’as vu l’état dans lequel on a mit la pièce !
Magali rougi légèrement mais elle ne se démonte pas pour autant !
- J’ai seulement hâte de pouvoir me retrouver à nouveau seule avec vous Monsieur !
- Alors magne toi ! Ou sinon je vous choppe toutes les deux en même temps ! lance Miller.
- Ça ne sera pas la peine, j’ai finis. dis-je en sortant de la pièce.
Je regagne le salon ne sachant pas quoi faire. Je me rapproche du gardien qui monte la garde à la porte de l’appartement. J’ai hâte de pouvoir regagner le secteur des femmes.
- Ou comptes-tu aller comme ça ? demande Miller.
- Nul par, je me met juste de côté pour ne pas déranger ! dis-je toujours tête baissée.
- Très bien, alors reste là et dès que j’ai besoin, tu viens et t’exécute.
Après avoir dit ça, il retourne dans la chambre. Là, un bruit impressionnant ne laissant pas la place au doute sur ce qu’il peut bien se passer entre eux nous vient aux oreilles. Le gardien à côté de moi ne semble pas le moins du monde choqué. Le temps me semble interminable. Je reste là debout a attendre sans bouger.
- Ça me donne envie ! dit tout à coup le gardien à côté de moi. Je ne serai pas en poste, je te jure que je te ferai ta fête !
Mais ces hommes sont tous des bêtes ! Je n’en reviens pas. Je le vois se rapprocher de moi dangereusement. Mon sang ne fait qu’un tour.
- Ne vous approchez pas de moi ! dis-je en le voyant s’approcher de moi.
- Et pourquoi tu feras quoi voyons ? son souffle chaud vient déjà contre ma peau. Pourquoi il n’y aurait que le chef qui s’amuse ?
- Votre mère ne vous a pas appris à respecter les femmes ? lui dis-je alors qu’il commence à me toucher les seins.
Je tente de me protéger en croisant les mains sur ma poitrine.
- Dans le futur les règles sont différentes !
- Et bien le futur fait peur ! C’est donc préférable qu’il soit en train de mourir !
Tout en lui disant ça, je tente de me glisser sur le côté. Mais il plaque sa main contre le mur à côté de mon visage. Je tente de voir si Miller ne sort pas de la chambre car je ne suis pas sur qu’il apprécierait que son homme de main s’approche trop de moi. Mais malheureusement, la porte de la chambre reste fermée !
- J’ai pas eu de femme depuis au moins 3 mois ! Alors je vais pas rester là à écouter Miller s’envoyer en l’air sans rien faire ! T’as deux options, sois tu te laisses faire, sois tu ne te laisse pas faire et je te calme en même temps !
- Je préfère l’option deux ! dis-je en lui décochant un coup de genoux magistrale entre les jambes.
Il s’écroule sans bruit au sol. J’en profite pour m’échapper. J’ouvre la porte en courant pour me précipiter dans le couloir. Mais ma course est arrêtée rapidement car je me heurte a un gardien, qui me rattrape dans ses bras. Paniquée, je relève la tête et vois que ce n’est autre que Clayton. La tension retombe un peu. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai confiance en cet homme. Il s'est toujours bien tenu avec moi le peu de fois où nous avons été seul.
- Eh là ! Tu vas où comme ça toi ? demande-t-il.
Je ne peux pas lui répondre, je suis complètement sous le choc de ce que je viens encore de vivre. Je regarde de tous les côtés pour voir par où m’enfuir. Je me sens complètement angoissée, il me faut de l’air, on manque d’air ici. Ma respiration s’accélére, mes oreilles bourdonnent et j’ai l’impression que tout tourne autour de moi. Mes jambes commencent à faiblir. Si Clayton ne me tenait pas je serais sans doute déjà au sol.
- Xélia calme me toi.
Cette voix ! Tout mon corps se tend. En cherchant du regard mon mari. Je sens sa main dans mon dos.
Je ne comprends pas, lui qui veut qu’on garde nos distances depuis l’arrivée des Futuriens, se montre dux avec moi en public. Mais en même temps, je suis contente de ce contact, léger certes, mais c’est mieux que rien !
- Eloigne toi. dit Clayton sur un ton assez brusque.
Je les vois se regarder. Ils me donnent l’impression de communiquer par le regard.
- Toi là bas ! interpelle Clayton. Ramène cette fille avec les femmes. Et que personne ne la touche c’est clair ?
- Oui chef.
Je quitte les bras de Lucas à regret. Mais j’ai également besoin d’aller me reposer un peu.
Point de vu de Clayton.
Je regarde cette jeune femme s’éloigner. Elle m’épate ! Depuis le début, c’est l’une des seules à se révolter contre notre invasion et malgré les mauvais traitements infligé par Miller, elle a gardé la tête haute et la même conviction dans son envie de se rebeller ! J’entre dans l’appartement et je retrouve mon collègue au sol. Je le relève brusquement en lui disant :
- Tu lui as fait quoi ? Tu ne sais pas que le commandant Miller ne veut pas qu’on la touche ?
- Mais rien chef, elle s’en ait pris à moi sans raison ! Une folle ! Elle m'a cogné dans les parties avant de tenter de s’enfuir !
- Tu te fou de ma gueule là ? Une femme aussi petite et menue arrive à bout de toi aussi facilement ?
- Heureusement que j’étais là pour la retenir ! lui dis-je en le plaquant au mur. T'es vraiment qu’une merde Tyler.
- C’est quoi se bordel. gueule Miller en sortant de sa chambre torse nu.
- Rien commandant. Tyler s'est mal conduit avec la souris des sables, elle a tenté de s’enfuir je l’ai rattrapé dans le couloir. Elle est actuellement en train d’être raccompagnée au quartier des femmes.
Il s’avance menaçant.
- J’ai dit que vous pouviez vous faire toutes les filles sauf ces deux là ! C’est quoi que tu comprends pas ? demande Miller à Tyler.
- Je suis désolé chef ! C’est que de vous entendre, ça m’a donné des idées et puis elle était là, à côté de moi. On aurait dit qu’elle n’attendait que çà !
Miller rit d’une voix assez forte et exagérée avant de reprendre.
- Ça tu vois ! Ça m’étonnerais bien ! L’autre jour quand j’ai tenté de me la faire, ça à mal fini et je ne suis pas fière de te le dire mais elle a fini par m’en mettre un coup dans les couilles ! Mais elle a moins fait la maligne quand on l’a maintenue après ! Et si j’avais pas été dérangé, j’aurai conclu l’affaire !
A côté de moi, je vois Lucas se tendre complètement. Je lui donne un coup dans le bras discrètement. Ce que je suppose depuis l’autre soir lors du repas dans le secteur des hommes est donc vrai. Ces deux là ont un lien qui les unis et au vu de sa réaction, à ce que vient de dire Miller, je penche pour un lien d’amour. Je le regarde pour tenter de lui faire comprendre de garder son calme.
- Bon on va pas épiloguer ! T’as pas à toucher mes filles ! J’aime pas partager ! Alors je te reprends à en toucher une des deux, ça ira mal pour toi. Aller, dégage de là. Bon et toi Clay, t’en est où ?
- On a fini mon commandant ! Les quatre corps sont enterrés. Vous m’aviez demandé de ramener le chiot ! Le voilà.
- Merci. Va attendre dehors. Et demande à ce qu’on vienne remplacer Tyler.
Je quitte la pièce en bousculant volontairement Lucas.
- Bouge de là le chiot et tiens toi tranquille ! lui dis-je en le regardant droit dans les yeux afin de lui faire comprendre de ne pas s’emporter.
Je sens que je peux me faire un allier de Lucas mais pour réussir notre mission, il faut qu’il garde son calme et surtout qu’il ne montre pas au commandant son attirance pour Xélia.
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