Le voyage
La sirène retentit ! Le départ est imminent ! J’ai très peur il faut que je me change les idées. J’ouvre le livre que j’ai réussi à ramener de mon rêve. Maman doit vraiment être très forte pour arriver à lancer ce genre de sort ! Mais des la deuxième page, je me décompose. Maman m’a écrit un mot.
« Xélia, il c’est produit une chose que je n’explique pas ! Ma magie a été plus forte que ce que j’imaginais ! J’ai croisé Marcial l’autre jour dans la forêt, il m’a semblé bizarre mais n’a rien voulu me dire ! Je l’ai suivi et je l’ai vue étrangement tourner autour de mon atelier. Après l’avoir forcé un peu, il a fini par m’avouer qu’il t’avait croisé lors d'un de tes voyage. Mais le problème, c’est que normalement, ce n’est pas possible ! Le sort était sensé nous lier toutes les deux ! Hors en discutant avec lui j’ai compris que tu l’avais rencontré lors de ton rêve mais lui n’était pas endormi ! C’est pourquoi j’ai fait ce test ! Si tu as pu revenir dans le vaisseau avec le livre, c’est que tu reviens réellement parmis nous, lors de tes rêves lorsque tu lis le livre de conte avant de t’endormir ! Et ceux, à n’importe quel moment de la journée ! Je ne sais pas ce qu’il faut en penser mais je sais qu’il faut prendre garde, car cela pourrait se retourner contre toi... Je suis assée inquiète de ne pas t’avoir revu dernièrement, j’espère que tu vas bien et que tu es heureuse. Je t’aime. Maman. »
Je relis le mot de maman plusieurs fois pour être sûr de comprendre ce qu’il en retourne ! Cela signifier que les moments passez avec Marcial était vrai ! Voilà pourquoi lui me disait qu’il ne rêvait pas ! Je ne sais plus quoi penser... Et je ne suis pas prête d’avoir de réponse. Car dans le doute ou le fait que le vaisseau est bougé change le lieu où je serai projeté dans mon rêve, je ne lirai plus le livre de conte avant notre retour en position initiale !
Je feuillette la suite du livre que j'ai rapporté avec moi, il s'agit de recette à base de plantes pour soigner. Cet ouvrage sera intéressant à lire ! Je le posais dans le tiroir de la tablette à côté de mon lit. Je me lève ensuite pour regarder par la fenêtre. Les nuage bouge assez vite ,sûrement à cause du fait que le vaisseau se déplace ! On voit en bas la terre et les arbres. Je découvre avec émerveillement des paysages que je ne connais pas ! Soudain, un cour d’eau apparaît et je me dis que nous n’allons sûrement pas tarder à nous poser.
Comme pour répondre à ma question, je sens le vaisseau ralentir et je vois l’eau se rapprocher et une chose qui est sur, c’est que le cours d’eau est bien plus grand que je ne le pensais ! Plus l’appareil se rapproche du sol et plus j’en vois l’immensité ! Jamais encore je n’ai vu une étendue d’eau aussi importante ! Cela doit sans doute être un lac ou peut-être la mer. Papa m’en a parler une fois...
Soudain, une violente secousse me fait perdre l’équilibre. Et je me retrouve par terre ! Quand je me relève, je me mets à nouveau à la fenêtre et je vois que le vaisseau s'est enfin posé sur l’herbe ! Je vois une immense prairie à perte de vue et l’herbe est si verte ! De ma fenêtre, je peux apercevoir un petit peu d’eau. Je suis folle de joie à l'idée de pouvoir contempler durant plusieurs jours la nature d'aussi près ! Je trépigne d’impatience de pouvoir sortir de là ! Je me dirige vers la porte de chambre mais j’ai beau appuyer sur le bouton noir, elle ne s’ouvre pas ! On doit sûrement être encore en verrouillage forcé ! Je fini par retourner près de la fenêtre et je m’assoie par terre pour observer le paysage ! La tête appuyée contre la fenêtre, je me perds dans la contemplation des lieux.
- J'aurais du me douter que je te retrouverai contre la fenêtre !
Lucas vient d’ouvrir la porte de ma chambre ! Je me relève rapidement. Enfin je vais pouvoir sortir ! Je m’approche de la porte ou il se tient toujours et je le pousse gentiment pour sortir de la pièce.
- Et ou comptes-tu aller comme ça ? me demande-t-il.
- A votre avis ? Dehors !
- Il en est hors de question ! La zone n’est pas encore sécurisée ! Il y aura peut être des sorties mais elles ne sont pas prévues pour tout de suite...
- Quoi ? On va avoir tout ça sous les yeux juste à porté de main et on ne pourra même pas y aller ! Mais ça va être encore pire que vu d’en haut !
Je suis complètement dépitée ! Les hommes eux bien sûr auront la chance de pouvoir se rendre dehors quand bon leur semblera ! Je fais demi tour et regagne ma chambre furieuse.
- Bin qu'est ce que tu fais ? demande Lucas étonnait.
- Et bien je rentre, puisqu’il n’y a rien de plus intéressant à faire !
- Oh, madame fait un caprice ! Je ne m’attendais pas à ça de toi ! C est dommage ça gâche un peu ton charme !
Et il part en riant pour aller ouvrir aux autres femmes tout en laissant ma chambre grande ouverte !
- Quel sale type arrogant ! On dirait que ça l’amuse de se moquer de moi !
- De qui tu parles ? s'informe Kyara en rentrant dans ma chambre.
- Mais voyons, de qui pourrait elle bien parler, dit Magda en rentrant elle aussi dans la pièce. Mais du seul, de l’unique ! Lucas ! dit-elle en papillonnant des yeux.
- Pourquoi tu dis ça sur ce ton là ? lui demandé-je agacée.
Mes amies rigolent, tout en s’asseyant sur mon lit.
- Mais parce qu’il s'est peut-être passé ce qu’il s'est passé dans la salle de jeu mais on pense que ce garçon ne te laisse pas indifférente ! répond Magda.
- N'importe quoi ! Mon cœur bat pour Marcial, vous le savez très bien !
- Oui bien sûr ! Tu te souviens ? On en parle si souvent de... Comment dis-tu déjà ? Marcial ? réplique Kyara.
- En tous les cas une chose est sur, c’est que lui, tu ne le laisse pas indifférent ! poursuit Magda.
- Vous dites des sottises. C’est le fait de vivre enfermé qui vous fait dérailler.
- Bien sur ! C’est nous qui déraillons. C'est d’ailleurs pour ça que tu es la première à avoir eu la porte de chambre ouverte alors que ta chambre n’est pas la première en rentrant dans le quartier. renchéri Kyara.
- Bon ! On peut parler d’autre chose ou vous allez continué à parler de lui ? Sinon je m’en vais !
- Tu n’ira pas bien loin, puisqu’on est assignée au quartier des femmes pour la journée voir plus selon les ordres du commandant... m’apprend Magda.
- Quoi ?
Je bondis sur mes pieds et Je vais voir sur la place ! Effectivement, les portes sont fermés et seul N°2 monte la garde !
- Ils se moquent de nous ? On a toute cette étendu devant nous et on nous cloisonne un peu plus ! Alors là, je suis vraiment déçue ! m'exclamé-je dépitée.
- Oh ! Non ! La pauvre Xélia est déçue ! Quelle tristesse ! Vite il faudrait la réconforter ! Appelons son ami d’enfance N °5 ! Ah mais non, je suis bête il est puni ! siffle Magali d'une voix théâtrale.
Je me retourne et vois passer cette pimbèche en mimant d’un air dramatique sa tirade.
Je n’en reviens pas. Comment sait-elle pour N °5 et moi ? Il faudra que j’éclaircisse certains points avec elle. Elle m’a un peu plus énervée et maintenant, je n’ai qu’une envie, taper sur quelque chose ! Kyara pose sa main sur mon épaule et me dit :
- Laisse tomber, elle n’en vaut même pas la peine. Et puis il est l’heure de manger allons au réfectoire.
- Oui c’est ça, allons manger puisqu’il n’y a que ça a faire ! dis-je en bougonnant.
Après le repas, je prends le chemin de ma fenêtre préféré dans le quartier des femmes et je m’installe afin de contempler le paysage. Quelle n'est pas ma surprise quand je vois l’immense étendue d'eau à perte de vue ! C’est juste magique tout ce bleu ! Le ciel ce confond presque avec l’eau si bien qu'on a du mal à définir ou commence l'un et ou fini l'autre. Sur l'eau le soleil se reflète et des milliers de diamants semble flotter à la surface. Mes yeux s'arrachent à se spectacle et vont vers le bas et je vois que les hommes s’affairaient déjà en autour du vaisseau. Je râle de voir qu’ils pouvent profiter du grand air ainsi que du soleil pendant que nous sommes enfermées dans ce vaisseau beaucoup trop calme et trop blanc.
Je les regarde s’activer, sortir des tuyaux et les brancher au vaisseau à divers endroit. Puis deux hommes que je ne reconnais pas tout de suite commencent à se déshabiller ! La bienséance voudrait que je détourne les yeux ou que je quitte la fenêtre pour ne pas les regarder mais je ne réussi pas à le faire et continue de les observer. Les deux hommes sont à présent torse nu et je dois bien avouer qu'ils ont une musculature impressionnante ! Leurs muscles luisent au soleil avec leur transpiration. Instinctivement, je me rapproche un peu plus de la fenêtre pour mieux voir. Les deux hommes attrapent à présent chacun un tuyau et commencent à avancer dans l’eau. La manœuvre doit être difficile car je les vois forcer pour arriver à faire suivre les tuyaux derrière eux. Ils arrivent à un endroit où ils ont de l’eau presque jusqu’aux épaules puis ils plongent dans l’eau. Au bout d’un moment qui me semble durer une éternité, je les vois enfin remonter à la surface. Automatiquement je reprends une grande inspiration, je ne me suis même pas rendue compte que j'ai retenue ma respiration durant toute leur plongé. Ils ont du aller déposer les tuyaux au font de l'eau car ils ont les mains libre à présent. Je continue d'observer les deux hommes qui à présent s’amusent dans l’eau. Après quelques minutes, ils regagnent la rive.
Quand ils sortent de l’eau, ils sont à présent non loin de ma fenêtre et je reconnais enfin les deux nageurs. Il s'agit de Stéphane et de Lucas. Mes yeux s’attardent sur ce dernier. Son corps est musclé et sa peau brille au soleil ! Elle parait si douce que j’imagine ma main passer lentement sur son corps. Je suis en pleine contemplation lorsque je me rends compte qu’il lève la tête vers ma fenêtre ! Je tente de reculer mais c’est trop tard, il m’a vu ! Il montre du doigt la fenêtre ou je suis tout en disant un truc à Stéphane. Ce dernier lève la tête et me fait un grand signe en rigolant ! Je suis morte de honte d’être prise en train de les regarder et Je reste pétrifiée. Je ne peux plus reculer. Je suis là à les regarder bêtement sans savoir ou me mettre et j’en rage au font de moi de ne plus pouvoir bouger…
Stéphane se penche pour ramasser ses affaires puis après avoir fait un dernier signe dans ma direction, il part rejoindre un groupe d’homme un peu plus loin. Lucas lui continu de me regarder mais ce coup-ci, son regard est plus doux qu’auparavant ! Il se baisse ramasse quelque chose qu’il porte à son nez puis, il le tend dans ma direction. Je crois reconnaître une fleur. Il la ressent une nouvelle fois puis la glisse dans la poche de sa veste qu’il est en train de remettre. Puis il me fait un signe, avant de partir rejoindre les autres.
Décidément, ce garçon est vraiment changeant ! Et il m’intrigue vraiment de plus en plus ! Enfin la tension dans mon corps redescend et je peux enfin retrouver l’usage de mes jambes. Je m’éloigné de mon observatoire et vais rejoindre mes amies qui comme à leur habitude sont en train de jouer près de la fontaine.
- Tu as vue des choses intéressantes de ta fenêtre ? s'informe Kyara sans lever la tête de son jeu.
Je rougi un peux mais heureusement, mes amies ne me regardent pas...
- Heu ! Non, sans plus, ils sont en train de préparer les tuyaux pour aspirer l’eau je pense.
- Moi de ma fenêtre de chambre, j’ai vue la mise à l’eau des tuyaux et pas que ! annonce Magali. Et c’était plutôt intéressant ! J’ai vu Stéphane et Lucas se déshabiller entièrement pour plonger à l'eau ! Et en sortant, chacun m’a salué et Lucas m’a même cueillis une fleur avant de la glisser dans la poche de sa veste !
Toutes les filles ce sont rapprochées d’elle pour ne pas perdre une miette de son récit ! Satisfaite de l'attention qu'on lui porte, cette vipère poursuit :
- Je dois dire que ces hommes sont plutôt bien musclé ! Dommage que vous ayez tout loupé ! Mais bon, c’est normal, vous jouez à des jeux de bébé ! Vous n’êtes pas prête pour vous comporter comme des grandes avec de vrais hommes ! Moi par contre, y a pas de soucis ! Je joue avec eux quand ils veulent !
- Mais arrête toi un peu avec ta langue de vipère ! Si tu as vu ça, c’est surtout que tu étais toute seule comme d’habitude ! Tu es tellement pénible et imbu de ta personne que plus personne ne désir passer du temps avec toi ! lui dis-je.
- Tu es jalouse ma pauvre fille ! Tout ça parce que tu as tout loupé comme le soir du bal ! réplique-t-elle.
- Si tu le dis... C’est sûrement que tu as raison Magali. Et je ne voudrais pas briser l’image que tu as de toi... Tu es tellement adulée pour tout ce que tu représentes !
- Rira bien qui rira la dernière ! On en reparlera le jour du choix final...
Elle tourne les talons et retourne seule dans sa chambre. Une fois qu’elle n’est plus en vu, toute la pièce ce détend à nouveau. Elle a le don de mettre tout le monde sur les nerfs et je trouve ça agaçant et triste aussi, car elle ne se rend même pas compte que tout le monde la déteste !
Je m’assoie pour regarder la fin de la partie d'échec, tout en repensant au récit que cette vipère vient de faire ! Les garçons ne m’ont peut-être pas vu finalement et Lucas c’est sûrement adressait à elle pour la fleur et le sourire... après tout, nous nous sommes encore querellés ce matin ! Je rage au fond de moi car elle a réussi à créer un doute et Je suis à présent jalouse que Lucas puisse s’intéresser à elle ! Décidément, je ne comprends plus rien à mon ressenti vis-à-vis de ce garçon.
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