attente
Cela fait plusieurs jours maintenant que le message du futur a été reçu ! Mais depuis, plus de nouvelles. Pourtant le sujet est présent sur toutes les bouches. La nouvelle c'est vite répandu dans le quartier des femmes et chacune y va bon train dans les ragots.
Lucas est très peu présent à l'appartement. Il m'a dit ne pas vouloir trop me laisser seule mais il part avant que je ne me réveille le matin, rentre de temps en temps le midi et repart sitôt qu'il avait fini le repas puis, il revient le soir à la nuit tombée. Il me demande si cela ne me dérange pas. Je réponds toujours que non car je vois bien qu'il ne veut louper pour rien au monde ce qu'il se passe dans la salle de contrôle ! Mais en réalité, cette situation me pèse énormément. Moi qui pensais me sentir moins seule une fois mariée à l'homme que j'aime, je me sens encore plus prisonnière qu'avant. Je reste à l'attendre dans l'appartement, ne sortant que rarement sapeur de louper l'un de ses passages éclaire.
- Tu te rends compte ? Ils ont carrément repoussé le mariage ! dit Kyara effondrée.
- Ce n'est pas possible ! Mais pourquoi ? réponds-je en revenant à la réalité.
Sa phrase m'a sortie de mes pensées. Mais qu'ont donc tous les Futuriens, ils perdent complètement la tête depuis ce message ! Pourtant Marc et Stéphane étaient pressés de se marier avant tout çà !
- Ils ne veulent pas prendre le risque que le message arrive durant l'une des cérémonies ! répond mon amie.
- C'est sûrement ce qu'ils ont trouvé de mieux comme excuse pour éviter d'avoir à vous faire l'amour! siffle Magali en passant à côté de nous.
- Oh toi la ferme ! crie Kyara.
- Tu sais à qui tu parles ? dit Magali en se retournant et se rapprochant de nous avec son air suffisant.
- Oui, à une dévergondée qui ne sait pas se tenir et qui me donne la nausée rien que lorsque je pose mon regard sur elle ! répond Kyara sur le même ton.
Je n'en reviens pas ! Mon amie si calme et posée est en train de se lâcher complètement.
- Ma pauvre fille ! Ce que tu me dis là ne m'atteins pas. Mais sache que moi, je suis la femme d'un Futurien que je porterai bientôt en moi l'un des prochains Futurien et que donc, tu me dois le respect ! Je vais passer pour aujourd'hui sur ton manque de respect mais sache à l'avenir que pour le moment, tu n'es rien et que tu ne seras sans doute jamais rien ! Si la réponse arrive et que le lien avec le futur est rétabli, tu ne crois quand même pas qu'il va se faire suer à épouser une fille aussi insignifiant que toi, alors qu'il pourra avoir mieux dans le futur ?
Kyara est choquée par les propos de Magali et ne dit plus rien ! Mon cœur s'emballe, je ne peux laisser mon amie se faire traiter ainsi sans rien dire.
- Ça suffit maintenant Magali ! Tu devrais avoir honte de te comporter de la sorte ! Tu es loin d'être une princesse. Le fait d'être l'épouse d'un Futurien ne fait pas de toi un être supérieur loin de là même ! Alors si tu n'as rien de gentil à dire, tu ferais mieux de passer ton chemin à l'avenir !
A la fin de ma phrase, des applaudissements fusent dans le quartier des femmes et même du haut du quartier supérieur ! Tout le monde nous regarde.
- Tu me le payera ça ! siffle Magali en faisant volte face pour regagner un coin du vaisseau ou elle sera moins exposé.
- Allez Kyara, ne l'écoute pas ! Elle ne mérite pas que tu donnes du poids à ses paroles ! Le mariage arrivera tu verras, dis-je en la prenant par la main.
- Kyara ? Qui a-t-il ? demande Marc en arrivant dans le quartier des femmes. J'ai entendu des éclats de voix.
- Rien, juste Magali qui fait encore des siennes, répond Kyara doucement en baissant la tête.
Il lui soulève le visage avec l'index et lui dit :
- Ne la laisse pas te déstabiliser mon cœur le mariage aura lieu très bientôt.
- C'est vrai ? Tu voudras toujours de moi, même si vous arrivez à reprendre contact avec le futur ? demande-t-elle pleine d'espoir.
- Oui, je te le promet. Pourquoi ne voudrai-je plus de toi ? Je ne veux pas d'une vie sans toi !
- Vous avez eu du nouveau ?
Il a l'air un peu pensif avant de répondre :
- Non pas vraiment.
Durant cet échange, je me suis un peu mise en retrait. Je suis gênée de me retrouver avec eux durant cet échange. Je comprends mon amie qui a besoin d'avoir un peu d'intimité.
- Ça va Xélia ? demande Marc en prenant conscience de ma présence.
- Oui, mais je vais vous laisser, je suppose que Lucas doit avoir finit.
- Non, il en a encore pour un moment.
- Ce n'est pas grave, je vais aller l'attendre chez nous. A plus tard.
Je reprends le chemin de notre appartement tranquillement. Quand brusquement, je suis percutée dans le dos et Je vais taper la tête contre le mur.
- Tu te prends pour qui de m'humilier de la sorte devant tout le monde ?
Je me frotte le visage. J'ai cogné la tête assez fort contre le mur. Je me retourne pour faire face à Magali.
- Non mais ça va pas la tête ? Tu m'as fais mal ! Je ne t'ai pas ridiculisé, j'ai juste pris la défense de mon amie ! Et toi, il faudrait que tu redescendes un peu sur terre car tu te prends trop pour une princesse. Alors pour ma joue, on va dire que tu as trébuché mais ne t'avise jamais de recommencer car la prochaine fois, ça ne sera pas pareil ! Tu ne sais pas vraiment à qui tu as à faire !
Sur ces mots, je ne la laisse pas répondre et je quitte la passerelle en la bousculant.
Arrivée dans ma chambre je suis folle de rage. Lucas n'est pas encore rentré, j'en profite pour aller voir mon visage dans la glace. Quand je vois mon reflet, je ne peux réprimer un petit cri. Ma joue qui me fait un mal chien est déjà tuméfié, je vais avoir du mal à dissimuler ça à Lucas. Ma colère n'en est que plus élevée. Pour me calmer, je décide de prendre une douche.
Une fois prise, ma colère est légèrement retombée. Lucas n'est toujours pas revenu malgré l'heure tardive par rapport aux autres jours. Je décide de m'installer sur le canapé sous la couverture. Je ne veux pas aller me coucher sans lui. Je me cale la joue sur un coussin pour éviter que Lucas ne la voit en rentrant. Il m'a montré comment allumer la télévision du coup, je me met un film en l'attendant mais la fatigue me gagne et je finis par m'endormir.
- Xélia, mon amour, que fais-tu sur le canapé ? Tu serais mieux dans le lit pour dormir, dit doucement Lucas en me caressant les cheveux.
- Je ne veux pas dormir dans le lit sans toi, grommelais-je dans mon sommeil.
- Allez, viens là.
Il me prend dans ses bras et je me laisse aller complètement contre lui. Je le sens m'embrasser les cheveux puis, il me dépose doucement dans le lit. Il me couvre avec les drap avant de me dire :
- Je vais me laver et j'arrive.
Je suis si fatiguée que je me rendors directement. Je ne le sens même pas se mettre dans les draps contre moi. Au matin, la lumière du jour nous réveille.
- Bonjour mon amour, dit Lucas en grognant.
Il se penche sur moi et m'embrasse. Ses lèvres sur ma joue se posent délicatement mais je sursaute malgré tout.
- Qui a-t-il? demande-t-il ce coup si totalement réveillé.
- Rien !
- Je vois bien que non.
Il me fait tourner lentement le visage et lorsqu'il voit ma joue il me dit :
- Mais qu'as tu fais Xélia ?
- Rien, ce n'est pas grave. J'ai trébuché par maladresse hier et je me suis cognée à la joue.
Je ne veux pas dire ce qu'il s'est exactement passer à Lucas car je ne veux pas que la situation dégénère.
- Pourquoi tu ne m'as rien dit hier soir ?
- Je n'y pensais plus c'est tout. Aller viens, allons déjeuner et raconte moi un peu ta journée.
Je me lève et me dirige dans le salon. Je suis en train de tout préparer quand il me prend par la taille et me fait pivoter face à lui.
- Je suis désolé de te délaisser comme ça ces dernier temps, montre moi un peu ton visage.
Il souleva mon visage et grimace en voyant ma joue.
- Tu ne t'es pas loupé ! Comment tu t'y es pris ?
- Maladresse, éludai-je. Aller, installe toi et raconte moi ta journée qui doit être bien plus intéressante que mon inactivité ici.
- Nous sommes en train de remettre en marche notre mini machine spacio-temporelle. dit-il en s'installant.
- Vous comptez repartir ?
- Non, pas tout de suite du moins. En fait, on a du mal à communiquer avec les ordinateurs. Du coup, on se dit qu'en remettant en marche cette machine, qui s'est un peu dégradée avec les années, on pourra peut-être communiquer d'une manière différente.
- Ah d'accord. Tu sais, je suis un peu septique sur le bienfait de renouer avec le futur. Je ne le vois pas forcément d'un très bon oeil.
- Ne t'inquiète pas, nous prenons toutes les mesures de sécurité qu'il faut ! dit-il en me caressant la main.
- Et aujourd'hui tu as quoi de prévu ?
- Et bien malheureusement ma belle, je dois retourner aider à la remise en fonction de la machine et dès ce matin.
Sur ces mots, il se lève fait le tour de la table et m'embrasse tendrement avant de prendre un morceau de pain sur la table.
- Fait attention à toi aujourd'hui ma belle, ça ne me plaît pas de te voir ainsi !
- Pourquoi, tu me trouves moins désirable ?
- Absolument pas. Je dirais même que ça me donne encore plus envie de te faire l'amour mais malheureusement, je n'ai pas le temps ce matin ! Mais je m'en occuperai en rentrant ce soir ! répond-il d'un air malicieux.
- Tu ne rentres pas à midi ? demandai-je déçue.
- Non, je suis désolé. Mais je te promet que je me ferais pardonner.
Il m'embrasse à nouveau et part d'un pas rapide rejoindre les autres hommes pour réparer leur fameuse machine.
Ne voulant pas exhiber mon visage à tout le vaisseau, je décide de rester dans l'appartement. La journée promet d'être très longue. Je prends le temps de débarrasser la table puis je vais m'occuper de ranger la chambre. Mais une fois l'appartement remis en ordre, il est seulement dix heure du matin. Je retourne dans le salon et après avoir tourné un moment dans la pièce je finis par m'assoir sur le canapé et je me mets à lire un livre que j'ai emprunté dans la salle de jeu.
Cela fait un petit moment que je suis tranquillement allongée quand la porte de l'appartement s'ouvre à la volée. Je suis tellement surprise que j'en échappe mon livre en regardant qui s'introduit comme cela dans l'appartement.
Et c'est Lucas fou de rage que je vois avancer vers moi !
- Mais qui a-t-il ? demandai-je en me levant paniquée.
- Pourquoi tu m'as menti ? demande-t-il en me rejoignant.
- Quoi ? Qu'est ce que tu dis ?
- J ai trouvé ton explication peu convaincante ce matin ! J'ai décidé de revisionner rapidement les bandes d'enregistrement du vaisseau d'hier ! Chose que je suis obligé de faire régulièrement depuis que tu es ici ! Et je n'apprécie pas du tout ce que j'ai vu !
- J'espère que tu n'es pas aller voir qui que ce soit ? Car si j'ai décidé de ne rien dire, c'est que j'ai mes raisons !
- Je n'ai encore vu personne, je suis directement venu te retrouver quand j'ai vu ça sur l'écran !
Il me caresse la joue doucement mais je sens sa tension.
- Je suis grande tu sais ! Je me gère toute seule.
- Ça ne me plaît pas. Putain mais cette fille c'est du venin à l'état pur !
- Tu as raison mais tu sais, la roue tourne et un jour sa méchanceté la perdra. Ne t'inquiète pas, je ne suis pas du genre à me laissais faire ou me laisser intimider.
Retourne avec ta machine et ne perd pas ton temps pour elle !
- C'est pas pour elle que je suis revenu mais pour toi ! Et je vais même rester avec toi cette après-midi ! Qu'est ce que tu voudrais faire ? demande-t-il.
- Si tu savais...
- Et bien dit moi ?
Je regarde la fenêtre avec un petit sourire. Il regarde à son tour dans la même direction puis il me dit :
- J'ai compris. Écoute, je vais faire un effort. Mais promet moi de m'écouter et d'être prudente !
- Oh c'est vrai ?
- Oui, mais il va falloir te couvrir. Je vais te regarder voir si tu arrives à partir et dès que tu seras partie je sortirais pour te rejoindre.
- Oh tu ne peux pas me faire plus plaisir ! dis-je en l'embrassant.
Rapidement, je parts dans la chambre pour me couvrir. Je suis en train de m'installer sur le lit quand je vois Lucas me regarder depuis la porte de la chambre.
- Quoi ?
- Rien. Je regarde comme tu es belle et comme tu rayonnes quand il s'agit de sortir... Je prends conscience qu'ici, entre ces murs, tu te fane d'être cloîtré...
- Mais non, ne t'inquiète pas.
Il n'a pas tout à fait tort mais je ne veux pas le blesser.
- Aller je lis ce conte et tu verras ça va vite arriver.
Il s'approche du lit et s'intalle près de moi.
- Je ne suis pas rassuré de te voir faire ça !
- N'ait pas peur, il ne m'arrivera rien. Retrouve moi dans la forêt à proximité du village en allant vers le nord du cloché de l'église ! C'est par là-bas que j'atterris à chaque fois.
-Ok, à tout à l'heure mon amour, dit-il en m'embrassant.
J'ouvre mon livre et je commence à lire une histoire. Très vite, je sombre dans un profond sommeil.
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