Chapitre 5.2

Alors que je souriais toujours comme une idiote, une bise glaciale me surprit une fois arrivée devant l'ascenseur de la SkyStation. Je frissonnai, passai ma main devant le détecteur et attendis patiemment. Cette fin d'après-midi m'avait totalement chamboulée et j'avais été étonnée de découvrir cette facette particulière de la personnalité de Kaden. Je n'aurais jamais deviné qu'il était un homme aussi altruiste. Avec lui, je m'étais sentie libre. Pourtant, je n'oubliais pas les quelques détails qui avaient éveillé mes soupçons et me promis de faire mes recherches.

Un bip sonore se déclencha et la cabine s'ouvrit. Elle était vide. Je plaçai une main dans ma poche et soupirai de soulagement en sentant le contact froid de mon collier. J'entrai dans l'habitacle moderne et en sortis une fois arrivée dans le grand hall de la station. Il y avait beaucoup moins de passagers à cette heure tardive de la journée et cela me permit de me poser tranquillement sur un siège et de réfléchir à tout ce qu'il s'était passé. Un homme d'une vingtaine d'années vint s'asseoir près de moi en me souriant. Il me lança un regard étrange et me demanda mon prénom. Pensait-il réellement qu'il suffisait d'un sourire pour me faire chavirer ? Ma propre réflexion me tira une grimace. Le simple sourire de Kaden avait suffi à me rendre folle de lui, sans que je sache pourquoi.

J'évacuai la tension qui s'était accumulée au fond de moi en secouant doucement mes épaules et refusai d'engager la conversation avec le jeune homme près de moi. J'attrapai ensuite mon holophone et sonnai à Jase pour lui expliquer que je rentrerai bientôt. Heureusement pour moi, il avait gardé son calme et n'était pas parti comme une furie pour venir me chercher. Je contactai ensuite Jesse qui attendait avec impatience que je lui raconte mon rendez-vous. Je n'entrai pas dans les détails, mais promis de tout lui expliquer plus tard.

Une voix robotisée m'informa que mon SkyTrain entrait en gare une dizaine de minutes plus tard et je me dirigeai vers les portes coulissantes. Je ne pus m'empêcher de jeter un coup d'œil vers le bas et déglutis difficilement. Je n'avais jamais aimé être en hauteur. J'entrai rapidement dans la navette pour éviter de regarder à nouveau le gouffre sous mes pieds et m'assis dos aux fenêtres. Cette sensation de vide persistait et cela ne faisait qu'augmenter mon stress. Je serrai la mâchoire et posai mes poings serrés sur mes cuisses tout en fermant les yeux. Quand j'avais pris le SkyTrain avec Kaden, je n'avais pas eu peur...

Une fois le trajet du retour effectué, j'aperçus mon frère m'attendre devant le seuil de notre maison. Il était assis nonchalamment sur le vieux rocking-chair que maman avait absolument tenu à acheter alors qu'on le trouvait tous hideux. Il se balançait lentement d'avant en arrière, ses bras battant dans le vide. Il dormait. Ses lunettes de soleil et ses cheveux ébouriffés lui donnaient un air de mauvais garçon, mais pas autant que Kaden. Lui, il avait cette apparence, cette force inexplicable qui se dégageait de son corps... C'était à n'y rien comprendre.

Je m'approchai doucement des marches en bois et tentai de les monter sans faire de bruit. Je savais que Jase me ferait des remarques et je n'avais pas envie de me disputer avec lui. Pas maintenant. On avait une traque à préparer et des tas de dossiers à éplucher. Telle une ombre, je me mouvais avec grâce jusqu'à la porte. Mon frère était toujours endormi et un pincement au cœur me surprit. Sous ses lunettes, on pouvait deviner d'énormes cernes et ce fut à ce moment précis, ma main sur la poignée à empreintes digitales, que je me rendis compte qu'il était aussi très pâle. Il devait être épuisé à force de chercher encore et encore des informations sur le Teria tandis que moi, je passais du bon temps avec un garçon avec lequel je n'avais aucun avenir possible. Sauf s'il était un Chasseur. Je tentai d'ignorer ce sentiment de culpabilité qui me prenait aux tripes et m'apprêtai à rentrer lorsque mon frère m'interpella :

« Tu étais où, Lili ? »

Sa voix rauque et ensommeillée me confirma qu'il s'était assoupi depuis un moment et je grimaçai en imaginant déjà la conversation animée que nous allions avoir. Je me retournai, un sourire timide sur les lèvres, faisant les yeux doux. Jase détourna le regard pour ne pas se laisser avoir et se contenta d'observer l'horizon, ses yeux fatigués et ses traits tirés luisant aux dernières lueurs du soleil.

« Je t'avais dit que j'avais un rendez-vous, commençai-je calmement.

— Avec un garçon ? »

Son ton semblait inquisiteur. Il était vrai que j'avais omis de lui préciser certains détails. Je me mordis la langue pour m'empêcher de lancer toutes les répliques sarcastiques qui me venaient à l'esprit et qui ne feraient qu'empirer mon cas. Le feu me monta aux joues et je me mis à me dandiner sur place.

« Avais-tu rendez-vous avec un simple garçon, oui ou non ? répéta-t-il en se postant devant moi, me toisant de toute sa hauteur. »

Il avait insisté sur le mot « simple » pour bien me faire comprendre ce qu'il entendait par là. Je fuis son regard et reculai légèrement. Mes joues rougirent de plus belle et je repris, la voix tremblante :

« Oui. Oui, je suis sortie avec quelqu'un de normal, de simple, comme tu dis.

— Lili, tu sais bien... »

Il ferma les yeux et passa une main sur son visage. Il semblait totalement désemparé et je tendis la main pour le réconforter. Mais avant que je ne puisse le toucher, il s'empara de mon poignet et me regarda durement. Je me sentis coupable de tous les tracas que je lui avais causés. J'étais totalement perdue. Depuis mon entrevue avec Monsieur Reichd, je ne savais plus qui croire, que faire, qui aimer... Avais-je le droit de sortir avec un simple humain ? Est-ce que traquer des extraterrestres qui n'avaient commis aucun crime dans le seul but de les analyser et de coloniser leur planète était considéré comme « bien » ? Finalement, étions-nous les méchants ou bien les gentils ?

Jase sentit mon désarroi et sa voix s'adoucit :

« Lili, je ne dis pas ça méchamment. Tu connais les règles et je ne veux pas que tu t'attaches à quelqu'un qu'il t'ait interdit d'aimer. Je veux te protéger. Tu dois comprendre que...

— Non ! le coupai-je, ne voulant pas en entendre plus. »

Ses yeux s'écarquillèrent sous l'effet de la surprise et une larme coula doucement sur ma joue. Je m'empressai de l'essuyer à la hâte. Au fond de moi, je savais qu'il avait raison. Mais je ne voulais pas l'entendre.

« C'est la première fois qu'un garçon s'intéresse à moi. Tu comprends ? Je connais le code d'honneur des Chasseurs. Je sais que je ne peux pas envisager un avenir avec lui, concédai-je en omettant de lui faire part de mes soupçons quant à la nature de Kaden tant que je n'avais pas la certitude qu'il était bien des nôtres. Mais j'ai besoin de ça en ce moment parce que je ne sais plus du tout où j'en suis depuis que j'ai vu Reichd et qu'il nous a assigné cette mission... Alors, laisse-moi être heureuse pour une fois, d'accord ?

— Mais enfin, Lili ! Tu es heureuse, rétorqua-t-il en me prenant par les épaules et en me secouant doucement. Tu n'as pas besoin d'un garçon pour ça. Tu es à ta place, ici. Tu es née pour être Chasseuse. Tu aimes t'entraîner, te battre... Pourquoi doutes-tu dans ce cas ? C'est ce gars-là qui te retourne le cerveau, c'est ça ?

— Je pensais que j'étais heureuse, déclarai-je, la voix grondante, m'engouffrant dans des mauvaises pensées qui surgissaient soudainement. Je n'ai jamais rien connu d'autre que la vie de Chasseuse. Et ce que Monsieur Reichd m'a dit la dernière fois... Ça ne fait pas partie de mes principes et tu le sais bien.

— Nous ne sommes pas là pour avoir des principes, me sermonna-t-il, ses yeux bleus me lançant des éclairs. La BPP nous dit quelque chose, nous le faisons, Lili. Tu sais très bien que c'est à cause de cela que papa et maman se sont faits...

— Tais-toi, le coupai-je sèchement, les joues inondées de larmes. Ne dis pas un mot de plus, Jase. »

Je me dégageai de son emprise et me dirigeai à l'intérieur, enfonçant presque la porte au passage. Je ne voulais pas l'entendre dire la vérité. Je ne voulais pas qu'il parle de nos parents. La blessure était encore trop fraîche. Lui, il avait vécu plus de temps avec eux. Il avait eu la chance de fréquenter une école humaine. Il s'était fait des amis. Il avait connu autre chose que les combats et les entraînements à longueur de journée, isolé du reste du monde. Moi, j'avais grandi dans un centre où l'on entraînait les Chasseurs comme des machines de guerre. Je n'avais presque pas de souvenirs de mes parents et je n'avais pas eu cette chance de pouvoir découvrir le monde extérieur.

Il me suivit et claqua la porte à son tour. Je l'ignorai et ouvris le frigo pour en sortir une pomme et une canette de boisson énergisante tandis qu'il s'appuya de manière nonchalante sur le plan de travail. Son attitude détachée me donna des envies de meurtres et la canette que je tenais explosa littéralement dans mes mains. Je jurai et balançai la canette écrabouillée dans l'évier, laissant des petits robots se charger du nettoyage. Je pris une seconde boisson énergisante et tentai de l'ouvrir sans arracher le dessus. Quand j'étais triste ou contrariée, j'avais du mal à contenir ma force.

Jase esquissa un sourire et je serrai encore plus les dents. Il verra s'il rigolera encore demain matin à l'entraînement...

« Tu es trop susceptible, crevette. »

Je lui jetai ma pomme au visage et il la rattrapa aisément au vol. Je pris alors la première chose qui se trouvait sur le plan de travail et le lui lançai. Étant trop occupé à rattraper ma pomme, Jase se prit une planche à pain en bois dans la figure. Comme quoi, avoir une force décuplée pouvait avoir ses bons côtés. La violence du choc le fit tituber de quelques pas et je souris en vidant le contenu de ma canette d'un coup.

« Tu sais très bien que je n'aime parler ni de ma vie privée, ni des... des parents. Donc je n'ai clairement pas envie de parler de ça avec toi, d'accord ? dis-je sérieusement et en séchant mes larmes. Surtout maintenant. Tu as raison sur toute la ligne, mais je n'ai pas envie de l'entendre pour le moment. Je te promets juste d'être vigilante avec ce garçon. Il me plaît, mais c'est tout, me mentis-je à moi-même. Je passe du bon temps. Et surtout, ne m'appelle pas crevette, ajoutai-je en le pointant du doigt, essayant de paraître menaçante. »

Il me regarda à travers ses longs cils blonds. Ses yeux aussi bleus que les miens me scrutèrent et il finit par hocher la tête en soupirant.

« Je suis désolé pour tout à l'heure. J'ai été trop loin. Et, ajouta-t-il en levant les mains en l'air, je suis d'accord pour que tu fréquentes cet idiot, mais j'aimerais mener mes recherches avant que tu ne le revoies. Comme ça, je suis certain que tu es en sécurité. »

Je déglutis bruyamment. Je voulais être la première à déterminer la nature exacte de Kaden.

« Alors, premièrement, il n'est pas idiot, répondis-je en souriant, ma colère s'étant dissipée. Et deuxièmement, je comptais le faire moi-même, ne t'inquiète pas. J'ai été à bonne école. »

Il sourit et me fit ensuite signe de le suivre à l'étage. D'abord surprise, je rattrapai la planche qu'il me lança à toute vitesse et la déposai à sa place sur le plan de travail. Je le suivis et me retrouvai dans une salle vide d'un blanc immaculé. Après avoir appuyé sur un interrupteur, la pièce changea du tout au tout et laissa place à une véritable salle de réunion. Deux grands bureaux en métal accompagnés de deux ordinateurs démesurément grands trônaient au centre de la pièce tandis que des étagères couvraient le mur du fond. Un écran translucide était fixé au mur de gauche et un mini écran était incrusté dans le mur de droite. Une fois le camouflage entièrement désactivé, Jase s'assit derrière un des ordinateurs. Je me dirigeai vers mon bureau et m'installai sur ma chaise. Mon frère alluma le petit écran de droite et un visage au trait grossier s'y dessina.

« Bonjour ! Glad-y, pour vous servir ! s'exclama une voix informatisée. »

— Salut Glad-y ! dis-je en adressant un signe de la main à notre intelligence artificielle. »

Glad-y partit d'un rire et quitta le petit écran pour s'imposer sur celui de mon ordinateur.

« Comment vas-tu, Lili ? me demanda-t-elle.

— Bien et toi ? »

Elle se rapprocha dans mon écran, comme pour m'avouer un secret, et j'en fis de même.

« Cela fait maintenant quelque temps que ton frère passe ses journées entières seul ici et je me suis inquiétée pour lui, me murmura-t-elle. Je pense que sa santé mentale est... affaiblie ? Est-ce comme ça que vous dites les choses, vous, humains ? »

Les termes utilisés par Glad-y me firent rire. Étant une intelligence artificielle, elle ne comprenait pas très bien la notion de sentiment. C'était donc délicat pour elle de m'expliquer la situation. J'observai Jase qui s'affairait derrière son écran d'un air sérieux. Il fit glisser des fichiers de son ordinateur au grand écran translucide, mettant un terme à ma conversation avec Glad-y. C'était vrai que j'avais complètement délaissé mon rôle de Chasseuse ces derniers temps et je m'en voulais énormément. Surtout après m'être rendu compte de l'état de fatigue de Jase en rentrant. J'avais préféré me concentrer sur mes amis humains et puis, je m'étais laissée me morfondre pendant deux semaines à cause d'un simple garçon. Je comprenais mieux maintenant le comportement de mon frère vis-à-vis de mon rendez-vous.

J'attendis patiemment que Jase ait tout préparé et portai ma main à mon arme fétiche qui trônait sur la table. Cela faisait longtemps que je n'avais pas touché à mon Glock. Je me demandai d'ailleurs ce qu'il pouvait bien faire là. Son contact froid et lisse me rassura. Il fallait absolument que je m'enferme quelques heures dans la salle d'entraînement avant ce soir.

Glad-y m'observait toujours et attendait que je lui réponde. Je lui intimai de reprendre sa place sur le mur de droite, ce qu'elle fit, non sans paraître déçue. Je lui souris, cherchant à lui faire comprendre qu'on en parlerait plus tard si elle le souhaitait vraiment. Mon père avait réussi à créer cette intelligence artificielle lui-même dans les années 2135 et c'était sa plus grande fierté. Elle surveillait la maison et nous aidait pendant nos missions. Elle m'avait vu grandir et avait toujours été proche de moi. C'était la seule à qui je pouvais réellement me confier.

Je me tournai vers mon frère et regardai ce qu'il faisait. Des cartes et des fichiers d'analyse étaient étalés sur l'écran translucide et il y notait quelque chose que je ne parvenais pas à lire.

« Pourquoi m'as-tu emmené ici, au fait ? Que veux-tu me montrer ? demandai-je tout en ordonnant à Glad-y de consulter mes mails et de les classer pour me faciliter la tâche. »

Cela faisait plusieurs jours que je n'étais pas entrée dans le bureau et des tonnes de messages s'étaient accumulés dans ma boîte de réception. Jase m'ignora et se tourna vers la droite pour appeler Glad-y :

« Tu peux me trouver tous les renseignements possibles sur la planète F-Foxite ? »

— Tout de suite, Monsieur Clark ! »

Je levai les yeux au ciel. Glad-y avait toujours vouvoyé Jase pour des raisons que j'ignorais. J'en déduisis que le côté autoritaire de mon frère y était pour quelque chose.

Quelques secondes plus tard, Glad-y afficha des centaines de fichiers sur l'écran.

« Les Foxites habitent à vingt-deux années-lumière de notre planète, commença-t-elle de sa voix informatisée en affichant une minuscule planète jaune à l'écran. Ils visitent notre Terre depuis les années 30, continua-t-elle en faisant défiler des photos de navettes prises à différents endroits sur nos cinq continents. En 2132, ils ont voulu détruire notre planète. Depuis, personne n'en a plus jamais vus.

— Faux, Glad-y, rétorqua Jase.

— J'y viens, Monsieur Clark. Récemment, une habitante du Wisconsin s'est fait attaquer. Tout semble indiquer que les Foxites sont de retour.

— Mais nous étions persuadés qu'il s'agissait d'un Globalt et d'un Teria, m'exclamai-je.

— Tu l'avais dit toi-même. Il y avait autre chose. En fait, cela fait deux surprises, déclara Jase. On découvre une nouvelle espèce et, en plus, on apprend le retour des Foxites. C'est génial, non ? »

Un énorme sourire s'étirait sur son visage. Ses yeux bleus pétillaient de bonheur, comme ceux d'un enfant le jour du réveillon de Noël. Lui et moi n'avions manifestement pas la même définition du mot « génial ».

Les Foxites étaient dangereux. Bien plus que les Globalts, mais sûrement moins que les Terias. Il y avait donc eu trois individus, en plus de la victime, sur la scène du crime ce jour-là ? J'étais pourtant certaine que le mode opérateur de l'assassin était celui d'un Globalt. Alors, je ne voyais pas très bien ce que venaient faire les habitants de la planète F dans cette histoire. Perplexe, je continuai d'écouter Jase débiter tous les détails qu'il avait analysés ces derniers temps. Il m'expliqua avec entrain que le Foxite n'avait pas directement attaqué la victime mais qu'il se trouvait sur place tout de même. Des instruments mesurant les perturbations d'énergie avaient relevé son empreinte énergétique. Pour ce qui était du Globalt, d'autres Chasseurs s'en étaient chargés, ce qui me rendit triste. Des images de la scène de crime me revinrent en mémoire et je grimaçai. J'aurais aimé tuer moi-même cet extraterrestre pour venger cette pauvre femme...

Jase, toujours très concentré sur sa tâche, ne m'entendit pas demander à Glad-y de chercher des informations sur Kaden Brest. Je lui intimai de ne dévoiler les informations qu'à moi seule. Elle me le promit et s'activa. Jase me demanda ensuite si je validais son analyse et je hochai la tête :

« Effectivement, les documents que tu me montres-là ne trompent pas. Mais je me demande bien ce que faisait un Foxite là-bas. On sait que les différentes espèces d'aliens ne se côtoient pas. Il était juste curieux ? demandai-je pour rire. Et puis, de toute façon, pas de traque ce soir vu que le Globalt est hors d'état de nuire... C'est dommage. »

Jase ignora ma remarque et se contenta d'afficher des tonnes de fichiers de la Brigade des Phénomènes Paranormaux. Des archives sur les Foxites apparurent : leurs faiblesses, leurs pouvoirs, leurs points forts, leurs lieux de vie... Je me levai précipitamment de ma chaise et me dirigeai vers Jase, le sourire aux lèvres.

« Ne me dis pas que...

— Oh, si ! me coupa-t-il. Ce soir, on chasse ! »

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Fin du chapitre 5. 

Bientôt, les choses vont se corser ! ^^

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LosUnivers

[Publié le 01 novembre 2017 / Modifié le 10 août 2021

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