Chapitre 10.1

Une magnifique femme, dans la trentaine environ et de taille moyenne, se tenait près de moi, assise sur mon lit, un grand sourire illuminant son visage. Ses longs cheveux blonds légèrement bouclés étaient retenus par une élégante barrette incrustée de diamants. Ses yeux bleus profonds m'observaient calmement, me transperçant de part en part. Son sourire était éclatant et des petits plis cernaient ses yeux. Je ne pus m'empêcher de sourire à mon tour et je pris sa main délicate dans la mienne, savourant son contact familier. Je plaçai ma paume contre la sienne et comparai longuement la taille de nos mains. Sa main était bien plus grande, avec ses longs ongles soignés et recouverts d'une couche de vernis rose. J'entrelaçai ensuite nos doigts et observai la jolie femme en face de moi. Son visage semblait lisse et ses traits étaient doux. Elle transpirait la gentillesse et le bien-être.

Je finis par lâcher sa main et reposai la mienne sur ma couverture rose bonbon. Je ris et ma mère s'esclaffa aussi, son sourire éclatant illuminant la pièce et réchauffant mon cœur. J'étais en sécurité avec elle. Son corps svelte et élancé se mut avec grâce tandis qu'elle passait la porte de ma chambre, un air espiègle sur le visage. L'obscurité m'enveloppa doucement, seule une faible lueur passait par l'embrasure de la porte. Je restai un moment seule dans le noir, me demandant pourquoi ma maman avait quitté la pièce sans rien me dire. Allait-elle chercher ma surprise du soir ? Elle avait souvent l'habitude de le faire et je m'en réjouissais d'avance.

Quelques instants plus tard, elle revint, son sourire m'éblouissant toujours autant, et rentra dans la pièce accompagnée de mon père. La lumière du couloir pénétra par la porte maintenant grande ouverte. Les longs cils de mon père et ses sourcils épais lui donnaient un air sévère, mais son large sourire et ses yeux vert émeraude allaient à l'encontre de cette première impression. Même si je n'étais pas très proche de lui, j'aimais beaucoup sa compagnie et il était impératif qu'il me fasse mon bisou de bonne nuit avant que je ne m'endorme. C'était tout ce que j'avais de lui...

Ses traits tirés se détendirent lorsqu'il me prit dans ses bras musclés pour m'enlacer. Je m'accrochai à ses épaules puissantes et le serrai fort contre moi, profitant de ce bref contact. Je ne voulais pas qu'il parte, jamais. Il avait tant l'habitude de passer la majeure partie de son temps avec Jase que j'avais parfois envie de le garder un peu pour moi. Mon frère avait déjà le droit de s'entraîner. Moi pas, ce qui me mettait parfois en colère. C'était alors seulement avant de m'endormir que j'avais le droit de voir mon papa. Juste lui et moi. C'était ça, ma surprise du soir. Avoir mon papa rien qu'à moi l'espace de quelques brèves minutes. J'en profitai alors pour lui raconter fièrement que j'avais cuisiné mes premiers cookies avec maman et il me félicita en passant sa main dans mes cheveux. Je souris en fermant les yeux de fatigue et lui expliquai que j'étais moi aussi prête à suivre mon entraînement de Chasseuse, comme Jase. Ses bras se desserrèrent et il s'éloigna un peu, un froid glacial s'emparant de moi. C'était toujours ainsi : dès que je lui parlais d'entraînements, il se dérobait. Ses sourcils se froncèrent et, après avoir échangé un regard lourd de sens avec ma mère, il me prit une dernière fois dans ses bras et m'embrassa sur la joue.

« Je t'aime, ma chérie. Mais tu dois encore un peu attendre pour suivre les mêmes entraînements que ton frère. Continue ce que tu fais et, bientôt, tu pourras venir avec nous, me dit-il en souriant. »

Je baissai les yeux, triste de recevoir un énième refus. Était-ce parce que je semblais différente ? Le Centre de ma Marque n'était pas comme celui des autres, mais était-ce si grave ? Être différent était-il un crime ? Je clignai des yeux plusieurs fois pour empêcher mes larmes de couler sur mes petites joues rebondies.

« Je t'aime aussi, papa, répondis-je en le serrant dans mes bras une dernière fois. »

Mon père s'en alla ensuite d'une démarche lente et assurée, sa large carrure se balançant au rythme de ses pas. Ma mère, qui était restée dans un coin de la pièce, s'approcha de moi avec son éternel sourire et s'empressa de me raconter une histoire, comme à chaque fois. Elle me faisait oublier que j'étais triste et je savais qu'elle faisait cela pour me redonner le sourire. Je me contentai alors de l'écouter et de la laisser caresser mes longs cheveux soyeux. Je riais lorsque ses légères petites fossettes apparaissaient. Jase avait exactement les mêmes. Il ressemblait tant à ma mère tandis que, moi, j'avais les traits durs de mon père. Les seules choses dont j'avais héritées de ma mère étaient ses yeux bleus et ses cheveux blonds légèrement bouclés.

Tandis qu'elle me contait avec emphase les aventures de Kimi, mon héroïne imaginaire préférée, je commençai à lui poser des questions sur les Chasseurs et les extraterrestres. J'avais moi aussi envie d'en savoir plus. À chaque fois, elle hésitait, sachant que mon père n'approuverait sûrement pas. Mais elle finissait toujours par accepter, comprenant mon besoin de paraître aussi important que Jase. Elle m'enseignait alors quelques notions d'histoire et m'en apprenait plus sur les aliens, m'expliquant leur fonctionnement.

Lorsqu'elle était là, assise sur mon petit lit moelleux, à me raconter toutes ces choses qu'elle ne devait pourtant pas encore me dire, je me sentais bien. Je me sentais enfin aimée. Même si j'aimais Jase, j'avais parfois du mal à le voir faire certaines choses qui ne m'était pas autorisée. Mon grand frère était considéré comme un héros par mes parents. Il était le fils prodige qui obtenait les meilleurs résultats lors des tests écrits et physiques de la BPP. Il était rusé, vif et bagarreur. Toutes les bonnes qualités d'un Chasseur. Alors que moi, j'étais « trop petite » pour qu'on puisse m'apprendre tout ça. En réalité, je savais qu'on m'empêchait de m'entraîner parce que j'étais différente. Alors pour être aussi douée que Jase, j'observais discrètement les entraînements qu'il suivait avec mon père et les reproduisais ensuite seule en cachette. J'empruntais parfois subtilement ses cours et tentais de lire les documents compliqués qu'il recevait de la BPP. Je savais que, si j'arrivais à rassembler un maximum d'informations sur les extraterrestres et les Chasseurs, je finirais par être aussi forte que lui, voire par le surpasser. Et enfin, mon père serait fier de moi.

Ma mère sourit encore une fois, effaçant mes idées moroses, et commença à m'expliquer des tas de choses sur les aliens.

« Les extraterrestres utilisent parfois des formes humaines pour diminuer leur aura ou pour changer leur forme, continua-t-elle après m'avoir inculqué le rôle d'un bon Chasseur. Ils les utilisent pour se cacher.

— Leur aura ? demandai-je, confuse, n'ayant pas écouté la suite de la phrase après ce mot.

— Oui, tu sais, leur puissance, leur force. On appelle cela « une aura ». Les Chasseurs peuvent sentir cela. C'est assez difficile à expliquer à une petite fille de ton âge, me dit-elle en touchant gentiment mon nez, mais tout ce que tu dois savoir, c'est que, plus un extraterrestre est dangereux, plus il dégage une aura puissante. Il est donc facilement repérable par les Chasseurs. »

J'absorbai tout le savoir qu'elle me transmettait, mes yeux ronds suivant chacun de ses gestes.

« Et puis, s'ils arrivent à se transformer en humain, car ce n'est pas à la portée de tous les extraterrestres de le faire, ils passent alors inaperçus, dit-elle en écartant ses bras et en regardant à droite et à gauche, pour se donner un air mystérieux. Imagine un peu d'horribles monstres mauves ou des femmes à la peau granuleuse possédant trois paires d'yeux se balader dans les rues du Wisconsin ! »

Ma mère se mit debout et imita un monstre, la bouche grande ouverte et la langue tirée en lâchant un « raaaah » guttural. Je ris face au ridicule de la scène. Elle reprit soudainement son sérieux et se posta à nouveau devant moi. Je me calmai à mon tour et écoutai attentivement ce qu'elle avait à me dire.

« Sous leur forme originelle, leur puissance illumine notre Marque, sauf s'ils sont trop faibles, me dit-elle en souriant.

— C'est pourquoi ils se déguisent en humain, m'exclamai-je. Comme ça, on ne peut pas les voir ou les sentir ! »

Je souris de toutes mes dents, fière d'avoir anticipé la suite de ma leçon.

« Oui, tu comprends vite ma petite Lili, annonça-t-elle en riant. Donc, continuons. Si un alien n'est pas sous forme humaine, qu'il a deux bouches ou que sa peau est colorée en rouge, ta Marque, m'expliqua-t-elle en touchant mon Centre incomplet, s'illuminera d'un bleu turquoise éclatant, comme la mer.

— Comme tes yeux !

— Oui, et comme les tiens et ceux de ton frère, aussi. Mais cela n'arrive que s'ils sont très forts. Par exemple, les habitants de la planète C-Globalt ne sont pas assez puissants que pour faire réagir ta Marque, qu'ils soient sous forme originelle ou non. Mais ce n'est pas pour ça qu'ils ne sont pas dangereux pour les humains. Par contre, les Foxites, par exemple, feront légèrement réagir ta Marque.

— Les Fo-quoi ?

— Mais si, tu les connais, me dit-elle. Les petits êtres à la peau bleu pâle...

— Oui, ceux qui habitent près de l'eau ! m'exclamai-je fièrement.

— Oui, ce sont des Foxites. »

Elle sourit et poursuivit sa leçon :

« Seuls des êtres très puissants ou un grand nombre d'extraterrestres réunis au même endroit peuvent faire réagir ceci, précisa-t-elle en me montrant son propre bras où de magnifiques arabesques noires s'entortillaient. »

J'analysai plus attentivement sa Marque que je voyais peu souvent. Contrairement à mon père et aux autres Chasseurs, ma mère n'était pas très fière de ses symboles et elle préférait les cacher. Elle m'avait toujours dit qu'elle aurait voulu pouvoir vivre une vie normale, mais que le destin avait voulu qu'elle protège notre planète. Les traits noirs qui s'étendaient sur son bras étaient pourtant d'une beauté incomparable. De nombreux symboles que je ne comprenais pas recouvraient son épaule dénudée où une grande fleur s'y épanouissait.

« Pourquoi désigne-t-on les planètes par des lettres, maman ? demandai-je, changeant complètement de sujet. »

Je savais que ma question n'avait rien avoir avec ce qu'elle venait actuellement de m'enseigner, mais c'était quelque chose qui me tourmentait depuis longtemps. Et je voulais absolument l'apprendre car Jase ne le savait pas encore. Ainsi, si elle me l'expliquait, je pourrais m'en vanter après de lui dès le lendemain.

« C'est une bonne question, ma petite Chasseuse, me dit-elle en souriant. La Terre est désignée par la lettre A. C'est la première planète connue des scientifiques et des astronautes. Tu sais, ceux qui observent les étoiles. »

Je hochai la tête, attentive, et elle poursuivit :

« C'est ici que nous habitons. Ils ont décidé que ce serait la planète A.

— Nous sommes sur la planète A, répétai-je pour ancrer cette information dans ma mémoire.

— Oui. La planète B est la deuxième planète que nous avons trouvée. La C, la troisième. Et ainsi de suite. Tu comprends ? »

Je continuai de hocher la tête et elle me sourit. Elle ébouriffa gentiment mes cheveux et reprit :

« L'alphabet recommence donc à chaque fois que nous découvrons de nouvelles planètes. Nous en avons actuellement identifiés cinquante-quatre.

— Cinquante-quatre ? Seulement ? Il y a bien plus de planètes dans l'Univers, non ? m'étonnai-je. Rien que dans notre système solaire, il y en a huit.

— Huit sans compter les cinq planètes naines, me corrigea-t-elle gentiment.

— Alors, ça veut dire qu'on n'a trouvé que quarante-et-une planètes en plus ? C'est peu... Je pensais qu'on en avait découvert plus, dis-je, une moue dubitative se dessinant sur mon visage. »

Ma mère rit doucement en me caressant la joue. Je fronçai les sourcils, comprenant que j'étais sûrement passée à côté d'une information importante.

« Lili, les planètes que nous nommons par des lettres sont les planètes qui sont habitées. Chaque lettre de l'alphabet désigne une planète et ses habitants. Les planètes de notre système solaire ne font pas partie de l'alphabet mis en place par la NASA et la BPP car il n'y a aucune présence extraterrestre sur celles-ci.

— Ah, d'accord, dis-je en hochant la tête, comprenant mieux comment tout ce système nominatif fonctionnait.

— Des planètes, nous en avons découverts des centaines, voire des milliers.

— Wahou, c'est beaucoup ! m'étonnai-je, les yeux remplis d'étoiles.

— Mais seules quelques-unes d'entre elles sont habitées. Et encore, nous n'avons pas tout vu ! s'exclama ma mère à son tour. Je suis sûre que l'Univers nous réserve encore bien des surprises. »

Elle sourit béatement, son regard perdu dans le vague. Puis tout aussi soudainement, ses yeux bleus se rivèrent aux miens et elle me caressa la joue.

« Revenons-en à l'alphabet. Il y a donc trois planètes B, trois planètes C...

— Ben, c'est normal vu que l'alphabet comprend seulement vingt-six lettres, la coupai-je brutalement. Il fallait bien recommencer, dis-je, comme si c'était une évidence.

— Oui, c'est exactement ça. Tu comprends vraiment vite, dis donc ! me félicita-t-elle en caressant mes cheveux. Par contre, il faut faire attention, me dit-elle en chuchotant, il n'y a qu'une et une seule planète A, car c'est notre planète.

— Nous sommes uniques ? »

Ma mère rit face à ma remarque.

« Non, bien sûr que non... Il y a plein d'autres êtres comme nous dans l'Univers. C'est juste comme ça. C'est une règle, une convention. Nous sommes loin d'être les seuls humanoïdes dans cette galaxie, et dans les autres aussi d'ailleurs. Beaucoup d'autres nous ressemblent. »

Elle marqua une pause, comme si elle avait oublié ce qu'elle voulait dire.

« Voilà l'alphabet, répéta-t-elle. Par exemple, la troisième planète que la BPP a découverte fût la planète C-Skitin, la vingt-huitième n'est autre que la magnifique planète C-Downfi et la cinquante-troisième est la planète C-Globalt.

— Avec les êtres qui aiment l'eau ? demandai-je.

— Non, ça ce sont les Foxites. »

Elle rit doucement en me voyant toute perdue. Son rire cristallin m'enchantait et j'étais toujours heureuse avec elle.

Elle se retourna tandis que je vérifiais ses dires en comptant les planètes sur mes doigts et en les comparant à notre alphabet. Une fois que je compris correctement ce qu'elle m'avait enseigné, elle me tendit un collier étrange. C'était pourtant un simple bijou avec une corde noire et une pierre ronde et lisse. Elle l'accrocha à mon cou avant de poser ses yeux envoûtants sur moi. La pierre était froide sur ma poitrine et elle me donnait l'impression d'être en sécurité.

« Pourquoi tu me donnes ce collier, maman ? demandai-je, curieuse.

— Parce que ce collier est magique, chérie. Il arrive à détecter les extraterrestres sous leur forme humaine, pour que tu ne sois jamais en danger.

— Il est magique comme ma Marque ?

— Oui, comme ta Marque, acquiesça-t-elle. Sauf que ton tatouage ne détecte que les aliens sous leur forme originelle. Seul le collier peut te prévenir que la personne à l'apparence humaine devant toi est en fait un extraterrestre. Quand il devient très chaud, il faut se méfier des gens autour de toi. »

Elle sourit et ses grands yeux bleus s'illuminèrent. Je ne pourrai jamais me passer d'elle, de son regard, de sa bonté. Ma mère devait vivre pour l'éternité.

« La Marque nous choisit, continua-t-elle. Elle désigne les plus forts d'entre nous pour protéger cette planète. Nous sommes différents des autres. C'est un cadeau extraordinaire, mais dangereux. Utilise tes pouvoirs à bon escient, Lili. Ne laisse pas le mal t'envahir et te dicter quoi faire. Réfléchis toujours par toi-même, car il y a du bon et du mauvais partout. »

Ce qu'elle dit me laissa perplexe. Selon mon papa, les choses étaient plus simples. Les Chasseurs étaient les meilleurs et les extraterrestres restaient de méchantes créatures qu'il fallait à tout prix exterminer. Il n'arrêtait pas d'être méprisant envers les simples humains et les aliens. Il ne cessait de le répéter à table. Alors ici, je ne comprenais plus grand-chose à ce que ma mère me racontait.

Cette dernière posa son index entre mes sourcils froncés et je me détendis, surprise par son geste. Elle me regarda à travers ses longs cils blonds.

« Mais la Marque nous a choisis pour sauver le monde des extraterrestres, m'exclamai-je, étonnée.

— Des mauvais extraterrestres seulement, dit-elle en penchant la tête sur le côté et en souriant légèrement. Certaines personnes sont méchantes, d'autres sont bonnes, que nous soyons humains ou non. Ne l'oublie pas, Lili. »

Je hochai la tête et comparai mon bras à celui de ma mère. Je trouvais cela injuste que le mien n'ait que deux cercles finement tracés, imparfaits au niveau du creux de mon coude alors que ma maman arborait de magnifiques dessins. Je voulais moi aussi avoir une jolie Marque.

« Ta Marque et ton collier ne te diront pas qui tuer. Ils te préviendront uniquement que quelqu'un près de toi n'est pas humain, me répéta-t-elle. Mais ce n'est pas pour autant que tu dois l'éliminer. »

Elle se leva et récapitula une dernière fois :

« Ta Marque détecte les aliens sous forme originelle et ton collier te dit qu'il y a un extraterrestre près de toi. Mais il faut d'abord s'assurer que cette personne est dangereuse avant d'agir. »

Elle quitta ma chambre en me souriant une dernière fois après m'avoir embrassée et ferma doucement la porte. Je me couchai en serrant dans mon petit poing le nouveau collier qu'elle m'avait donné.

« Tu seras fière de moi, maman. Un jour, je serai la plus grande Chasseuse des États-Unis, murmurai-je avant de me laisser totalement aller dans les bras de Morphée. »

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Voici le début du chapitre 10 qui prend la forme d'un petit flash-back explicatif. Étant donné que Lili est inconsciente depuis son combat avec les Foxites, elle se remémore son passé.

> Avez-vous apprécié ce petit passage explicatif qui vous éclaire un peu plus sur le fonctionnement de la Marque, des Chasseurs, etc. ?

> Est-ce ainsi que vous aviez imaginé les parents de Lili et Jase ?

> Lili jalouse de son frère ? Cela change de leur relation actuelle... Qu'est-ce qui a bien pu leur arriver pour qu'ils soient si proches ?

J'espère que ce passage dans la tête de la "petite" Lili vous a plu !

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Publié le 27 décembre 2017 / Modifié le 03 septembre 2021

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