9- Bad memories

J'ouvris lentement les yeux. Tout était si noir, si sombre dans cet pièce qui me semblait si petite. Je grognais à cause de mon mal de tête qui me labourait le crâne. Tout était encore brouiller, alors en me levant je marchais très peu droit. Lentement, ma vision est revenu à la normale, mais je fronçais les sourcils. Où étaient-ils? Où étais-je? Le silence qui m'entourait ne servait qu'à me rendre d'avantage nerveuse. Ses murs me semblaient si familier et pourtant je savais que nous n'étions pas chez moi. Je m'avançais doucement dans la pièce vers la porte. J'essayais de l'ouvrir, mais elle était verrouiller. Je me mis donc a chercher un objet pointu pour arriver à la déverrouiller sans un mot. Quand la porte s'ouvrit en grinçant fortement, je grimaçais, mais je me figeais une fraction de seconde plus tard. Mon souffle se fit saccadé, alors que je regardais cette unique photo délabrer par le temps et l'abandon. La peur me gardait prise dans son étau, je ne pouvais pas être là. Je ne voulais pas être ici...

Je me forçais à avancer lentement. J'étais dans la dernière chambre du fond, je devait seulement traverser l'étroit couloir obscure pour savoir si c'était vraiment cette maison, pour savoir si on venait de me plonger en enfer. Lentement , je posais ma main sur la poigner que j'abaissais doucement, la peur me grugeant l'estomac. Quand la porte fut enfin ouvert, j'osais regarder la pièce. Un haut le cœur me prit en voyant ses murs bleus avec quatre empreintes de mains. Je refermais la porte violemment. Tout ce que je désirais c'étais sortir de cet enfer, sortir de cette maison infernale...

Mes pas se firent maladroit jusqu'à l'escalier alors que je me tenais au mur. Les larmes glissaient en silence sur mes joues, j'avais besoin d'air vrai, j'avais besoin de quitter cette endroit abandonner depuis plus de deux ans. Alors que je posais mon pied sur l'une des marches du milieu, mon pied s'enfonça dans le bois pourri, me faisant hurler. Je déboulais les dernière marche dans un vacarme assourdissant. Je me retrouvais donc au salon sous un rire lointain et glaciale.  Un rire si différent qu'autrefois...

Dans une petite maison chaleureuse, deux enfants s'amusaient dans une chambre tout au fond du couloir. Les fillettes avaient sorti un pot de peinture, riant en s'en mettant plein sur les mains.

- Allez! Colle-les sur le mur!

La plus petite obéit en riant, rejoignit de son ainée. Elles avaient laisser quatre petite trace de main sur un mur bleu.

- Les filles!

Une femme les regardait, soupirant en les voyant pleine de peinture. Quand elle voulut les attraper, l'ainée fuyait en riant. La cadette voulut la suivre, mais la mère l'attrapa avant.

- C'est l'heure du bain pour toi ma grande.

- Non!

Leur discussion fut interrompu par le bruit assourdissant d'une chute dans les escaliers. La plus grande des deux venait de s'écrouler pour la toute première fois. Elle allait recommencer, jusqu'à perdre la dernière bataille et y laisser sa si courte vie.

Je rouvris vivement les yeux. Pourquoi maintenant? Pourquoi ici? Que voulaient-ils me faire comprendre sur mon si sombre passée? Que voulaient-ils ramener dans ma mémoire? Je me releva difficilement, mais alors que je regardais si j'étais toujours seule, je me sentis défaillir. J'avais beau avoir causé la mort de dizaine de personne, de vendre de la drogue a qui en voulait tant qu'il était majeure, d'être la chef d'un gang réputer pour son efficacité à agir rapidement, proprement et à disparaître ensuite, cette simple chose était pire que tout. Ils avaient osé brisé le repos éternel de la personne qui me soutenait le plus. Ils avaient osé exhumé le corps de ma mère allant jusqu'à le sortir de sa tombe. Mon envie de vomir fut bien plus grande alors que je précipitait à l'extérieur pour vomir. Dès que je fermais les yeux, je voyais son visage autrefois si doux ravagé par les larves qui la dévore sans la moindre scrupule. Ses larves bien en vie qui se promène sur sa peau comme mes doigts le faisait jadis. Je ne vois que son corps en état de décomposition, cette odeur atroce de mort. Je ne pouvais retenir mes larmes, alors que je partais en courant. J'avais besoin de calme, mais j'avais surtout besoin de voir son marbre blanc qui me manquait tant à Londres. Après plus d'une heure de course dans ses rues que je connaissait par cœur, j'arrivais devant un tout petit cimetière. Je devais voir son nom, juste pour me confirmer que j'étais très loin de chez moi, juste pour me confirmer une fois de plus que je serais bientôt seule au monde.

Je finis par mettre mon orgueil de côté pour appeler chez moi. La réponse fut presqu'immédiate.

- Eleana Sweetlove!

Je grinçais légèrement des dents, je détestais mon nom de famille. Il m'avais déjà causé des moqueries durant mes cours et je détestais littéralement qu'on puisse croire que j'avais de la pitié pour mes ennemis.

- La ferme Logan.

- Tu es où merde!? Ça fait vingt-quatre heures que tu es partis sans donner signe de vie!

- J'ai eu quelques emmerde...

- Quel genre d'emmerde?

- Tu peux venir me chercher à Holmes Chapel?

- Mais qu'est-ce que tu fous là-bas!?

- C'est une longue histoire... Viens juste me chercher au plus vite.

Je l'entendis soupirer à l'autre bout du fils. Il détestait quand je ne lui expliquais pas tout clairement depuis le début.

- J'arrive dans trois heures.

Le temps passa extrêmement lentement et quand j'aperçus mon meilleur ami, je me suis dépêcher de le rejoindre. Il me regardait, visiblement énerver.

- Je veux des explications.

- Ils étaient au cimetière. Ces connards m'ont drogué et enfermer dans sa chambre. Tu sais déjà que c'est ici que j'habitais avant... Et ils ont exhumé ma mère... 

- Se sont de vrais psychopathes...

- Je dois les arrêter au plus vite...

Il hocha la tête, sans rien ajouter. Pendant tout le trajet de retour, je restais concentrer sur mon portable. Je voulais réaliser un autre des rêves de mes sœurs, je veux qu'elles puissent tous les réaliser. Une fois chez moi, je rentrais en catastrophe dans le salon.

- Austin!

Le blond leva les yeux vers moi, intriguer par mon cri.

- Quoi?

- Camping ou Australie?

- Pourquoi ce choix?

- Fait juste décider.

- Camping.

Je souriais, j'avais donc ma prochaine idée comme rêve à réaliser.

- Bouge ton cul Austin. On va au magasin.

Il se leva en soupirant, venant me rejoindre.

- Tu as déjà fait de la moto?

- Pour qui tu me prends? Je ne suis pas qu'un stupide garçon Ana.

- On s'est jamais. Tu es blond.

Je lui fis signe de me suivre et il le fit. Je décida d'aller au garage pour prendre deux de nos motos. Il s'agissait de modèle dernier cris pour la vitesse et c'est ce que j'aimais le plus sur la route. Je pris mes clés avant de lancer le second trousseau à se fils de riche.

- Prêt monsieur Austin?

- C'est quand tu veux mademoiselle Sweetlove.

Je serrais les dents pour ne rien dire, ce qui le fit éclater de rire. Malgré tout, un faible sourire étira mes lèvres. Ce Edward était peut-être pas si mal au finale...

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