2- I'm wanna die

À chaque fois que je me réveillais, je sentais tout le poids de la vie m'écrasser. Puisque nous étions lundi, je devais aller en cours. J'étudiais à l'université en droit. C'est ironique quand on connait ma vie, mais je rêvais de pouvoir devenir manager ou avocate pour les droits d'auteur musicaux. Je descendis à la cuisine où les autres se trouvaient déjà.

- Le belle au dormant est enfin sortit du lit, s'amusa mon meilleur ami.

- La ferme, Logan.

Il se mit a rire, tout comme les autres autours de la table. Lexie et Connor sortaient ensemble et ils ne se gênait pas pour le montrer. Sara était plus douce et discrète. Josh, Ryan et Luca étaient un trio inséparable. Oui, nous étions beaucoup à vivre sous le même toit, mais je ne vois pas ma vie sans l'un d'entre eux. Je ne suis pas la plus émotive, ni celle qui a le plus grand coeur, mais ils m'apprécient comme je suis. Logan est sûrement le seul qui m'est déjà vue en état de faiblesse.

- Tu vas là-bas avant d'aller en cours?

- Comme toujours. Les inséparables, Bale n'a pas payer et en voulait encore de la gratuite.

- On s'occupe de lui, me souria Ryan.

J'étais la plus jeune dans cette maison, mais c'est moi qui menait. Ils seraient sûrement tous prêt à donner leur vie pour moi. Je m'assis près de Logan qui passa son bras autour de mes épaules. Il se montrait un peu trop protecteur envers moi.

- Tu ne manges pas Ana?

- Je prendrais une pomme en partant.

Il m'embrassa délicatement la joue avant que je ne remonte à ma chambre pour aller me laver et m'habiller. Comme toujours, je cachais un lame dans ma botte avant de redescendre les cheveux tresser. Je souhaitais rapidement au-revoir aux autres avant de sortir avec mon casque. Je montais sur ma moto en soupirant. Je n'avais pas le choix de m'y rendre, même si je commençais à douter qu'un jour tout sois pour le mieux. Elles comptaient sur moi, sur ma présence pour les soutenir. J'étais leurs derniers espoirs, la seule chose qui leur restait. Je me stationna rapidement pour me dépêcher de me rendre à l'intérieur. Je connaissais le chemin par cœur, toute la douleur qu'elles subissaient jours après jours pour rester en vie, être encore là demain. Tout ça a cause de mon père. À cause de ses dettes envers les mauvaises personnes. À cause de ses dépendances aux drogues. C'était sa faute si je devais me rendre à l'hôpital jour après jour depuis deux ans. J'entrais lentement dans la chambre. Au moins, j'avais réussi à convaincre l'hôpital de les placer dans une des plus belles chambres. L'image derrière leurs lits étaient une forêt d'automne. Elles avaient le droit à une baie vitrée qui donnait une magnifique vue sur la ville.

- Ana!

Mes yeux croisèrent ceux vert de ma plus jeune sœur. Elle n'avait que quatre ans quand elle est entrée ici, maintenant elle avait six ans. Elle n'avait jamais pu connaître les joie d'entrée à l'école de se faire des amis. Tout ce qu'elle connaissait c'était la douleur de la paralysie à cause de la balle qui lui avait éclater la colonne vertébrale, mais qui lui avait aussi apporter une date de fin. Le trou du cul n'avait pas fait attention à la balle. Une balle rouillée. Mon père avait condamné ma sœur à mort. Elle avait attrapée le sida et sa santé était oscillante, mais la majorité du temps elle luttait pour survivre.

- Tu as bien dormi Maya?

J'allais m'asseoir près d'elle sur son lit. Voir son sourire était un véritable bonheur pour moi.

- Mieux que d'habitude, je tousse moins.

- C'est une bonne nouvelle ma grande. Est-ce que tu m'as fais la liste de souhait que je t'ai demander?

- Je n'arrivais pas à les écrires... Et Emma n'arrête pas de dormir...

- Tu veux que je t'aide alors?

Inconsciemment, mon regard alla vers ma deuxième sœur. Elle venait de fêter ses onze ans, la semaine passée plus exactement, et son état n'allait pas en s'améliorant. Maya me donna un cahier et un de ses crayons en souriant.

- Quel serait ton premier rêve ma belle?

- Que tu sois heureuse Ana, même quand je serais partis.

Du haut de ses six ans, elle comprenait mieux les douleurs de la vie que la majorité des adultes.

- Maya... Tu vas rester encore longtemps...

- Tu mens Ana... Tu ne me demanderais pas ça sinon... Et je suis toujours malade...

Je lui sourit légèrement, notant tout de même son rêve. Je ne voulais pas m'étendre sur le sujet, parce que c'est vrai... Elle allait partir et moi, je ne voulais pas la perdre. Je me faisais des faux espoir de rétablissement, je les voyais revenir avec moi à la maison, loin de l'autre abruti.

- Ton prochain rêve?

- Allez passer une journée avec toi et Emma dans un parc d'attraction!

Pourrais-je réellement sortir mes deux sœurs dans un endroit aussi exposé? Je risquais de les mettre en contact avec un virus qui pourrait causé leur perte...

- Je voudrais aussi... passé mes derniers jours avec toi... à la maison...

- J'en parlerai avec le médecin d'accord?

- D'accord.

- Tu as d'autres rêves?

- Allez passer une journée à l'école comme tout les enfants normales.

- Maya...

- Écrit le Ana...

J'obéis, mais j'ignorais comment j'allais pouvoir arriver à réaliser se rêve d'enfant brisé par la vie.

- Je voudrais aussi aller à un des concerts des One Direction! Pour pouvoir voir Harry Styles!

Un petit sourire éclaira mes lèvres. Mes sœurs s'étaient rattaché à ses artistes quand elles étaient arrivées ici. Pour Maya, c'étais Harry le meilleur, alors que pour Emma, c'était Louis. Je leur avais raconter des dizaines d'histoires sur eux pour les faire sourires, parce que je donnerais tout pour un de leurs sourires.

- Et j'ai un dernier rêve Ana...

- Dis le moi, ma belle.

- J'aimerai aller à Walt Disney en Floride...

Je me força a lui sourire. Comment faire sortir de Londres une fillette qui pouvait mourir d'un simple rhume? J'allais une fois de plus devoir me creuser la tête pour y arrivée. J'allais sûrement très peu dormir parce que chaque rêve représentait beaucoup d'argent à mettre.

- Tu sais Ana, tu n'es pas obligé de faire en sorte que mes rêves se réalise...

- Je suis ici pour ça Maya... Voir ton sourire et celui de Emma. Jusqu'à la fin.

Ma petite sœur se poussa avec ses bras pour se relever. Elle n'était paralysé que du bas du corps, alors elle passa ses petits bras autour de mon cou.

- Je t'aime grande sœur...

- Je t'aimerai toujours ma petite abeille...

Elle riait légèrement avant de se recoucher. Je me releva de son lit pour aller m'asseoir près de Emma.

- Ma grande...

Je caressais délicatement sa joue, alors elle ouvrit lentement les yeux pour me regarder. La douleur se lisait dans ses yeux bleus. Je continuais de lui caresser délicatement la joue.

- Comment vas-tu?

- Mal...

Sa voix était rauque et faible ce qui me serra le cœur. Elle avait été diagnostiqué un peu avant toute la merde avec mon connard de père d'un cancer du cerveau stade 2, mais tout a changer quand elle s'est fait poignarder... Son médecin refusait de lui faire de la chimiothérapie tant qu'elle était blessée. Le stade 2 a rapidement changer pour un stade 3. Je la voyais s'affaiblir de jour en jour. J'avais beau crié au médecin qu'il allait la tuer, il est rester aussi entêter. Sa chimio n'a commencer que huit mois plus tard. Il y a deux mois, il nous annonçait que la chimio ne l'avait pas aider, que le traitement avait commencer trop tardivement et que malheureusement le cancer avait muter un phase terminale. Mes deux sœurs avaient été condamné par des hommes en qui elles avaient confiance, des personnes qui ne devrait jamais nous trahir.

- Est-ce que tu as terminée ta liste?

- Dans... le cahier...

- Parfait, repose-toi ma belle.

Je lui embrassais le front, mais elle chercha a me retenir. Je la serra doucement dans mes bras avant de me détacher d'elle, leur souhaitant une bonne journée avant de partir vers l'Université le cœur gros. Je n'imaginais pas ma vie sans elles. J'avais sombré dans le monde obscure des crimes pour arriver à payer leur traitement, pour pouvoir leur offrir la qualité de vie qu'elles méritaient jusqu'à leur fin. Peu importe ce qui m'arrivera après, peu importe que je termine ma vie derrière les barreaux, peu importe que je finisse avec une balle dans la tête si elles sont mortes heureuses. Logan n'approuverait pas ce que je venais de penser, mais il est bien le seul a connaitre ma véritable histoire, a savoir que mon père est le pire des connards sur cette terre et que je traquerais jusqu'à en mourir celui qui est responsable de leur première douleur. Et quand je l'aurai devant moi, je le tuerai sans aucun remords.

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