Chapitre 44.

Nous avons tous les cinq, Aleisha, Evan, Calum, Michael et moi-même, passée la soirée à chanter, danser, rire, être heureux.
Je voulais pouvoir profiter de me blottir dans les bras de Michael, pour le peu de temps qu'il nous reste ensemble. Une misérable semaine de plus. Mais, par respect envers Calum, qui semblait plutôt passer une bonne soirée que je n'avais nullement l'intention de gâcher, je me suis moi-même empêchée de me blottir dans ses bras.
Cette soirée est un cadeau provenant uniquement de Calum et Michael, et c'est le meilleur cadeau de tous les temps. Mon frère immortalise ce moment avec une photo où nous semblons tous rayonnants.
La soirée se finit, et je reste sur mon petit nuage.
J'ignore si me voir heureuse le rend heureux mais Calum semble heureux à me voir heureuse tout de même.

Nous avons embarqués à bord du 4 x 4 et sommes retournés chez Calum, et Michael, rejoindre le reste des garçons qui nous avons concocté un gâteau spécial disent-ils.

- Nous l'avons cuisiné avec amour et passion et joie.
- Et la dalle, renchérit Luke.

Nous sommes tous installés en rond sur les canapés autour de la table basse, en train de manger du gâteau et écoutant de la musique en fond.
Je pars m'isoler sur la terrasse, derrière la cuisine, prendre l'air.
C'est Calum. Il..
Il n'a pas cessé de me regarder.
Il n'a pas cessé de me sourire.
Il n'a pas cessé.
La baie vitrée se referme derrière moi et Calum, les mains dans les poches comme pour se les protéger du froid, me tend tout de même un paquet avant de replonger ses mains dans ses poches.
Je l'attrape et le regarde perplexe.

- C'est un tout petit truc. C'est rien.
- Ca vient de toi ?
- Non je l'ai trouvé dans la rue, rit-il.

Je ricane et ouvre le paquet sous les yeux attentifs de Calum qui me dévorent du regard.

- Non ! Comment as-tu fais ?! Il n'est qu'en précommande !
- AH-AH !

Je tiens dans mes mains le tout dernier livre sortit par J.K Rowling sur Harry Potter.

- Merci infiniment Calum. Parfois je me demande comment tu te souviens de mes goûts si bien..
- Je t'aime Mandy.

Je pose le livre sur la table de dehors, et me tourne vers lui. Il ne bouge plus. Ses yeux me fixe avec appréhension, il semble plus petit, se renfermant sur lui même à cause du vent frais. Il a un pull simple noir mais il reste magnifique. Si beau que j'en oublierai la raison.

- Calum je..
- Je sais que tu m'aime aussi. Dis le, me supplie t-il.
- Calum.. Merci beaucoup pour cette journée mémorable.

Une perle salée, puis une deuxième, suivie d'une autre coulent sur ses joues.
Je voudrai pouvoir le serrer dans mes bras mais je ne peux pas donner à Calum ce qu'il veut tout le temps de moi.

- Je voudrai tant que tu m'aime comme je t'aime, et que l'on soit ensemble pour toujours, ici, en Australie. J'ai quittée Mia pour toi et je quitterai n'importe qui, n'importe quoi, n'importe quand si c'était un prétexte suffisant pour pouvoir ne serait-ce que goûter à tes lèvres une seule fois de plus.

Michael arrive derrière la baie vitrée, voulant probablement me rejoindre, mais s'arrête à mi-chemin en voyant Calum pleurer à chaudes larmes. Il me regarde, me questionnant du regard, et j'hausse simplement les épaules.
Calum se retourne et aperçoit Michael.

- Je vais vous laisser tous les deux.
- Non, tu peux rester.
- Je.. Il ne vous reste plus qu'une semaine à passer ensemble. Content que mon cadeau t'ai plus.. Chuchote t-il en s'engouffrant dans la maison, laissant Michael me rejoindre.
- Il va bien ?
- Pas plus que d'habitude.
- Au fait j'ai.. Je t'ai fais livré un bouquet de fleurs pour demain matin. Je l'avais fait pour aujourd'hui mais apparement il y a eu une erreur.. Grogne t-il.
- C'est adorable Mike. Merci beaucoup. Et pour le concert aussi.
- Oh tu sais c'était vraiment l'idée de Calum. Il te connaît mieux que moi, finit-il par dire après mûre réflexion. Comme si ce n'était pas quelque chose qu'il avait envie d'avouer.
- Merci quand même.

Il sourit en coin tout en fixant les étoiles.

- J'ai un dernier cadeau pour toi..
- Lequel ?
- Suis moi.

Il entrelace ma main avec la sienne et me guide jusqu'au fond du jardin, dans une cabane en bois très bien rénovée.
Il ouvre la porte et des millions de pétales de roses sont éparpillées au sol.

- Bon il n'y a pas de bougies.. Je ne voulais pas prendre le risque de foutre le feu à la cabane, donc au jardin, donc à ma maison, donc à tout le quartier. Puis il n'y a pas de musique vu qu'il n'y a pas d'électricité ici. En bref, j'ai dû ramener le matelas de mon lit avec Luke qui a failli tomber à trois reprises dans les escaliers. Et j'ai pensé qu'on pourrait dormir ici, juste toi et moi. Je ne voulais pas être dans la maison avec les ga..

Il n'a pas le temps de finir sa phrase que je plonge sur ses lèvres. Il répond instinctivement au baisé et l'approfondit. Sa langue vient danser avec la mienne. Ses mains viennent passer sous mon pantalon, caressant la peau nue de mes fesses.
Je l'embrasse encore et encore et me retrouve au paradis.
Il descend progressivement ses baisés le long de mon cou, marquant ma peau. Je lui arrache précipitamment son t-shirt, ce qui lui décroche un petit rire.

- Tu es si pressée Mandy ?
- Honnêtement, très.

Je rougis. Je n'aurai pas du dire ça.
A en juger par le sourire qui prend place sur son visage, et son regard empli de désir, si, j'ai bien fait de dire ça. Ses yeux me dévorent littéralement du regard au fur et à mesure que ma peau nue s'exhibe à son regard.

- Tu es tellement magnifique Amanda.. J'ai tellement de chance de t'avoir rien qu'à moi.

Nous nous sommes allongés sur son matelas, confortable soit dit en passant. Puis Michael s'est empressé d'enlever les deux derniers bouts de tissus qui me couvraient. Il prend lui même l'initiative d'enlever son boxer, trop pressé, probablement.
Ses yeux passent alors des miens, à mes lèvres, à mon cou, à ma poitrine sur laquelle il s'attarde un peu plus, ses yeux grandissant de désir, puis tout son corps se dirige vers mon ventre, qu'il parsème alors de baisés. Je frissonne. Il descend un peu plus bas, et toujours plus bas, jusqu'à m'embrasser là.
Je lâche un cri d'étonnement et le sent sourire contre ma peau. Ses baisés descendent le long de l'intérieur de mes cuisses. Il cherche à faire monter le plaisir.
Je le supplie d'arrêter cette torture simplement en tirant un peu plus sur ses cheveux.

- Sois patiente bébé.

Je suis d'autant plus excitée maintenant que c'est la première fois qu'il m'appelle comme ça.

Il suçote l'intérieur de mes cuisses et ses cheveux viennent me caresser un peu plus haut. Je gigote. Il me maintient alors les hanches, m'empêchant de trop bouger. Après avoir fait durer la torture, il revient alors là, et non seulement il revient, mais il y ajoute sa langue. J'enfonce mes ongles dans ses cheveux et pousse sa tête un peu plus profondément. Sa langue joue et caresse mon point g qui gonfle de désir. Sans que je ne m'y attende, il introduit directement deux de ses doigts à l'intérieur de moi et commence timidement à les bouger. Je lâche un soupir.
C'est vraiment trop bon.
Il accélère la cadence, ses doigts et sa la langue s'accordent, me lâchant presque des gémissement inhumains, quand l'orgasme arrive enfin. Les baisés de Michael remontent alors progressivement sur mon ventre, ma poitrine, sur laquelle il s'attarde à nouveau, puis mon cou, et enfin mes lèvres.

- Merci Michael..
- Pour t'avoir donné un orgasme ? Dit-il en ricanant. Appelle moi quand tu veux.

Je souris exaspérée et il dépose ses lèvre sur ma joue avant de chuchoter au creux de mon oreille.

- Tu en as envie ?
- Oui.
- Tu es sure ?
- Certaine.
- Bien.

Il se positionne au dessus de moi, et je me laisse enfin à dériver mon regard sur son érection.. Imposante. Je souris à la pensée que ceci vient  de son attirance pour moi, puis, d'un coup, Michael entre en moi, me lâchant un cri.

- Si tu as mal..
- Non. Je le coupe. Continue.

Il sourit et continue alors ses vas et vient. Au début assez lents, puis de plus en plus rapides et bruyants. Les seuls bruits résonnant alors dans cette cabane sont nos souffles saccadés, nos cuisses qui s'entrechoquent et nos gémissements. Je me prends à penser que si Calum passait par là il aurait le cœur brisé puis je chasse immédiatement cette pensée de ma tête.
Michael accélère à nouveau le rythme et je ne peux m'empêcher de crier son nom.

- Redis le encore une fois, murmure t-il contre mon cou.
- Michael, c'est tellement bon.
- Putain oui.. Je t.. Mandy, je vais venir.

Mes ongles s'enfoncent alors dans son dos, et je suis presque sure de l'avoir fait saigner, contre mon gré.
Ses coups de bassins deviennent si violents qu'il s'agrippe au lit pour ne pas basculer.
Nos souffles se coupent une demi-seconde, puis, nous venons. En même temps. Son corps, épuisé, s'écroule sur moi.

- Si ça faisait plus longtemps que l'on était ensemble je t'aurai dit au moins un million de fois à quel point je t'aime mais je ne voulais pas te faire peur à le dire si tôt. Il faudra remette ça du coup, pas vrai ? Demande t-il un sourire pervers en coin.
- Je crois qu'il faudra oui.

Nous nous endormons comme ca. Sans ne plus avoir rien dit.

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Merci de lire et désolée du retard mes cours me demandent beaucoup de temps. ❤️

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