•18•
la maturité la maturité 🍋
Alexandra J. Rosales
J'ai toujours voulu faire ça. Même si ce n'est pas dans ma nature d'attendre. Je dois en être à mon troisième verre de vin, et je danse sur la voix de Lana Del Rey, Body Electric. Une robe de nuit en soie au dessus de ma lingerie à 1500 dollars. Porter de la lingerie hors de prix pour rendre fou un homme ? Délicieusement jouissif.
Je regarde ma montre, 20h54.
Est-ce qu'il va venir ? Comment est-ce qu'il pourrait ne pas venir....
Je vide mon verre de vin d'un coup avant de le poser sur la table en verre à côté du canapé.
Je devrais peut-être ralentir et ne pas en boire un quatrième sinon je risque de m'écrouler avant même de découvrir si Castiel est venue.
Ou peut-être un tout petit peu.
Je prends mon verre pile au moment où j'entends la porte claquer.
Je me retourne et hausse un sourcil en voyant le grand brun entrer dans la chambre.
« T'es complètement inconsciente. » il dit en avançant vers moi, me poussant sur le canapé après que j'ai eu à peine le temps de poser mon verre.
« Je suis des- »
Il me fait taire en posant ses lèvres contre les miennes. Ses mains serrent mon ventre nue, et il est si brute.
Je l'ai vraiment mis en colère.
« Cas... Je suis vraiment désolée, je dis contre ses lèvres.
- Tu mens. »
Je me mets à sourire et il verrouille sa mâchoire en me regardant. Ça l'énerve ? Ça l'énerve vraiment ce demi-aveu de non-culpabilité ?
- Ne me regarde pas comme ça je suis vraiment désolée. Je t'ai servie un verre de scotch regarde.
- Je m'en fous. » il dit en réessayant de m'embrasser.
Je recule ma tête et me lève du canapé.
« Lexa, si tu ramènes pas vite ton-
- J'ai préparé quelque chose pour m'excuser et t'agis comme un obsédé. Tu gâches toute ma programmation. T'as même pas remarqué ça. »
Je pose ma main sur la barre de pole dance disposé juste en face de l'immense canapé où il voulait en finir avec moi.
Il se met à rire.
« Tu sais que j'ai failli devenir danseuse à mes 18 ans ? » je demande en commençant à marcher autour de la barre.
« Je ne te crois pas.
- Pourtant c'est vrai.
- Lexa, revient ici et arrête tes conneries. »
Je vois bien qu'il commence vraiment à perdre patience.
Ça me fait sourire.
« J'ai toujours été attiré par l'argent facile. Il fallait que je m'en sorte. »
Je fais passer ma jambe autour de la barre avant de tourner autour.
« J'ai pris des cours. J'étais douée. Mais je n'ai jamais eu le courage de devenir une attraction. »
Il est attentif, maintenant. Détendu.
Il a pris le verre que je lui ai servie. J'entends les glaçons qui s'entrechoquent.
Je retire doucement ma robe de nuit et elle glisse aussi facilement que de l'eau sur ma peau. Castiel s'adosse au canapé.
« Mets-toi à l'aise. » je dis en serrant la barre dans ma main.
Castiel Ferrera
Elle bouge avec tant de grâce et de sensualité, sans briser le contact visuel avec moi.
Lexa est une véritable déesse. C'est ce que je vais finir par croire. Non en fait c'est ce que je crois vraiment.
C'est comme si elle ne faisait qu'un avec la barre, comme si c'était une prolongation de son propre corps. Elle en fait ce qu'elle veut. Sa peau nacrée luit grâce aux lumières de la pièce et on croirait assister à une apparition divine. Elle est fascinante.
Elle sourit en me regardant. Je sais ce qu'elle veut.
« Est-ce que t'as aimé, est-ce que tu me pardonnes ? » elle dit son bras accroché à la barre, ses yeux bleus me fixent, et ils sont remplie de désir, d'ivresse.
« Est-ce que tu veux que je te pardonne ? »
Je demande en me redressant légèrement. Mes bras longeant toujours le dos du canapé.
Elle avance vers moi et se positionne face à moi. Je lève la tête vers elle et elle pose un genou sur le canapé avant de passer son autre jambe au dessus de mes cuisses et de poser son autre genou sur le côté opposé.
Ses mains se posent sur mon cou et elle sourit, un sourire qui n'a rien d'innocent. Un sourire d'ange pour un corps de démon.
Parce c'est ce qu'est Lexa. Elle est diabolique, interdite, un fruit défendu auquel je suis accro. Et j'irai en enfer avec elle.
Je retire mes bras du dossier du canapé et pose mes mains sur son dos.
Elle me regarde, attentivement, ses yeux se pose sur ma bouche et je recule lorsqu'elle essaye de m'embrasser.
« Pas si vite.
- Cas... »
Je me relève avec elle dans mes bras et elle pousse un petit cri de surprise lorsque je la soulève, je sais où est la chambre parce qu'elle est très intelligente et qu'elle a choisi un hôtel où je reste régulièrement.
Précisément l'hôtel où on a passé notre première nuit ensemble.
Je la jette sur le lit et retire ma chemise tout en la regardant de haut. Elle rit en arrangeant ses cheveux, sa poitrine est clairement en évidence sous le tissu noir couvert de cristaux de son ensemble.
Je me penche ensuite vers elle pour embrasser son cou.
J'y pose mes lèvres, y passe ma langue, je lui fais des marques qui ne partiront pas facilement pendant que ma main commence à se balader plus bas. Je redescends ensuite vers sa poitrine, son ventre...
« Cas- »
Avec mes deux mains je lui retire son bas franchement et elle recule sur le lit. Je retiens ses jambes et écarte ses deux cuisses. Je souris en relevant la tête vers elle, je ne sais pas où elle croit aller.
« Oh mon Dieu.
- Dieu ne te viendra pas en aide Lexa. »
Alexandra J. Rosales
Je vais m'arracher les cheveux ou mourir. Ou les deux.
Mon cœur bat à toute allure, et je sens des mèches se coller à mon front à cause de la chaleur qu'il a déclenché dans mon corps.
Je me redresse, ma main empoignant toujours ses cheveux. Tout mon corps se contracte et c'est à peine si je parviens à contrôler ma respiration.
Il faut qu'il arrête.
Il se redresse, le sourire aux lèvres et je le fixe, ne réalisant même pas ce qu'il vient de faire à mon corps.
« Rallonge-toi on n'a pas fini. » il dit en posant sa main sur ma joue. Il caresse mon visage et je pose un baiser sur la paume de sa main.
« Ouvre la bouche. »
Je l'entrouvre doucement et il y introduit son index et son majeur, je les sens glisser dans ma bouche et le regarde toujours lorsqu'il les retire, dans un sourire.
« C'est bien. »
Je me redresse sur mes genoux pour être à son niveau j'ai besoin de l'embrasser. Je passe mes mains autour de son cou et jette mes lèvres contre les siennes. Sa langue aussi chaude que son corps contre le mien, il mène la danse lentement et avec sensualité. Je le sens sourire. Il est si fier de lui.
J'arrête de l'embrasser et appuie mes mains sur ses épaules pour qu'il s'allonge. Il me regarde avec satisfaction et désir.
Il l'est ça y est.
Obsédé par moi. Je le vois dans ses yeux.
Je passe mes mains sur son boxer après qu'il m'ait retiré mon soutif. Il est vraiment prêt pour moi.
Je me penche vers lui pour l'embrasser à nouveau, tout en ondulant du bassin il gémit mon nom contre mes lèvres. Et je me retiens de faire de même. C'est une torture pour moi aussi, il est temps d'y mettre fin.
Je me redresse et lui retire complètement son boxer, avant de prendre son membre entre mes mains. Je le caresse, d'abord lentement et puis de plus en plus vite.
« Lexa ! » il dit dans un effort qui semble être surhumain, le dos cambrer.
Je roule des yeux pour l'agacer.
« Ça va ça va, j'arrive. » je râle faussement, un sourire en coin sur les lèvres.
Je me mets à nouveau à califourchon sur lui, prête à l'accueillir à l'intérieur de moi.
Il ne perd pas de temps, ses mains sur mes hanches, il s'introduit en moi sans grande difficulté. Je gémis, un peu trop fort, ce qui n'est pas dans mes habitudes lorsqu'il commence à accélérer.
Il serre mon tour de taille et j'essaye de tenir son rythme, mais c'est tellement difficile. C'est à peine si j'arrive à empêcher mes yeux de convulser. Ses mains remontent sur mes seins et il ralentit légèrement, je bouge aussi de haut en bas et j'ai l'impression qu'il aime beaucoup ça. Il accélère à nouveau.
« Allez Lex, fais-moi plaisir. »
Je secoue ma tête et il inverse nos positions.
Je ne vais pas tenir longtemps. Son regard sur moi, ses mouvements à l'intérieur de moi, ses mains sur mon corps. Comment est-ce que je pourrais ne pas craquer ?
Sa main serre doucement mon cou, et son autre main redescend mon ventre jusqu'à trouver mon point sensible. Il commence à le frotter tout en continuant ses mouvements.
« Castiel... » je gémis difficilement son prénom et sa main relâche mon cou pour être remplacer par sa langue et ses lèvres.
Je ferme mes yeux alors que je sens la chaleur de mon estomac qui bouillonne remonter petit à petit.
« Allez, pour moi. Fais-le pour moi bébé. » il murmure contre mon oreille.
Mes yeux se ferment, mon dos se cambre alors que mes doigts se resserrent sur son dos musclé. Mon cœur bat la chamade, j'ai l'impression que mes spasmes ne vont jamais s'arrêter.
« Putain. » il jure pendant que je sens son pouls battre aussi vite que le mien.
Il aura tenu autant que moi.
Je repose ma tête contre le coussin en le regardant, encore à bout de souffle. Mes yeux sont écarquillés au maximum. Je crois que je n'ai jamais jouit de cette manière.
Il sourit, et son air et juste irrésistible avec sa mèche de cheveux devant ses yeux.
« Je te déteste. » je dis en croisant mes bras autour de son cou. Son corps se pose doucement contre le mien, son visage est au dessus du mien, il m'observe, attentivement. Comme fasciné. Nos nez s'effleurent, nos lèvres aussi.
« Je te déteste Castiel. » je répète avant d'attraper sa lèvre inférieure pour ensuite l'embrasser, tendrement.
Castiel Ferrera
J'ouvre doucement mes yeux et comme si elle l'avait sentie, Lexa se retourne vers moi, un grand sourire sur le visage.
« Qui a besoin de botox quand tu peux passer une nuit avec Castiel Ferrera ? » s'écrit-elle en étalant de la poudre sur son visage. Elle est en train de se maquiller sur le lit.
Elle referme le miroir et je me redresse.
« C'est vrai, elle dit en me regardant, regarde ma peau je rayonne. Le glow post coït existe vraiment. »
J'éclate de rire et elle fouille dans sa trousse à maquillage, cherchant probablement un mascara ou je ne sais quoi.
Ses cheveux son mouillés, et elle a mis un jean et seulement un soutien gorge.
Elle est vraiment discrète je ne l'ai même pas entendu se lever. Elle doit être une pro pour filer à l'anglaise les lendemains de soirée.
« Où est-ce ce que tu compte aller ?
- Je travaille, elle réplique en ouvrant à nouveau son miroir, un gloss à la main. Tu sais dans cette entreprise, le nom me revient plus. »
Je souris et avance vers elle pour la serrer contre moi, ses cheveux mouillés se colle à mon cou lorsque j'appuie mon menton sur son épaule, mes mains se posent son ventre plat, je pose mes lèvres contre son cou et elle penche sa tête en arrière.
« Cas... elle râle légèrement. Je viens littéralement de sortir de la douche ET je vais vraiment être en retard.
- T'as une excuse. Plus que valable. »
Elle gémit et repose sa trousse pendant que je continue à parsemer son cou de baisers. Elle sent le gel douche, une odeur douce de vanille.
Elle se retourne vers moi et pose ses lèvres contre les miennes, je la tiens et nous nous allongeons à nouveau sur le matelas.
Je n'en ai jamais assez d'elle.
« Je dois y aller. » elle dit en détachant ses lèvres des miennes, une moue sur le visage et ses yeux fermés.
Elle les réouvre doucement et je passe ma main dans ses cheveux pour faire passer une mèche derrière son oreille.
Dieu qu'elle est belle. Elle n'est pas que belle, c'est un ensemble qui la rend absolument irrésistible.
De ses yeux d'une couleur bleu que je n'avais jamais vu, à son humour salace parfaitement assumé.
« Arrête de me regarder comme ça, elle dit en roulant des yeux. Parce que sinon on va vraiment passer toute notre journée sur ce lit.
- Ça ne me dérangerait pas.
- Arrête de dire n'importe quoi. »
Elle pose ses lèvres sur les miennes avant de les détacher et de passer une main sur mes cheveux. Elle les caresse doucement.
« Qu'est-ce que t'as sortie comme excuse ? elle finit par me demander.
- Que je ne me sentais pas bien.
- Et elle t'a cru ?
- Je sais pas. Honnêtement j'arrivais pas à penser correctement alors j'ai même pas fait attention à ça.
- T'es inconscient Castiel. » elle soupire en continuant de caresser mes cheveux d'une main.
« A cause de toi. » je dis en passant mes mains sur son dos.
Elle sourit, presque tristement avant de poser sa tête contre mon torse. Ses doigts le caresse mécaniquement.
« On va perdre tu sais ? elle dit doucement.
- Perdre ? »
Elle hoche sa tête, sans trop me regarder, sa main toujours dans mes cheveux.
« On est de mauvaises personnes toi et moi. Et tu sais ce qui arrive aux méchants à la fin de toutes les histoires ?
- Ils meurent. »
Elle hoche sa tête encore une fois et je secoue la mienne avant de me redresser en prenant soin de l'avoir toujours contre moi. Elle ajuste sa position pour être à califourchon devant moi.
« Je ne nous laisserais pas mourir, Lex. »
***
HM BONSOIR
je date un peu ici lololol je m'excuse c'est toujours pareil quand j'écris du lemon je mets une éternité
bref j'ai essayé de faire quelque chose j'espère que ça vous a plu, vous pensez quoi de la relation malsaine entre Lexa et Castiel ?
d'ailleurs je pense les appeler Lestiel merci 😇
voilà promis je mets moins de temps pour le prochain.
de l'amouuuuuur 💖
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