22. L'enfer est noir
Je suis à l'hôpital. Mes parents ont peut-être la garde de Danny, mais je reste sa mère biologique. Je le regarde dans son lit d'hôpital et je ne sais pas comment réagir. Ma mère et mon père sont silencieux, ils n'ont jamais vraiment eux de conversation avec moi depuis trois ans. Il est conscient, mais il a commencé à saigner du nez après un dispute avec un enfant de la garderie. Il est prématuré et je ne sais pas si dans la possibilité qu'il aurait mon pouvoir, est-ce que son pouvoir pourrait être instable. Il me regarde et il me demande :
-Clara, est-ce que toi aussi ça te fait peur cette ombre?
Mes parents ne me laissent même pas répondre et essaye de passer à autre chose :
-Daniel, on t'a déjà dit que c'est juste t'on imagination, tu ne devrais pas poser des questions comme ça à ta sœur.
Je n'aime pas cette façon d'élever les enfants, je voudrais changer la situation, mais c'est impossible. Je prends mon courage à deux mains et je lui demande :
-Décris-moi cette ombre et pourquoi elle te fait peur.
Mes parents agacés ne veulent plus entendre parler de ça décide de partir chercher des cafés. Il commence alors le récit :
-Des fois, quand je suis en colère une ombre vient me parler, elle me propose de lui laisser le contrôle pour que j'obtienne ce que je veux, mais elle me fait peur. Elle essaie de me trainer dans un coin sombre et je ne veux pas alors je la brise et je me réveille après.
Je n'ai aucun doute que c'est l'application. Il est capable de briser l'ombre ce qui est impressionnant. Je me regarde dans le miroir et je me sens si faible, je ne suis pas capable de le protéger. Il me dit :
-Ne soit pas triste, je suis sûr que l'ombre ne viendra pas te voir, je suis un grand garçon, je vais te protéger.
Je souris un peu, je ne peux pas lui dire que l'ombre m'a envoyé plusieurs fois dans cet enfer. Je ne peux pas lui dire comment cet endroit est noir et glacial, mais quand je le vois tout devient plus claire, je dois me battre pour lui. Je lui réponds :
-Tu es une bonne personne Daniel ne l'oublie jamais.
Il me prend la main et il me demande :
-Clara, je voudrais que tu viennes plus souvent me voir.
Il y a deux raisons que je ne peux pas, je dois te protéger de moi, je suis une partie de cette ombre qui te torture, je dois trouver un moyen de nous libérer et la deuxième raison est que c'est trop dur de t'affronter, d'affronter les regards. Je me déteste, je déteste la situation qui a amené à ta création, mais en même temps je t'adore. Je voudrais que tu sois libre, mais je sais que tu ne le seras jamais, nous sommes pris dans cet enfer, un enfer noir que plus on avance dedans on se retrouve pris dans notre propre volonté. Je vois que son nez commence à couler du sang. Je prend un mouchoir et j'essuie le sang, je dois être sur que je n'ai pas fait une connerie avec lui. Je vois mes parents entrer avec plein d'infirmiers qui regarde la situation quand le moniteur cardiaque dégénère. Je chuchote de plus en plus que la foule m'éloigne de lui :
-Je suis désolée, je ne suis pas la personne que tu devrais avoir dans ta vie.
Je ne pouvais plus regarder la scène, je me suis enfuie. Je regarde la nuit et je déambule comme une âme errante. Je pleure et je sens que mes émotions rendre l'atmosphère sombre. Je sens une main me toucher l'épaule et quand je me retourne je vois cet homme que je connais depuis un moment m'interpeller :
-La nuit est belle, tu aimes cette atmosphère. C'est magique.
Je ne veux pas lui répondre, j'essaie d'essuyer mes larmes, mais rien à faire, j'essaie de garder mon calme et faire certain mot arracher de mes larmes :
-Qu'est-ce que tu me veux Manuel.
Il fait un petit tour et il me tend la main en m'invitant :
-Et si on profitait du claire de lune pour parler des trucs que tu fais avec Nathan.
J'hésite un moment, mais je lui tend la main sans savoir où tout ça va m'apporter.
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