Je me suis concentré sur mes inventions pendant quelques jours, je ne savais pas où me mettre entre Nathan et Sam. Je regarde un peu et je sais que ça ne donne pas le résultat que je veux. Je me lève et je regarde l'écran. Je ne comprends rien de tout ça. Je lui demande :

-Pourquoi moi?

L'écran fait un flash avant d'inscrire la répétition du mot potentille. Je n'aurais pas du demander. Je vais pour sortir de la pièce et je croise Sam. Elle semble avoir rester un moment devant la porte à m'attendre. Elle semble avoir pleurer. Je ne sais pas comment lui répondre, je me sens coupable comme si je l'aurais trahi. Elle me demande :

-Est-ce que tu te doutais que notre relation ne marchait pas à Nathan et moi?

Je regarde le sol et je ne sais pas ce que je dois répondre. Elle répète :

-Est-ce que tu t'en doutais?

-Je ne m'en doutais pas j'en étais certaine, les émotions nous trahissent tous.

Je me tourne pour voir mon reflet dans un objet métallique. Je la voix sourire, ce monstre qui est en moi et qui cherche à me contrôler. Elle me prend dans ses bras et elle s'excuse :

-Je ne voulais pas t'emporter là-dedans. Je ne sais pas ce qui m'a pris de ne pas finir les trucs plus tôt, j'étais même entrain de te détester à cause de la façon qu'il te regarde.

Je me déteste déjà assez. Je m'enlève de son câlin et je commence à aller vers la porte. Je lui dis :

-Je ne sais pas si je pourrais un jour retomber amoureuse.

Elle me suit et elle me demande :

-Tu vas où?

Je continue à marcher en essayant de l'ignorer. Elle me prend par le capuchon de mon chandail et elle me dit :

-Essaie de penser que tu n'es pas seule, je ne veux pas que tu ailles de problème et tu sais ce que le truc nous demande de faire, c'est pour le bien de tous on est comme des héros.

Je la regarde, elle voit la peur dans mes yeux, mais je ne veux rien dire de plus. Je lui demande :

-Est-ce que tu veux que je te montre?

Elle me fait un signe de oui. Je m'avance vers la maison que j'ai grandie. Je regarde le jardin avec les fleurs sèches pas encore remis du froid de l'hiver. Je cogne à la porte. Je viens souvent ici, mes parents, ils détestent devoir abandonner des trucs pour s'occuper de mon enfant, alors je le garde souvent, il marche un peu maintenant et il marmonne quelques mots, mais reste qu'il est encore fragile. Ma mère ouvre la porte et elle me demande :

-Essaie de faire pas trop de connerie quand on est partie et dérange nous pas.

Je fais un signe de oui. J'espère juste que Daniel ne sera jamais traumatisé par le traitement de nos parents. Ils sont partis aussitôt que je suis arrivé. Le petit jouait avec des blocs. Sam que mes parents n'ont même pas remarquer par son invisibilité commence à regarder l'enfant. Le bébé marmonne quelques mots :

-triste, colère brisé.

Je m'approche et je lui demande :

-Tu parle de qui?

Il lève ses deux mains et ils nous pointent. Je le prends dans mes bras et je le fais rire un peu en regardant du coin de l'œil Sam. Je suis bien avec le petit garçon, je ne sens plus cette vois dans la tête et je peux voir ma réflexion. Ça reste comme ça pendant un moment jusqu'as que j'aille mis Daniel au lit. Sam qui était tranquille me demande :

-Pourquoi tu te laisses traiter comme ça part ta mère, tu adores ton enfant reprend le de force?

Je regarde tout autour de moi et je lui demande :

-Est-ce que tu lui enlèverais cette stabilité? Il est la chose la plus importante pour moi et le laisser ici c'est dure, mais je ne peux pas le garder avec moi, je veux qu'il aille une vie normale sans tout le poids que je porte, je ne veux pas qu'il sache que je suis sa mère biologique, je suis sa sœur et je veux juste qu'il soit heureux.

Elle semble triste, elle m'explique :

-Tu sais que ce n'est pas possible, le truc modifie une partie de notre ADN, un jour il va développer les mêmes pouvoir que toi, jamais il ne sera en sécurité, mais je comprends ce que tu penses. Mes parents après la fusillade de mon école primaire ont décidé de tout faire pour que je sois en sécurité, mais ça ne changera jamais. Je ne peux pas changer les trucs, mais on peut les accepter, je voudrais protéger mon trésor le plus précieux comme tu fais, mais tôt ou tard la vie te rattrapera et il sera en danger comme toi contrôler par cette chose.

Elle sort de la maison me laissant seule. Je meregarde dans le miroir pour replacer mes cheveux, mais cette version noire demoi est revenue dans le miroir.