J'entends des cris, ce n'est pas habituel. Je ne me sens pas si bien quand j'essaie de me lever je sens un point sur mon épaule et mon ventre. J'ai mal, une des pires douleurs que j'ai vécu. J'ai l'impression qu'on me pousse à rester sur mon lit avec deux poteaux coller au sol qui traverse mon corps. Je commence à avoir peur, mais je continue à écouter les voix :

-Ce que vous me dites est impossible, ma fille est une bonne enfant, elle n'aurait jamais osé faire un affront de la sorte.

Je sais exactement de quoi ils parlent et j'ai vraiment fait ça. Est-ce que je le voulais? Je ne suis plus sure. Je n'ai jamais vraiment compris les émotions humaines. Je sais que ce n'étais pas de mon voulu, plus une volonté de ne pas être seule. Le médecin essaie de la calmer dans toute sa violence :

-Madame, les tests sont positif, il n'y a aucun doute votre fille...

À un moment de ma vie, je me dis que je vais regretter l'instant présent. Je commence déjà à regretter présentement. Je me rappelle que tout avait commencer avec quelques testes qu'on m'a fait et je me suis retrouvé à l'université à quinze ans.

J'entends souvent les mauvaises langues parler de comme je suis jeune, mais en vrai je n'en fais rien, je suis ici parce que je suis compétente. Je suis des cours de programmation et de robotique, et je dirais que je suis assez compétente. J'entend les voix, les jugements, je ne suis pas sourde je vous entends. Les échos qui résonnent pour me pousser dans ma tombe.

Je vous entendais, le jugement, me dire que je suis trop jeune, que je dois agir comme une adulte. J'ai agi comme on voulait que j'agisse et je ne comprends toujours pas ce que j'ai fait de mal. Je devais suivre les ordres comme un robot. Je voudrais comprendre, mais quelque chose me bloque, je ne comprends pas vraiment les autres être humain. Je suis juste bonne pour me faire avoir par les beaux compliments et maintenant je suis coincé avec ce souvenir.

C'est pour ça que je suis ici, dans cet hôpital, on m'a tiré dessus. Les voix disent qu'ils ne savent pas si je vais survivre. Je ne peux rien faire sauf écouter les voix. Les voix qui riaient dans mon dos et maintenant vont pleurer ma mort c'est l'ironie de la vie. Je sais que je n'étais pas prête et on parle de traumatisme, mais j'ai agi comme une adulte parce qu'on m'a poussé à devenir une adulte.

J'ai mal, je voudrais que pour une fois on m'écoute, que l'on comprenne ma douleur. Je sens cette énergie, un ombre noir qui me poursuit dans mes rêves et pensée. Il me pousse à me souvenir à revivre ces souvenir saccader.

Je repense à comment tout à commencer. Une voix lointaine dans ma tête me rappelle ce souvenir d'un an plus tôt, un homme c'était approché de moi, j'étais dans un petit café. On dit souvent que le génie est près de la folie, mais moi, j'aime tester les limites de mon génie, juste en piratant les systèmes informatiques des restaurant. J'aime les voix dans le désespoir, sans que j'aille pris un peu d'agent.

Cette journée là j'ai juste été mal chanceuse. Il a pris ma main pour me faire arrêter de taper sur mon clavier. Son visage est maintenant flou dans mon esprit. J'entends toutes les voix prendre le dessus juste en entendant sa voix faible prendre le dessus avec un petit :

-Tu ne crois pas que tu pourrais utiliser ton talent autrement petite.

Je prends une grande respiration avant de me réveiller. Une fille, un peu la peau plus foncée et les cheveux noirs s'approche de moi et elle me demande :

-Ne bouge pas, les points ne sont pas encore solides. Est-ce que tu te rappelles d'un truc?

J'essaie de reprendre mon souffle. Je me sens étouffer, comme un trop plein de tout ce qui est dans l'air. Je cherche mon souffle, mais je sens quelque chose d'étrange, je sens des émotions, beaucoup d'émotions, de la douleur et des joies. Je ne comprends rien à ce qui m'arrive. Je regarde mon corps et je chuchote :

-On m'a tiré dessus et je ne comprends paspourquoi c'est si bruyant ici.