NDA : j'ai écrit bien ce poème hier, mais j'ai malheureusement été en impossibilité de vous la partagez le jour même. J'ai privilégié la santé après une journée surchargée et avoir passé le weekend ailleurs que chez moi. Sur ce, bonne lecture !

Quand à la fin de ta si belle journée,

Fleurit la haine

Pour enterrer la peine,

Quand à la fin, tu perds foi en l'humanité,

En l'amitié,

En la sincérité,

En la fraternité,

Quand les flammes rongent ton cœur :

Qu'ils aillent se faire foutre, tous autant qu'ils sont !

Ils ne méritent pas ton attachement,

Ton dévouement ;

Leur empire n'est bâti

Que d'égoïsme qui ne dépérit.

Qu'ils aillent se faire voir !

Ils sont inutiles, tu n'as besoin de personne !

Légèreté et fureur portent tes bottes.

Sagacité et anti-sagacité paient la dote.

Indestructible, tu les haïras jusqu'à la fin,

De la peau jusqu'aux os,

Les héros aux petits mots,

Leurs paroles insipides et mielleuses,

Leur gentillesse curieuse.

Ta chair, ton sang, tout de toi

Tire un trait sur la vie sociale et son poids

Pour vivre en ermite, en apesanteur,

Pour apaiser la pesanteur sur ton cœur

De la déception,

Désillusions après désillusions.

Tu désires vivre de légèreté.

Il n'y auras alors plus personne pour t'oublier.