Jour 14 : après la pluie
Il y a des lunes de cela, sur les terres qui s'appellera bien plus tard le royaume d'Égypte, une tribu berbère vivaient paisiblement de chasses et de pèche. C'est aussi pendant cette période qu'une grande sécheresse frappa la région, asséchant les sols et détruisant les végétaux. Le peuple souffrait du manque d'eau, la nourriture se faisait rare, et les animaux avaient fuis la région. La tribu se déchira alors en deux. Les hommes voulaient partir vers l'Ouest retrouver le fleuve qu'on appellera Nil, les femmes préféraient rester ici garder les enfants et prier les dieux pour le retour de la pluie. C'est ainsi qu'une grande partie des hommes du villages partirent vers une terre plus humide, laissant les femmes, les enfants, et les quelques hommes trop vieux pour le voyage à leurs choix funestes. Les femmes prièrent alors le roi Anzar, le dieu de la pluie, implorant ce dernier d'apporter eaux, nourritures et animaux pour survivre quelques cycles de plus. Le roi répondit à leurs complainte, en exigeant en retour de leurs vœux la mort des enfants. C'est donc à contre-coeur que les femmes, une nuit, égorgèrent leurs enfants dans la douleurs et les larmes.
Et la pluie vint, abondante, puissante, fraîche, salvatrice. Une pluie qui tomba pendant une semaine, créant la vie sur la terre sèche et ramenant les animaux. Mais sans hommes valides et sans enfants vivant, les femmes s'endurcirent encore d'avantage pour faire prospérer leurs peuples. Elle prennent le nom de Nisa, et louèrent le dieu Anzar chaque année à cette date par le sacrifice d'un enfant. La pluie ne manqua plus jamais dans cette région, si bien qu'un jour, les hommes partis en vain pour une région plus accueillante revinrent dans la tribu. Mais les femmes et les hommes venus s'installé s'y opposèrent. S'en suivi une guerre entre deux peuples, où le camps des hommes prirent le contrôle de la tribu par ruse et marchandage. Comme punition, les femmes furent contraint de leurs payer en nature, et toute dévotion à Anzar fut interdit. La cheffe de la tribu des femmes fut la seule à être juger par la mort, mais avant de lâcher son dernier souffle elle s'écria :
« Que la pluie soit votre salut, car après la pluie viendra votre mort, et votre sang coulé tachera le sol et reviendra au grand Anzar ! »
A ces mots, la pluie commença à tomber en trombe, une pluie qui sortait de l'ordinaire, qui avait une odeur et une poisse. Les femmes et les enfants viennent se réfugier sous les tentes, tandis que les hommes profitèrent de cette pluie qu'ils n'avaient pas eu depuis longtemps. La pluie vint à cesser alors, et les nuages noirs et gris se dissipèrent dans le ciel. Au première lueur du soleil, la peau des guerriers commèrent à cloquer et à fondre, le sang coulèrent sur le sol comme la pluie avant elle, et les chairs séchaient déjà sous le soleil brulant. Ainsi fut faite la malédictions des Nisa, qui avait donné de la haine à la pluie, et une arme au soleil qui l'accompagnait.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top