Jour 29 : crâne


Une région perdue dans la forêt amazonienne. Un explorateur visite l'un des tous derniers mètres carré vierge de la visite de l'homme blanc. Chris Carter sera le premier à fouler cette zone pas plus large que Central Park. La traversée est des plus difficiles, les arbre créés par leurs feuillages et leurs lianes un spectaculaire mur végétal. Il faudra un moment à Chris pour tout déblayer de sa machette si précieuse, qu'il s'occupe comme de son enfant. Au bout d'une dizaine de minutes à perdre haleine, Chris arrive enfin à bout de cette végétation, qui pousse déjà en temps réel derrière lui. Cette partie de la forêt était silencieuse, Chris reste cependant sur ces gardes. Il avance prudemment...
Au bout d'une demi-heure à marcher, dans un silence angoissant, un bruit survient enfin à ses oreilles. Des bruits de tambours s'entremêlent peu à peu a des incantations gutturales, Chris vient de trouver une tribu, peut-être même inconnue. Chris s'avance alors, peinant à avancer dans une végétation plus agressive, lui faisant même perdre pied. Mais, au bout d'un moment, il écarte les branches d'un buisson pour s'émerveiller de sa découverte. Mais ce qu'il voit lui glace le sang. Des dizaines d'individu dansent autour d'un homme qui brûle sur un feu géant. Tous les hommes, y compris celui qui allait devenir le repas, ont une tête anormalement grosse et allongé. Pour certains, le cerveau se moule sur le crâne, montrant une masse de matière grise hors norme. L'un d'eux, plus grand et avec un crâne plus impuissant encore, se tourne vers Chris.
« Bonjour Monsieur Carter. Venez, approchez ! »

Chris ne sait pas quoi penser, et instinctivement, se lève, se montre à tout le reste de la tribu.
« Mais comment connaissez-vous mon nom ? Comment avez-vous appris notre langue, demande avec étonnement Chris.
- Monsieur Carter, votre venue été calculé depuis des années déjà. Nous savions qui vous étiez, nous savons ce que vous êtes, et ce que vous serez. Nous sommes dans un éternel calcule jusqu'à notre mort
- Mais comment...
- Puis-je vous montrer ? »

Il l'invite à rejoindre les autres autochtones autour du festin cannibale. À l'aide d'un silex, il perce le crâne de l'homme mort, et récolte un liquide gris dans un récipient en bois.
« Vous doutez de ce que c'est, je sais que vous le devinez, reprend le chef. Ceci est la garanti de l'intelligence infini, il nous permet de, en gros, additionner et multiplier les connaissances. Cette tradition se perpétue sur des générations. Nous pouvons calculer le hasard, nous pouvons survivre à la mort, nous pouvons prouver l'existence de Dieu, au prix de quelques sacrifices de nos plus faibles d'entre nous. Si vous étiez venu plus tard, nous vous aurions tuer...
- Attendez, commence à paniquer Chris en reculant, faisant réagir les autres.
- Excusez mon attitude, je n'ai plus l'habitude de parler avec un non-intelligent. Ce que je veux dire, c'est que tous ceux qui sont venu ici, nous gardons leurs intelligences, s'explique le chef en montrant son crâne.
- Mais c'est...
- Écœurant, je sais, je connais tout de vous. Mais nous ne pouvons pas vous tuer sans raison, nous pourrions mourir de surdosage intellectuel, et nous ne tuons pas pour le plaisir, tout savoir est déjà un plaisir infini.
- Vous allez... me laisser partir, demande avec espoir Chris.
- Non, évidement non. Personne ne doit connaître notre existence. Je vous laisse le choix de boire ce cerveau liquide, sans vous garantir que vous y survivriez. La réussite du processus ne peut qu'avec des hommes forts.
- Et si je refuse ?
- Vous serez enfermez jusqu'à notre prochaine cérémonie, en espérant que nous n'ayons pas une indigestion...
- Vous ne me laissez pas le choix ! »

Chris prend le bol, et boit une gorgé du liquide épais. Le chef lui reprend le bol, alors que l'Homme blanc s'écroule à terre. Ces yeux roulent, il bave, pendant que son crâne s'allonge. Il est prit de convulsion, son crâne s'allonge, son cerveau crée des reliefs sur l'os. Ce dernier force tellement qu'il éclate la boite crânienne, éclaboussant le chef de cellules grises. Il prend de son doigt un morceau, le goute, et fait la moue :
« Je m'en doutai, j'aurai eu des mal au crânes

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