Jour 20 : goule
Vous êtes-vous arrivé d'être abordé par une goule ? Moi oui, ce fut une histoire que je n'oublierai jamais...
Tout à commencé un lundi. Le PSG avait encore gagné la veille, les tribulations des politiques partaient tel des éclairs, on parlait d'une augmentation ou deux de tarif, et une tornade dans les Antilles avait fait quelques bêtises. Un lundi tout à fait banal en somme. Je me préparais pour une réunion ultra-importante du patron de la boite ou je bosse en tant que *tousse* technicien de surface. Même les subalternes, le bas de la pyramide, était invité. Il faut dire que depuis quelque temps, le chef d'entreprise avait était accusé d'avoir tuer sa compagne, et de l'avoir fait disparaître. Quel fut la surprise de tous de la voir monter sur la scène, habillé de manière chic, et surtout une paire de seins qui ne voulait que sortir de son décolleté, créant un trou béant entre les deux obus. La moitié de la gente masculine de la salle n'avait leurs yeux que pour ces ballons de plages. Le reste, ainsi que moi, s'ennuyèrent à entendre notre patron nous raconter que sa femme est bien vivante, qu'elle avait juste fait une mammoplastie, et qu'il faut arrêter les ragot. Et à elle de secouer la tête, sourire bêtement, et embrasser son mari à la fin sous les applaudissement, voila le premier acte de mon souvenir.
Le deuxième acte se déroule quelques jours plus tard. On voyait déambulait la femme du patron entre les allés des open-space, remuer ces seins, faire du rentre-dedans, et emmener des hommes charmés par ces danses nuptiales à l'écart, dans un local technique. Et après, l'homme charmé ne réapparaît plus. On parlait alors d'un test du patron pour mieux dégraisser son personnel, plutôt que de disparition inquiétante. Mais malgré cela, les hommes qui partaient était renouvelé par des intérimaires, qui se laissaient charmer, et ne revenait plus. Et cela pendant deux semaines...
Le troisième fait me concerna directement. Un matin, j'étais arrivé en avance, pour nettoyer l'aspirateur qui avait quelque soucis.
« bonjour beau blond ! »
Je sursautai par surprise et me retournai. La femme était derrière moi, à me dévorer du regard. Je n'avais jamais vu une créature aussi belle me parler, ou venir aussi près. Elle s'approcha d'avantage, faisant sauter ces seins dans un body moulant.
« Je ne peux pas vous parler madame, j'ai un aspirateur à déboucher.
- je peux te déboucher le tien aussi. »
Elle était assez proche pour me tenter dans sa main droite mon.... vous voyez ce que je veux dire.
« Mmmmh, j'ai même l'impression que ton sac est rempli !
« Madame, je ne vous permets pas ! »
Je reculai d'un pas, un autre pas m'aurait fait rencontrer le mur. À moi de continuer :
« Madame, je tiens à mon travail, je me doute de ce que vous manigancez, et non je ne plongerai pas !
- tu sais que cette rencontre ne se produira qu'une fois, et qu'elle se produit en ce moment ? Laisses-toi faire, un travail, tu pourras en retrouver, une femme comme moi, il n'y en a qu'une ! »
Elle lécha ses lèvres, comme si elle voulait me manger. Elle allait s'approcher encore moi, mais elle s'abstint : je voyais des rides se former sur son visage pourtant si lisse, comme si elle vieillissait en accéléré.
« Alors si tu ne viens pas à moi, je viendrai à toi, humain ! »
Elle sauta alors sur moi, je m'écroulai sous son poids, et le faite d'avoir sur mon visage ses obus étaient aussi gênant qu'enivrant. Mais j'avais plutôt peur pour ma vie, ses dents commençaient à s'allonger, ses yeux à devenir vert foncé, un vert pas naturel, et des ongles s'étaient aiguisés. Je n'eu le temps que de récupérer le tuyau métallique de mon aspirateur, et de le fourrer dans sa gueule. Je l'avais mis si vite et si fortement que le tuyau resta coincé dans sa gorge. Elle avait encore vieilli, et ces escarpins se déchiraient face à ces pieds devenus tordus, déformés. Le tuyau ne le dérangeait pas, et s'apprêtait à se jeter sur moi. Je n'ai eu que le geste d'appuyer sur le bouton de l'aspirateur en faisant une roulade sur le côté. Elle tomba, le tuyau s'enfonça encore un peu plus, et lui bloquait les voies respiratoires. L'aspirateur faisait son travail, et vidé de toute substance le corps de cette créature, qui passait de toutes les couleurs, de tous les stades de l'âge, avant de tomber en décomposition. Je lui ai arracher la mâchoire pour récupérer mon tuyau. Personne ne m'avait entendu, j'étais le premier à mon étage, alors j'ai fais comme toute personne sensé devait faire dans le cas de mort surnaturelle : enfouir cela dans sa cervelle, jeter le reste dans un sac poubelle, et continuer à bosser pour éviter de se faire virer.
L'épilogue de cette histoire est que le patron fut retrouvé mort aussi, dans sa voiture, alors qu'il allait partir pour le bureau. C'est beaucoup plus tard que j'ai compris, dans un forum de complotiste et d'amateur de surnaturel. J'avais a faire à une goule, ressuscité par son mari, et qui devait se nourrir de jeunesse humaine pour survivre. Et moi, je suis toujours au même endroit, à faire la même chose, comme si rien ne s'était passé...
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