Jour 18 : squelette

Dans un coin perdu de Sicile, une affaire sordide est resté secrète pendant des années, des autorités siciliennes et des familles mafieuses. Cela remonte à l'année 1984, au alentours de la fin octobre. Toute une famille mafieuse à été décimé en une nuit par des phénomènes qu'on oriente à paranormal ou mystique. Tout cela est lié à la disparition d'un homme, qui à eut des problèmes vis à vis de la mafia, dans un décor de village typique perdu dans les montagnes. Cette histoire s'est transformée en rumeurs, cette rumeurs en croyances populaires et en histoires racontés dans l'ombres des flammes d'âtre...
La mère de l'homme disparu a imploré dieu et diable pour venger son fils, et ce sont les démons qui ont répondu à l'appel. Elle donna alors sa vie à l'Être pour que sa demande soit exaucée, sachant d'avance qu'il ne reviendrait jamais plus. En effet, son homme, seul fils de sa famille, était déjà mort, plongé dans la chaux vive. Seuls restait alors les os blanchis, dans une grande cuve abandonnée dans une usine de métallurgie qui l'était tout autant, où d'autres ossements attendait pour l'éternité.
Durant cette nuit mystique, la population du village racontait que le soleil couché, une centaine de squelettes, blanc comme la craie, marchaient d'un pas nonchalant sur le sol rocailleux. Certains résidents reconnaissaient en certains revenants des proches. Ces derniers se tournaient vers les veuves éplorés, mais ne purent s'arrêter dans leurs missions. Ils marchaient vers la luxueuse maison de la famille, perché plus en hauteur. Les animaux les regardaient, les suivaient, en avaient peur de ces guerriers sans armures ni âmes. Le ciel s'assombrissait, les éclairs zébraient un air devenu sec. Le vent faisait plier les branches des quelques arbres sur le sol désertique de la montagne. Les premiers coups de feu sont tirés dans la foulée.
Personne ne saura comment l'attaque s'est déroulée, tout ce que les policiers ont descendu de la montagne n'était que des os blancs comme la craie, certains même avait leurs pistolets accrochés entre les mains. Il ne restait plus rien, aucun autre cadavre que des os, comme le corps de la mère. Les villageoises en ce temps-là se raconte alors que l'âme de la mère sacrifiée les protège et les protégera toujours, maudissant tous les hommes et femmes traversant le village en visiteur. Depuis, ce village reste cloîtré, maudit, et craint de tous, surtout à l'approche de la fin octobre, quand les morts sont revenus à la vie

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