Jour 14 : bougie

Un soir, je nais. Je ne vois qu'un homme tuer devant moi un de mes camarades boisés, en l'agitant dans tous les sens. Je vis quand un autre meurt, ma vie n'a pu que par la mort d'un autre, j'ai déjà une dette envers ce monde. Cet homme prépare une table. Des assiettes blanches aux contours dorés, des couverts scintillant d'argent, des verres cristallins, un bouquet de roses rouges sang, cet homme attend une autre personne, ou deux s'il ne fait que servir. La lumière venant du plafond par un globe de verre. Il s'évade vers une autre pièces, où une fumée douce et blanche s'y échappe. Il revient avec un pot de pétale rose, qu'il dispose anarchiquement sur la table, les tables, et le sol d'une porte à une chaise. Il regarde sa montre, il devient impatient. Il prend ensuite un téléphone rectangulaire et tapote. C'est alors un échange de son de clochette venant du téléphone, et de tapotements de l'homme sur ce dernier, qui s'opère. Il pose enfin le téléphone au bout de quelques minutes d'échange, il est plus rassuré. Il vient alors vers moi, me porte par le bas, et me pose au milieu de la table. Puis, il se retourne, et par un bouton invisible, tue la lumière qui se trouvait alors au dessus de moi. Je suis alors la seul source de lumière de la pièce...
Quelques instants plus tard, la porte en face de moi s'ouvre. Une femme portant une protection plastique mouillée rentre, et s'arrête, surprise et étonnée. Ils parlent alors entre eux, je ne comprends pas ce langage. Mais leurs présences me mets mal à l'aise. A chaque passage à côté de moi, je vacille, et je suis mal à l'aise. Mais une fois assis, ce sont le souffle sortie de chacune de leurs bouches qui me fait peur. Mais je reste droit et observateur. Sous ma lumière tamisé, les deux humains discutent, plus ou moins fort. Cet soirée est agréable pour eu, chacun sourit à l'autre, et les plats s'enchaînent, plus élaborés les uns que les autres. Pendant ce temps, ma vie brule doucement, je rétrécis, je fond. Mais je suis encore loin de l'agonie. Je reste là, à attendre et a observer. Plus les plats défilent, plus les bouteilles de verre au liquide rouge s'entassent à côté de moi, et plus le liquide est ingurgité par ces êtres, plus ils sont heureux.
La soirée passe, les deux sont de plus en plus heureux, et lance de drôle de disque noir qui emmènent de la musique. Les deux font alors une danse langoureuse, ponctué par quelques contacts des lèvres. Je reste là et les observe. J'aimerai un jour sortir de ma forme et avoir une vie comme cela, hors de mon pied d'estale doré. Les deux ont posé leurs têtes sur l'épaule de l'autre, cela doit être un moment magique. Il s'échangent quelques mots fredonnés, et commencent à se dévétir. C'est alors que l'homme vient vers moi. Il prend une longue inspiration qui me fait vaciller une nouvelle fois. Je vais à nouveau mourir, je sais ce qui se passe. Ma vie commence toujours par la mort d'un autre, et s'achève par une tempête qui m'éteint. Et c'est ce qu'il fait, et c'est ce qui se passe...

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