Jour 10 : Corbeau


Le silence. La ville est désertée par quelconque être vivant, seul de sinistres volatiles noirs pointent leurs becs crochus. Ils sont là, à attendre. Le moindre pan de mur devient un perchoir, le moindre fils téléphonique ou électrique encore tendu est squatté, la moindres branche d'arbre sert de nid. Certains mêmes se pavanent dans la rue, suivant les trottoirs et les passages piétons. Ils croassent, ils piétinent l'asphalte. Le bruit en deviendrait insupportable pour ceux qui pourrait l'entendre. Quand ces derniers decident de prendre l'air, le ciel s'assombrit par un grand nuage difforme constitué de loin de traits ou de points noirs, où chaque trait et chaque point étaient l'un d'eux. Ils picorent le reste des cultures humaines abandonnés, ou s'entre-tue pour le plaisir ou pour garder un bout de territoire menacé. De toute façon, ils ne sont menacé que par eux-même maintenant. Leurs yeux commencent à briller d'une lueur morbide quand le soleil s'alignait avec l'horizon, leurs plumes en sont tout entant noir au zénith. Rien en eux ne montrait un soupçon d'humanité ou animalité. Ils sont là, à surveiller les derniers jours de cette place, à attendre leurs apocalypses, à vérifier que l'apocalypse des hommes et de la faune était bien effective. Les corbeaux sont là pour veiller à la bon déroulement de cet fin du monde, et de peupler le globe.

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