8. Epouvantail
Oui je sais, je suis très très en retard. Pour ma défense, je suis en BTS et nous avons beaucoup de devoir. J'avais notamment un devoir aujourd'hui j'ai donc passer mon temps a réviser. Lundi, je me suis dit: "CA passe, je le fait demain, comme ça je poste deux textes". Sauf que hier, je me suis endormie, sans manger, sans me doucher (du coup j'ai pris la douche ce matin) (oui vous vous en foutez mais j'aime raconter ma vie! XD). Et ce soir, je n'ai pas la force de faire trois textes. Donc demain sortira le 9, le 10 si j'ai la motivation et (avec un faible taux) le 11. Mais si je ne sors que le 9, les textes arriveront soit vendredi (le 10 en tout cas sur, les autres peut être) et je rattraperai totalement mon retard Samedi (vu que je ne fais rien de mon week-end.
Bonne Lecture
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Il me faisait peur. Il était là, immobile, dans le champs. Planté sur une croix, comme Jésus. Sa vieille chemise déchiré, son pantalon troué et ses mains de pailles faisaient pitié à ma tante, qui allait souvent le remettre correctement sur sa croix. Mon grand-père ma racontait que si je n'était pas sage, il viendrait me manger. Ma mère était contre, elle a fini par lui interdire de me border.
Je faisais des cauchemar dans lesquels il bougeait et entrait par ma fenêtre. Il me regardait de ses grandes orbites vides, et sa bouche affreuse s'élargissait en un sourire froid et mauvais. Il sortait ensuite de ma chambre, par la porte, et j'entendais ma tante crier. Je me réveillait alors n sueur et en hurlant à mon tour. Quand j'ai grandi, évidemment, il ne me faisait plus peur.
Mais ce soir, c'est différent. Je suis dans mon lit. Je fais semblant de dormir, et j'entends ses pas. Lents, grinçants. Les brins de pailles crissent entre eux. Sa main de bois se pose sur ma tête et je retiens ma respiration. Une voix éraillés et grinçante résonne dans ma chambre. Mon sang se glace petit à petit.
- Bonne fille.
Les pas s'éloignent lentement, faisant souffrir les pauvres planches de mon sol. LA porte de ma chambre se referme. Peu après, les cris de ma tantes et de ma mère résonnent dans ma tête alors que je me roule en boule, le coussin sur la tête. La voix de mon grand-père me parvient bientôt, coupé nette. Je tremble.
Le silence finit par revenir. Les bruits effrayants de l'épouvantail partient, je me lève. Je marche lentement, écoutant l'absence de bruit. Le murmure du vent autour de moi est la seule chose qui vient briser ce silence épais et étouffant. Les planches grincent sous mes pas. Je me fige,arriver au salon. Les lumières clignotent. avant de s'éteindre totalement. Mais avant, j'ai vu. Mon grand père, la tête arraché. Ma tante, morte, les yeux crevés, du sang au coin de la bouche. Et ma mère. Dans un coin. Les yeux écarquillés et un horreur sans nom gravés sur le visage. Elle se balance d'avant en arrière en fixant celui qui a été son père.
Je ne pleure pas. Et je n'ai pas envie de pleurer. Je ne ressens rien. Pour garder ma santé mentale, mon coeur à enfermer mes sentiments. C'est une habitude que j'ai prise. Une habitude que l'on me reprochait. Une habitude qui me sauve aujourd'hui...
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