Bon ok, c'est un peu un hors-sujet, mais je n'étais vraiment pas inspiré. Je n'ai pas pris la peine de corriger désolé.

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Je suis coincé. Dans un petit espace de cinq mètre carré. Plus couramment appelé "ascenseur". Et évidemment je ne suis pas seule. Je ne suis pas claustrophobe, mais je ne suis pas rassuré. Remettons les évènements dans l'ordre, vous voulez bien?

Ma journée avait pourtant bien commencer. Je me suis levé plus tôt mais en meilleur forme qu'au quotidien. Ma cafetière ne m'as pas fait de caprice et mon frère avait pensé hier à acheter du nutella. Il y est allergique, ce n'est que pour me faire plaisir qu'il l'as fait. Je suis donc partit au travail de bonne humeur.

C'est là que tout s'est gâtée. Déjà, j'ai failli me faire écraser par un camionneur ivre. En plein centre ville. C'est très malin tiens! Il est rentrer dans la mairie. Il n'a rien, mais entre le camion et le bâtiment, on connaît le vainqueur. Pas besoin de vous faire un dessin. J'ai continué ma route et je suis entrer dans le bâtiment de ma boite. Je suis la secrétaire personnelle du directeur général. Mon bureau est accolé au sien, au dernier étage de la tour. C'est à dire au 30eme. Et l'ascenseur ne marche pas. Quand j'arrive dans mon bureau, je vois par les vitres qu'il est encore en train de déshabiller une femme dans son bureau. En passant à côté, je tape deux fois sur chaque vitre, ça les floute. Heureusement pour moi, le bureau est totalement insonorisé.

Quand la jeune femme ressort du bureau comme s'il ne s'était rien passer, mon patron m'annonce deux nouvelles. La première, c'est que je vais avoir une considérable prime pour le silence dont je fais preuve. Après tout, à 25 ans, ça fait déjà 6 ans que je travaille dans cette boite, 5 ans en tant que son assistante personnelle, et personne n'a jamais su ce qu'il faisait. Si vous vous posez la question: il ne m'as jamais fait des avances. Et ça me convient totalement, il n'est pas du tout mon genre. La deuxième nouvelle c'est que son fils, qui à apparemment un an de plus que moi seulement, va venir travailler en stage pour ses vacances. C'est à dire... aujourd'hui même. Il me charge de lui expliquer le fonctionnement de la boite et de lui confier quelques tâches facile. En gros, il est à ma charge. J'espère qu'il n'est pas aussi lourd que son père.

Première impression? Il arrivés en retard de deux bonnes heures. Pour un premier, jour, ce n'est pas glorieux. Quand je suis aller voir mon patron pour lui demander des explications, il m'as annoncé que la moto du jeune homme était tombé en panne et que les dépanneurs avaient mis du temps à arriver. Qu'il ne devrait plus tarder. D'accord... Et me prévenir plus tôt, c'est en option? Oui? Génial... Il finit quand même par arriver. Et là, c'est le coup de massue sur la tête.

Ce mec est beaucoup trop beau. Il à des yeux noirs profonds et des cheveux de la même couleur, coupés court. Il est carré mais son visage est fin et harmonieux. Il à une peau légèrement halé. Il me fait un sourire d'excuse en me voyant. Je reprend vite mon rôle et lui explique que ce retard ne sera pas à reproduire pour les deux semaines à venir. Suite à ça, je lui expliques quels seront ses tâches. Elles sont simples. Imprimés des documents et les classés, essentiellement.

Le soir, le patron part le premier. Son fils devait partir avec lui, mais en voyant que je restais pour travailler, il à dit qu'il restait, pour se faire pardonner du retard. Comme d'habitude, la réceptionniste vient me donner les clés de la porte avant de rentrer chez elle. Je clôture mon travaille et me lève finalement. Sur les portes de l'ascenseur, une feuille nous affirme qu'il est à nouveau en service. Hallelujah! Nous montons dedans et appuyons sur le bouton du rez de chaussé.

Et comme aujourd'hui j'ai la poisse, l'ascenseur est coincé. Je suis donc coincé avec le stagiaire. Nous nous mettons donc à discuter. Nous finissons par nous asseoir, les jambes fatiguant. Il se rapproche de moi petit à petit. Je le trouve un peu proche quand d'un coup, l'ascenseur descend d'un coup sec avant de s'arrêter à nouveau. Instinctivement, j'attrape la première chose que j'ai sous la main. Autrement dit: la main du stagiaire. Il me caresse le bras pour me rassurer. Autant ça m'aurait dérangé au début de la journée, autant le feeling entre nous depuis la dernière demi-heure m'aide beaucoup à l'accepter.

L'ascenseur lâche d'un coup et tombe. Si vite que nous commençons à nous élever au dessus du sol. Il s'arrête à nouveau d'un coup sec et je tombe sur le jeune homme. Je me relève, sonnée, et me rend compte que je suis à califourchon sur lui. Je rougis et tente de me lever mais il me retient. Il s'approche lentement de moi et mon coeur bat la chamade. Il finit par m'embrasser. Mais je n'ai pas le temps de savourer le goût épicé de ses lèvres, l'ascenseur fait encore un caprice. Par instinct, je m'accroche à lui. Je le sens qui me serre dans ses bras. L'ascenseur s'arrête.

En observant autour de moi, je remarque que la porte est légèrement entrouverte et que nous sommes à l'ouverture d'un étage. Nous réussissons à ouvrire la porte. Il est en train de monter la grande marche qui nous sépare de la liberté quand j'entend un son qui ne me rassure pas. L'estomac noué, je le pousse violemment. Il s'étale contre le sol de l'étage une demi-second avant qu'un "clac" sonore ne sonne mon glas. L'ascenseur est définitivement tombé.

"Ca auras vraiment été une journée spéciale" pensais-je juste avant de mourir.