Jour 13 : DÉPRESSION et LUMIÈRE.
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"Je veux mourir" c'est se qu'il se disait, fréquemment.
Il se retrouvait toujours sur le rebord de son lit, à soit fixer le sol ou soit la fenêtre, tout en se raisonnant à ne pas faire de bêtise. Mais, pouvait-il s'en empêcher ?
Non. La réponse était bien trop évidente. Il était né comme ça, il se disait. Toujours à avoir des idées noires. Toujours à déprimer dans son coin, à fuir les autres comme si ils étaient des monstres assoiffés de chairs humaines, à avoir la tête remplis de pensées irrationnelles, à s'écorcher les poignets avec une lame quelconque. Son quotidien, ces jours, toujours les mêmes, semblant être des parfaites copies des précédentes.
Il ne cessait de voir le monde en noir et blanc. C'était son monde, en noir et blanc.
Sa dépression n'allait-il pas trop loin ? Il ne cessait de se poser cette question. Mais, en avait-il la réponse ?
Il voulait mettre fin à ses jours, mais sa famille ? . . . Elle s'en ficherait. Sans aucun doute.
Il regrettait chaque geste qu'il avait pu faire, chaque chose ayant puis froisser certain et ainsi se faire détester des autres. Il avait commit des choses horribles, ça il en était conscient. Parfaitement conscient.
Il s'en souviendrait toute sa vie. De cette fois-là, où il a osé pointer une arme face à elle. Une pensée lui avait traversé l'esprit, une idée fort contradictoire : La tuer pour l'épargner. Était-il devenu fou à ce point ? Probablement.
Personne ne voyait la souffrance, dissimulée derrière ses yeux océans ? Le miroir était donc la seule et unique chose à l'avoir remarqué ? D'ailleurs, qui était cet homme dans le miroir, celui qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau ? Lui ? . . . Ou, lui ?
Trop de questions et de pensées irrationnelles hantaient son esprit déjà bien noircie. Il se forçait à ne pas songer à prendre le fusil accroché dans sa chambre pour s'en tirer une. Si personne ne faisait attention à lui, personne ne l'aimait, pourquoi devait-il rester en vie ? C'est ce qu'il se demandait, à chaque instant.
Il basculait du raisonnable au suicidaire. Même sa mère ne l'aimait pas, alors qui pourrait bien donc l'aimer ? Il faut dire que, lui non plus, n'avait pas vraiment fait d'effort pour être aimé. Avait-il déjà réellement aimé quelqu'un ? Son père, oui, il en était sûr. Il admirait son père. Et . . . Lui ?
"N'y pense plus" il se disait. Oui, il ne devait plus penser à lui, plus jamais. Plus jamais ça.
Ça doit être pour cette raison qu'il n'a jamais prit le temps d'aimer les autres, peut-être par sa faute.
Il regardait le sol, en se disant qu'il n'aurait "la lumière" , qu'il serait toujours caché, quelque part dans l'ombre, avec ses pensées bien tristes et malsaines.
JOUR 13 - FIN
Texte du jour treize. Voilà '-' .
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