Jour 1 : PELUCHE [et ÉNIGME.]
Thèmes de base : PELUCHE et ÉNIGME.
Thème choisie : PELUCHE.
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Aujourd'hui était l'anniversaire de Sarah. Sa mère avait tenu à lui organiser une grande fête en ce jour si important, avait envoyé des lettres jusqu'à Saint-Pétersbourg. La jeune fille, qui allait fêter ces sept ans, se trouvait dans sa grande chambre. Quelqu'un toqua à sa porte, et ce fit son frère cadet qui se présenta à elle. Toujours ces cheveux bruns en désordre, toujours aussi longs, toujours cette mèche sur sa gauche, cachant son œil bleu et fatigué. L'enfant s'avança vers sa sœur :
- C'est ce soir qu'est fêté ton anniversaire ? Demanda Arthur.
- Oui ! Elle répondit tout en esquissant un magnifique sourire. Maman m'a dit qu'elle avait même invité tante Motya et grand-mère Adelhaid rien que pour moi ! Ça fait tellement longtemps que je ne les ais pas vus !
La brunette était toute enjouée à l'idée de les revoir, tandis que son frère se contenta de regarder ailleurs, puis de partir, d'un pas lent, tout en fermant silencieusement la porte. Qu'avait-il aujourd'hui ? Cela devait bien être la quatrième fois de la journée qu'il adoptait cette réaction étrange. La porte fut ré-ouverte à nouveau, laissant voir leur mère.
- Sarah, dépêches-toi de mettre une belle robe, le temps tourne tu sais !
- Oui maman !
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La grande salle de la demeure familiale était bondée de monde, rare était les endroits où l'ont pouvait circuler correctement. Sarah tenait par la main sa mère, trop apeurée à l'idée de se perdre dans cette mer de personnes. Elle ne reconnaissait pas la plupart des visages. Elle tira la veste de sa mère, lui indiquant qu'elle voulait attirer son attention.
- Maman, où est grand-mère Adelhaid ?
- Oh, Sarah. Je suis désolée, mais grand-mère Adelhaid n'a pas pus se déplacer. Elle se fait vieille maintenant, ces jambes sont fatiguées par l'âge. Mais vois le bon coté des choses, tante Motya et oncle Tomeslav sont ici, et grand-mère Adelhaid t'as très sûrement envoyé une lettre, c'est juste que tu ne la recevras pas maintenant !
La petite fille était attristée que sa grand-mère n'ai pas pus venir, mais se ressaisit en se disant que oui, Tomeslav et Motya étaient là, eux. En tournant sa tête, Sarah put apercevoir Arthur, assit à une table, avec en face de lui, leur père. Ils parlaient. Oui, mais de quoi ? Son frère semblait être mal à l'aise avec leur paternel. La princesse de la soirée se fit entraînée, loin dans cette mer de gens, empoignée par sa mère.
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Sarah était fatiguée, commençait à bailler et à somnoler. Tante Motya avait alors accompagné la petite jusqu'à sa chambre. Sur le trajet, elle avait put voir son frère, dans un sale état. Il était recroquevillé sur lui-même, dans un coin sombre de la grande salle. Pourquoi personne ici n'était prêt de lui pour le consoler ? Il pleurait, n'est-ce pas ? Ils ne le voyaient donc pas ? Sarah ne put prononcer un mot qu'elle fut emmenée dans le grand couloir.
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- Arthur ! Arthur ! Tu es là ?
Elle tapait contre la porte à s'en faire mal aux poings. Elle savait que son frère était dans sa chambre, le brune n'était pas dupe, elle avait bien remarqué les lumières des bougies sous la porte. Après un long moment de tapage incessant, on lui ouvrit enfin. Arthur, toujours cette expression fatiguée sur le visage, un vieux et poussiéreux livre dans les mains, sûrement un des ouvrages ennuyeux que lisait leur père. Celui que portait le brun, semblait parler d'ours, au vu du titre et du dessin à la première de couverture.
- Arthur ! Pourquoi ne répondais-tu pas ? Et surtout, pourquoi étais-tu dans cet état, tout à l'heure, recroquevillé dans un coin ? Quelqu'un t'as encore insulté ? Elle fit craquer ces doigts.
Si Sarah devait bien haïr de tout son cœur quelque chose, c'était que l'ont fasse souffrir son petit frère. Arthur est tellement sensible et fragile qu'il suffirait d'une grave insulte pour qu'il puisse crier à la mort. Le garçonnet semblait surprit de la dernière question de sa sœur. Il détourna les yeux, ne voulant pas répondre. Ces cordes vocales refusaient de parler. Le regard de Sarah s'adoucie, et tapota gentiment la petite tête brune d'Arthur. Elle savait qu'il n'aimait pas ce geste, mais ça lui faisait rire.
- Alors, tu as reçus beaucoup de cadeaux ? Combien ? Deux cent, cinq cent ?
- Arrêtes donc ton obsession avec les chiffres, ¡ hermanito !
Elle lui tapa la joue. Doucement, certes, mais elle l'avait tapé. Arthur se caressa la joue victime. Si il y avait bien autre chose que haïssait la jeune fille, était l'obsession bizarre de son cadet pour les nombres. Tout le temps, il réclamait des chiffres à quelque chose. Surtout en ce qui concernait sa sœur. Arthur n'était pas dupe, il avait bien cerné que Sarah était plus "favorisé" comparé à lui, de la part de leur mère. Ce favoritisme lui faisait mal. Quand quelque chose touchait Sarah, leur mère en faisait des caisses, alors que quand c'était avec lui, rien. Personne ne semblait s'en rendre compte, hélas.
En cet instant, la fillette put lire de la tristesse dans les yeux bleutés de son frère cadet. Elle sembla réfléchir un court instant, puis se mit à courir vers ont-ne-sait-où .
- ¡ Regresaré !
Elle courrait entre les grands et interminables couloirs de marbres de la demeure. Les tableaux passaient, les sculptures aussi. Enfin, elle s'arrêta. Elle s'était arrêtée devant une salle, juste à coté de celle où se trouvait encore les invités couches-tard. Poussant les portes sans aucunes délicatesse, elle y pénétra.
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Il ne voulait pas attendre, pas même connaître de quoi voulait parler sa sœur. Alors il referma la porte, et alla s'emmitoufler sous sa couette.
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Ce fut le matin. La douce luminosité solaire commençait à pénétrer les chambres positionnées est. Quand elle alla atteindre les doux yeux clos d'Arthur, il grogna et s'enfonça un peu plus bas sous sa chaude couette. On vint le réveiller, alors il n'eu pas vraiment le choix et dut se lever. Il était encore un peu dans les vapes, voyant floue, se frottant constamment les yeux. Le garçonnet sursauta à la vue d'un museau juste devant lui, lançant son oreiller contre "la bête" . Ce n'était qu'une peluche, un ours en peluche plus précisément. Pourquoi était-ce là, ça ? Il voulait bien savoir.
Arthur avait beau le retourner dans tout les sens, aucun mot, aucune signature. Il entendit un bruit contre la porte de sa chambre, puis une voix.
- ¡ Feliz cumpleaños ! Bon en avance certes, de, euh . . . Neuf mois ? M'enfin, tu m'as compris !
FIN - JOUR 1
Je ne ferais aucun commentaires face à cette horreur littéraire . . . Ah, si : Tout les personnages présents font partis d'une histoire originale à venir . ..
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