Chapitre 25

Je n'avais pas quitté ma chambre depuis une bonne semaine, je n'avais pas vu le jour depuis une semaine déjà. J'avais fermé mes volets et j'étais restée dans le noir. Hilary était bien venue ouvrir la fenêtre pour aéré, car soit disant, cela puait énormément dans ma chambre, alors que je prenais quand même des douches. Une fois tous les jours, au lieu de deux fois. Ou peut-être que je n'en avais pas prise une pendant deux jours. Je n'avais pas la tête à ceci. Ce qui me tracassait le plus, c'était la perte de Lauren. Elle était partie et je n'avais plus rien. Je me morfondais sur mon sort. Je me demandais encore pourquoi elle était partie. Pourquoi elle ne m'en avait pas parler. Pourquoi elle n'avait pas attendu les vacances, pour que je puisse partir avec elle en France et rencontrer sa famille. Pourquoi voulait-elle le faire seule alors que je mettais tout ce que j'avais pour elle. Elle venait de me blesser. Et bien que j'avais pleuré sa perte toute la semaine, il me restait tellement encore à la pleurer. Je n'en finirais jamais avec.

Je n'avais pas daigné ouvrir sa lettre. Je l'avais longuement prise en main, sans faire un geste pour voir le contenu de celle-ci. J'avais peur que cela me brise encore plus. De comprendre son départ. Je le souhaitais. Je souhaitais comprendre pourquoi elle était partie, mais j'en avais une peur bleue. Pour moi, elle allait revenir d'une minute à l'autre. Je le voulais tellement. Et en lisant cette lettre, j'avais peur de me prendre la réalité en pleine face. C'était ce qui allait se passer. Mais je savais que j'allais devoir l'ouvrir, comprendre, et me faire à l'idée qu'elle était vraiment partie, et peut-être, définitivement. Peut-être qu'elle ne disait pas vouloir revenir dans sa lettre, qu'elle n'avait plus l'envie d'être avec moi. Et je l'aurai perdue à tout jamais. J'en faisais tout une histoire, j'en étais consciente, mais elle m'avait brisé le cœur. Je me sentais violée. Elle m'avait pris tout ce que j'avais de plus chère à donner et elle était partie comme une voleuse. Elle m'avait laissé comme une moins que rien.

Les filles étaient venues, tous les jours. Hilary me le faisait savoir, mais je ne souhaitais en recevoir aucune et surtout moins Normani. Tout était de sa faute. C'était à cause d'elle qu'elle était partie. Elles avaient toutes deux chercher ses parents et Normani l'avait laissé partir. Elle ne m'en avait pas avertie un seul instant de tout ce qu'elles complotaient ensemble. Je savais que j'aurai du me méfier de la noiraude, mais elle était ma meilleure amie, comment avait-elle pu me faire cela ? J'avais une entière confiance en elle. Elle avait bien essayé de me joindre sur mon téléphone, énormément de fois avant qu'il ne tombe en panne de batterie. Je ne l'avais pas rechargé depuis. Il ne mettait d'aucune utilité. Lauren n'allait pas me contacter, elle se fichait complètement de moi. Je n'étais plus rien pour elle.

Hilary m'avait prévenue que Poppy l'avait contacté, elle s'inquiétait pour Lauren, de ne pas la voir venir depuis deux jours. Elle n'avait pas réussi à me joindre alors elle avait contacté la deuxième personne qui était susceptible de répondre si Lauren avait un problème. Hilary lui avait fait savoir qu'elle était partie en France, sur un coup de tête et que pour ma part j'étais mal. La blonde m'avait raconté toute leur conversation. Poppy lui avait fait savoir que si j'avais besoin de parler, qu'elle était présente pour moi si besoin. Je n'avais rien dit à ceci. Je ne parlais même plus avec Hilary. Elle entrait dans ma chambre étant donné qu'elle s'inquiétait énormément, mais je ne décrochais pas un mot. Cela faisait bien une semaine que je n'avais pas parlé à qui que ce soit. Même à Sofia.

Sofia venait dans ma chambre quand elle rentrait des cours, elle cherchait à me parler, à ce que je lui réponde, mais rien. Elle venait chaque fois dans mon lit pour me prendre dans ses bras, et comme si c'était devenu un rituel, je me mettais à pleurer dans ses bras. Elle ne disait rien, elle n'avait pas encore les mots pour me consoler, mais le simple fait qu'elle soit là et qu'elle me prenne dans ses bras me faisait du bien. Lauren avait été comme une meilleure amie pour Sofia, elle m'en avait fait part le jour où Hilary lui avait fait comprendre que la brune nous avait quitté. Alors elle venait me prendre dans ses bras en rentrant des cours, puis elle allait faire ses devoirs, dîner et prendre sa douche avant de venir me rejoindre pour dormir avec moi. Elle me disait chaque soir qu'elle m'aimait, mais je n'arrivais pas à lui dire en retour, car Lauren était partie avec le mien. Elle m'avait tout pris.

Entendant un frappement à ma porte, je reconnaissais celui-ci en tant que celui d'Hilary. Elle frappait toujours avant d'entrée. Je ne répondais pas. À quoi bon ? Même si j'allais lui dire de me laisser, elle ouvrirait tout de même la porte pour me parler. Et comme convenue, j'entendais ma porte s'ouvrir, et des pas se faire jusqu'à mon lit. Hilary venait de se poser sur le lit, une de ses mains venant se poser sur mon corps, au-dessus de ma couette. Je ne savais pas ce qu'elle comptait me dire. Je n'avais pas regardé l'heure de la journée, je n'avais pas eu l'envie. Peut-être qu'elle souhaitait que je déjeune un peu, que je prenne des forces, mais je n'en avais pas non plus l'envie. Je ne ressentais aucunement le besoin de manger. Elle veillait simplement sur moi, je lui en étais reconnaissante, mais je n'en avais pas besoin.

" Camila.. Normani est en bas, elle aimerait te parler, " Prenait-elle la parole, sans pour autant avoir une réponse. " Elle m'a dit de te dire qu'elle a eu des nouvelles de Lauren. " Finissait-elle sa phrase.

Et comme si j'étais réceptif à ceci, je me redressais dans mon lit, regardant la blonde longuement avant de hocher la tête. Instinctivement je me mettais sur mes pieds, et je n'aurais pas dû le faire trop vite, car j'étais prise de vertige. Me tenant la tête, les yeux fermés, je me rappelais des paroles de la domestique. Normani était en bas car elle avait eu des nouvelles de Lauren. Lauren lui avait donné des nouvelles. De nouveau, je m'élançais dans ma marche afin de sortir de ma chambre et de descendre les escaliers. La noiraude était en bas, posée devant la porte d'entrée tout en regardant autour d'elle. Elle relevait par la suite le regard vers moi et je voyais un petit sourire naître sur ses lèvres. Comme si elle était heureuse de me voir alors que contrairement à moi, ce n'était pas le cas. Descendant donc, je me retrouvais rapidement face à elle, ne lui laissant pas la chance de dire un mot que je prenais la parole :

" Qu'est-ce qu'elle dit ? " Demandais-je directement.

" Camila écoute moi d'abord. " Renchérissait-elle en essayant d'avoir mon attention.

" Non. Dis-moi ce qu'elle dit dans ces nouvelles. Elle est où ? Elle fait quoi ? Elle parle de moi ? Dis-moi Normani ! " M'exclamais-je d'impatience.

" Laisse-moi parler ! Laisse-moi te dire pourquoi j'ai fait ça, pourquoi je l'ai aidé, s'il te plaît ! " Me suppliait-elle

" Non non ! Je ne veux pas entendre tes excuses, je veux juste savoir si elle va bien ! Où est-ce qu'elle est !? " Levais-je le ton de ma voix sur Normani.

" J'en sais rien ! J'en sais rien Camila ! " S'écriait-elle. " J'en sais rien ! Je l'ai fait croire à Hilary pour que tu viennes me voir ! C'est le seul moyen que j'ai trouvé pour te faire venir ! Je sais pas comment elle va et comment ça se passe là-bas ! J'en sais strictement rien ! La seule chose que je sais c'est que je m'en veux pour l'avoir laisser partir comme ça.. Je m'en veux.. Et je m'excuse auprès de toi.. Crois-moi Camila.. Ça partait pas d'une mauvaise intention.. " Faisait-elle ses excuses.

" J'en ai rien à faire ! Je m'en fou complément de tes excuses ! C'est trop tard ! À cause de toi elle est partie ! Tu comprends ? Tu l'as incité à partir et maintenant elle est je ne sais où en France ! En France ! Tu te rends compte ? C'est pas à une heure de voiture ou trois ! C'est à plus de huit heures d'avion ! Et après elle est où ? Elle est où ? Au nord ? Au sud ? A l'ouest ? À l'est ? Nord-ouest ? Nord est ? Sud-ouest ? Sud est ? Elle est où après !? " M'emportais-je sur Normani en lui criant dessus. " Elle est où Normani ?! "

" J'en sais rien ! J'en sais rien Camila ! J'en sais rien ! Elle avait juste envie de retrouver ses parents ! D'être avec sa famille ! "

" Mais j'étais sa famille ! " La coupais-je.

" Non Camila ! Tu ne remplaceras jamais ses parents ! Jamais ses frères et sœurs ! Son chien, son chat, son oiseau et peu importe le reste ! Tu ne remplaceras jamais tout ça ! " Me criait-elle dessus.

" Elle est ma copine.. Elle m'aime comme je l'aime et je pouvais lui donner tout l'amour qu'elle aurait voulu ! " Me justifiais-je.

" Non.. Tu peux pas combler le manque des parents .. Les manques de sa famille.. Oui.. Oui tu es sa copine, tu l'aimes et elle t'aime, elle m'a tout dit .. Elle m'a dit qu'elle se sentait mal de partir .. Mais qu'elle ne pouvait pas rater sa chance de retrouver ses parents.. Elle m'a dit qu'elle t'aimait énormément, qu'elle n'avait jamais été aussi heureuse que d'être avec toi, que t'étais un bout de son bonheur et que grâce à toi elle avait grandi et elle t'en remercierai jamais assez.. " Renchérissait-elle suite à mes mots.

" Mais j'aurai pu l'emmener en France .. Pas qu'elle parte toute seule.." Rétorquais-je.

" Elle voulait le faire seule.. Car ça la regarde seulement elle.. Pas toi Camila .." M'avouait-elle.

" Je voulais pas qu'elle parte Normani .. Elle aurait pas dû partir comme ça.. Sans m'en parler.. " Chuchotais-je tout en sentant les larmes revenir.

" C'est pour elle qu'elle l'a fait.. " Venait-elle me prendre dans ses bras.

" Elle n'avait pas le droit.. " Finissais-je par pleurer dans les bras de mon amie.

Et je pensais chacune de mes paroles et je ne le dirais jamais assez. Lauren n'avait pas le droit de me laisser, elle n'aurait jamais dû partir sans moi et encore moins sans m'en parler. Je n'avais pas le besoin d'en parler, ce dont j'avais besoin, c'était du réconfort et à l'instant, Normani m'en donnait, même si c'était bien la dernière personne que je souhaitais prendre dans mes bras. Mais il n'y avait qu'elle et au fond, elle resterait ma meilleure amie même si je lui en voulais grandement. Elle n'avait pas su retenir Lauren malgré tout ce qu'elle avait pu lui raconter et c'est quelque chose que je ne pardonnerai sûrement pas à la noiraude. Je laissais mes pleures se faire sur son épaule, je la sentais me tenir contre elle comme elle le pouvait, ses bras étaient autour de ma taille. Elle me serrait contre elle.

" Ce soir avec les filles ont va venir te chercher, et on ira manger dehors et regarder un film. " Reprenait-elle la parole.

" J'ai pas envie.. " Rétorquais-je en secouant la tête.

" C'était pas une demande Camila, je ne te laisse pas le choix de choisir. On va venir te chercher pour dix-huit heures. Donc que tu sois prête. " Renchérissait-elle.

" Je peux pas.. Sofia reste avec moi.. " Tentais-je une excuse.

" Alors Sofia est la bienvenue aussi, ça ne nous dérange pas, " Répondait-elle avant de se décaler. " T'as intérêt d'être à l'heure. Sinon on te sort en pyjama, on en a rien à faire nous. "

" Ok.. "Soufflais-je en lui donnant mon accord.

" Bien, je suis contente. " Me souriait-elle avant de venir embrasser mon front.

Laissant Normani me parler encore quelques minutes, je la laissais ensuite sortir de la maison afin de me retrouver seule, dans l'entrée. Je soufflais bruyamment, me retrouvant alors dans une impasse. Je ne pouvais rien faire d'autre que d'aller avec elles en ville ce soir. Je n'en avais pas l'envie. Je ne me sentais pas prête de sortir maintenant. L'idée de remettre les pieds seule dehors ne m'enchantait pas plus que cela. Pourquoi avait-il fallut que j'accepte sa proposition, même si j'avais fait comprendre que je le souhaitais pas, j'aurai du continuer à protester contre elle. L'envie n'y était pas et je n'allais pas m'en cacher. Tant pis pour elles si je faisais la tête, si j'allais pleurer, si j'étais tout sauf joyeuse. Normani n'aurait pas dû m'y obliger.

Laissant mes jambes m'entraîner dans les escaliers, je repartais en direction de ma chambre, là où je pouvais voir que les volets étaient ouverts tout comme les fenêtres. Hilary voulait à tout prix aéré ma chambre, ce que je comprenais. Je n'allais pas mentir, cela sentait horriblement mauvais ici. Pourtant, à ne pas l'avoir quitté, je ne trouvais pas que cela sentait si mauvais que ceci. Retournant dans mon lit, je regardais l'heure sur mon réveil, comprenant que j'avais encore pas mal de temps avant de pouvoir me préparer. Je décidais alors de brancher mon téléphone, chose que je n'avais pas fait depuis trois jours environ. Je le posais sur ma table de nuit avant de me mettre dos à celui-ci pour peut-être essayer de m'endormir une petite heure.

Mais rien y faisait, je ne trouvais pas le sommeil. Je tournais dans mon lit, cherchant une position adéquat pour dormir, mais rien. Mes pensées se battaient dans ma tête à savoir qui prendrait le dessus. À savoir laquelle partie me ferait le plus mal. Et toutes gagnaient, car toutes pensées étaient tournées en direction de la brune et cela m'en faisait mal au cœur que je n'arrivais pas à m'endormir. Au moins, quand Sofia était présente, elle m'apaisait, elle arrivait à m'endormir. Soufflant une nouvelle fois parmi toutes les autres, je me redressais sur mon lit en tendant mon bras vers mon téléphone, dans le but de l'allumer et d'aller dessus. Attendant quelques minutes qu'il s'allume pour ensuite y entrer mon code, je me retrouvais vie assassiné de notification : Messages ; actualités ; Twitter ; Facebook et bien d'autres.

J'allais directement voir mes messages, et ce n'était que les filles ainsi que Shawn. Il m'avait laissé deux messages seulement, comparer à Normani qui m'en avait envoyé plus d'une cinquantaine. J'ouvrais les messages, sans les lires, avant d'aller sur Twitter, regarder mes notifications puis je me dirigeais vers mes messages. J'en avais un bon nombre de : @T-Light ; @Fluttshy ; @RBD @Tayyjaguarr ; @Rari-T ; @Bluebelle ; @Man-ya et encore d'autres. Mais je ne prenais pas la peine de les ouvrir. Je connaissais déjà leur contenu. De la haine envers ma famille, mais surtout envers mon père. Je me sentais déjà au plus mal, je ne voulais pas en rajouter une couche, cela ne servait à rien, à part me faire du mal. Déposant mon téléphone au même endroit qu'avant, je me levais directement du lit afin d'aller rejoindre ma sœur qui était sûrement dans sa chambre. Je me devais de la prévenir pour ce soir. Après tout, je pouvais bien sortir pour elle. Elle serait ravie de faire quelque chose avec moi et si elle voyait les filles, elle serait encore plus contente.

" Sofi ? " L'appelais-je en passant ma tête à l'encadrement de sa porte.

" Oui ? " Renchérissait-elle en levant le regard vers moi, le sourire aux lèvres.

" Je vais sortir ce soir, avec les filles.. " La prévenais-je.

" D'accord Kaki ! " Hochait-elle la tête.

" Tu veux venir avec nous ? " Proposais-je.

" Je peux ? " Demandait-elle un grand sourire béat sur ses lèvres.

" Bien sûr. Ça ne dérange pas les filles. On part pour dix-huit heures, ça te laisse pas mal de temps pour te préparer. " Faisais-je d'avoir.

" Oui ! Je serai prête ! " Me souriait-elle. " Papa et maman sont rentrés. " M'avertissait-elle.

" Oh et bien.. C'est pas grave. Qu'ils fassent leur vie. " Riais-je doucement alors qu'elle mélangeait son rire au mien.

Lui souriant doucement, je refermais sa porte de chambre afin de la laisser seule dans ce qu'elle était en train de faire, me disant que pour ma part, j'allais aller à la douche. Je me le devais bien. Je l'avais certes prise hier soir, mais normalement je la prenais matin et soir, et pour tout dire, je me sentais sale. Il me tardait d'être sous cette pomme de douche et de laisser couler l'eau chaude sur mon corps. Retournant dans ma chambre, je fermais la porte de celle-ci, me glissant jusqu'à mon dressing afin de trouver quoi me mettre pour ce soir. Rien de chic. Je resterai normal, quitte à y aller en jogging. Je m'en contre fichait. Maintenant les affaires en mains, je me dirigeais vers la salle de bain, laissant malheureusement mon regard dévier sur mon bureau. Je tombais sur la lettre. Il fallait bien que j'en fasse quelque chose après tout. La jeter sans la lire ? La lire ? Curieuse comme j'étais, je prenais celle-ci en main, me posant sur ma chaise de bureau tout en l'ouvrant.

" Camila,

Normalement je souhaitais pas t'écrire de -letre- lettre, mais avec ce -qui- qu'il y a eu, je me suis sentie obligé de t'en écrire une. Peut-être que tu l'auras remarqué, mais je suis partie ( ou peut-être pas ) mais je suis partie et pas parce que je me sentais pas bien chez toi. Au contraire. Je me sentais trop bien ! -C'était- C'est le meilleur endroit dont j'ai pu rêver ! -C'était- c'est parfait et j'ai rien à redire dessus. En faite je suis même pas partie à cause de toi ou de ta maison, je suis partie pour rejoindre ma propre famille ! Je suis tellement pressé d'y être si tu savais ! Normani m'a beaucoup aidé et je suis très contente de lavoir connue grâce à toi !

Du coup j'y vais seule car sa me regarde seulement et que toi tu dois continuer le lycée ( je sais que tu aurais voulu venir, mais tu peux pas ) mais je te remercie pour tout Camila ! Tout -se- ce que tu m'as offert et appris depuis pas mal de mois. C'est -grâcce- grâce à toi si j'ai grandit et que j'ai appris tellement sur la vie ! Et tu es la seule personne à m'avoir montrer tellement de chose. Je suis -sûre- sur que sans toi je serais toujours dehors et que je ne connaîtrais rien à mon livre.

Je m'en veux un peu de partir sans te le dire et je dis -m'aime- même n'importe quoi dans ma lettre parce que je sais pas ce que je veux dire ( je suis un peu perdue ) Je veux juste m'excuser en faite, énormément ! Et je veux aussi que tu saches que je t'aime ! Et que je ne regretterais jamais rien de notre relation.

Tu vas me manquer, mais je me dois de pensé tout aussi à moi ...

PS : Pardon pour les rayures, je devais faire vite..
Ps2 : J'ai aimé. J'ai su ce que c'était d'être aimé et d'aimer en retour. Et c'est grâce à toi. Sache que tu as été aimé et que tu es encore aimé. Je t'aime et je suis même amoureuse de toi.

Je t'aime avec tout mon cœur,
Lauren "

Regardant la lettre, pleines de rayures, je pinçais mes lèvres tout en venant retirer les quelques larmes qui s'étaient échappées. Je ne m'attendais pas à une lettre beaucoup plus perfectionné. En aucun cas. Je connaissais l'écriture de Lauren et sa façon de s'exprimer. Elle m'avait quand même retourné le cœur, elle me l'avait compressé. Rien qu'avec sa lettre. Et de loin. Elle l'avait rédigé le jour où elle était partie, et en vitesse. Cela se voyait dans son écriture. Elle ne l'avait pas soigné. Au moins, elle avait eu la gentillesse de m'écrire quelque chose avant de partir, même si je n'affectionnais pas sa façon de me quitter. Commençant à plier la lettre comme elle avait pu le faire, je levais le regard directement en entendant ma porte s'ouvrir.

" Pourquoi tu pleures ? Un Cabello ne pleure pas ! " Annonçait mon père en venant se poser devant moi.

" Je dois être l'exception alors. Vu que je pleure. " Répondais-je tout en rangeant la lettre, détournant mon regard.

" Qu'est-ce que c'est ? " Demandait-il tout en m'arrachant la lettre des mains.

" Arrête.. " Soufflais-je, n'ayant même pas la force de lui reprendre.

Lauren m'avait complètement anéantie, je n'avais aucune force en moi alors je ne pouvais riposter contre mon père. Il lisait la lettre et je me remettais à pleurer. J'étais trop faible pour supporter quoi que ce soit. Il avait eu raison. Tout bonnement raison. Il allait me le faire savoir. Je ne l'avais pas écouté depuis le début et je regrettais la chose. Il m'avait prévenu et j'en avais fait qu'à ma tête. Qu'est-ce que je pouvais être stupide quand je m'y mettais. J'entendais son rire. Il riait de la lettre qu'elle avait pu me laisser. Il était tellement sans cœur, je ne comprenais pas pourquoi il était ainsi. Sentant le papier m'atterrir dans le visage, je me redressais rapidement, surprise de son geste. À croire qu'il me traitait comme une moins que rien. Je n'étais rien pour lui. Il avait carrément honte de moi, mais au final je le comprenais. J'avais tout aussi honte de moi.

" Qu'est-ce que je t'avais dit ? Une fois qu'elle aurait obtenu ce qu'elle voudrait, elle te laisserait. Je les connais les gens comme ça ! Ma pauvre fille, tu t'es bien fait avoir ! " Me lançait-il tout ceci en pleine face.

Je ne renchérissais rien, il avait complément raison après tout. Il avait vu juste. Elle avait seulement eu besoin d'argent pour partir rejoindre ses parents. Et j'étais la bonne cible. Elle m'avait eu. Me remettant à pleurer deux fois plus, constatant que je n'avais été qu'une cible pendant tout ce temps. Je n'arrivais pas à retenir mes larmes. C'était bien plus fort que moi, comment pouvais-je faire après tout ? Lauren était partie, elle s'était servie de moi et mon père avait tout simplement raison. Il m'avait prévenu, mais je n'avais pas eu l'envie de l'écouter. Alors que j'aurais dû. C'était la première et dernière fois que je me faisais avoir de la sorte, plus jamais je ferais autant confiance à une personne. J'avais voulu y croire. En mon amitié avec Lauren, à sa sincérité, mais ce n'était qu'un voile qu'elle avait mis.

Me décidant à partir à la douche, je rangeais la lettre dans mon tiroir de bureau, reprenant mes affaires afin d'entrer dans la salle de bain. Il fallait bien que je me change les idées, et la douche allait me réveiller. C'est une fois dénudé et l'eau chaude en marche que j'entrais dans la baignoire, activant la pomme de douche afin de me mouiller. Je pourrais y rester des heures, et je comptais bien le faire. Peu m'importait la facture. Ce n'était pas moi qui payais. Alors je m'asseyais dans la baignoire, remontant mes jambes à mon torse et je déposais ma joue sur mes genoux. Je coinçais la pomme dans mon cou, de façon à ce que l'eau me tombe dans le dos tout comme à l'avant de mon corps, afin que je reste emprise de cette eau chaude.

Je ne pourrais dire combien de temps j'étais restée dans cette position, mais je ne mettais pas relevé de si tôt. L'eau était bonne, elle m'avait décontracté le corps, et contre toute attente, je me sentais relaxé. Pendant une semaine je ne mettais pas sentie aussi bien qu'à ce moment. Cela m'était agréable. Mais toute bonne chose avait une fin, alors je me devais de sortir de la baignoire, et ce, une fois lavé de partout. Séchant mon corps en dehors de la douche, je me vêtissais de mes vêtements, gardant ma serviette dans mes cheveux afin de laisser l'eau s'imbiber dedans. Ouvrant la porte de ma salle de bain, je faisais à peine un pas dedans, que je tombais sous le regard de ma mère. Elle était assise sur mon lit, depuis combien de temps, je n'en avais aucune idée, mais elle m'attendait bien sagement. Ce n'était pas dans ses habitudes de rentrer dans ma chambre.

" Qu'est-ce que tu fais là ? " Demandais-je, tout de même perturbé.

" Ton père m'a dit, pour Lauren. Je voulais savoir comment tu te sentais. " M'avouait-elle directement.

" En pleine forme, merci. " Enchaînais-je rapidement en allant prendre me téléphone, même si il n'était que très peu chargé.

" Camila.. Hilary m'a dit que tu n'étais pas sortie de ta chambre depuis une semaine. Je m'inquiète pour toi. " Continuait-elle.

" Et depuis quand tu t'inquiètes pour moi ? " Arquais-je un sourcil, sa phrase mettant hilarante.

" Depuis le début. Je ne suis pas ton père, et je m'inquiète pour mes filles. " Renchérissait-elle.

" On aurait pas cru. Jamais tu n'as été là pour nous. " Lui faisais-je constater.

" Camila.. S'il te plaît. Pose-toi quelques instants avec moi. " Tapotait-elle la place à mes côtés.

Soufflant longuement, je venais donc m'asseoir à ses côtés, non sans réfléchir longuement avant. À quoi bon cela servait que je l'écoute ? Je connaissais déjà toutes ses paroles. Du moins, que très peu, elle ne me parlait pratiquement jamais. Elle n'en avait rien à faire de nous et elle osait me dire le contraire. Elle se fichait complément de moi. Qu'est-ce qu'elle me voulait ? Me rabaisser comme mon père pouvait le faire ? Je n'avais même pas envie d'entendre ses paroles. Cela ne m'intéressait aucunement, mais parce qu'il me restait du temps à tuer, je lui laissais une chance de me parler.

" Je t'écoute. " Finissais-je par lui faire comprendre.

" Merci.. Je souhaitais juste savoir comment tu allais.. Je sais que c'est difficile de perdre quelqu'un qui a compté pour nous. J'ai été dans ton cas quand j'étais plus jeune, " Commençait-elle. " Je ne t'ai jamais vu aussi heureuse que quand Lauren était présente à la maison, et pour le peu de fois où j'y étais pendant qu'elle était là, j'ai pu voir à quel point elle était importante pour toi.. "

" Qu'est-ce que tu cherches à faire ? À me rendre mal ? À me poignarder encore plus ? Je sais qu'elle est partie ! Je l'ai compris ! Ça fait une semaine qu'elle est plus là et tu penses m'apprendre une nouvelle ? " L'interrompais-je tout en la regardant.

" Non bien sûr que non. Je t'explique juste mon point de vu Camila.. Je sais bien que je ne t'apprends rien.. Je veux juste que tu saches que .. Tu arriveras à passer à autre chose.. " Renchérissait-elle.

" Si t'es venue pour me dire ça, tu peux repartir ! " Raillais-je.

" Écoute moi.. " Soufflait-elle. " J'ai rencontré ton père alors que je mettais faite briser le cœur tout comme toi. Peut-être pas de la même manière, mais j'ai eu le cœur brisé .. "

" Prends un exemple avec mon père n'est pas la bonne solution. " La coupais-je.

" Oui, mais quand je l'ai rencontré il n'était pas comme ça. Je sais bien que ton père n'est pas un exemple.. Je le conçois très bien.. Il n'est plus le même homme que j'ai connu. " M'avouait-elle.

" Alors pourquoi tu t'obstines à rester avec lui ? " La regardais-je en cherchant à la comprendre.

" Parce que je l'aime et que je me dis qu'un jour ou l'autre il redeviendra le même homme que j'ai connu. J'ai deux enfants avec lui, je ne peux pas détruire une famille en un claquement de doigt. " Donnait-elle son point de vue.

" On est déjà plus une famille.. Vous n'aimez pas Sofia alors qu'elle n'a jamais rien fait pour ça.. Vous n'êtes jamais à la maison.. La seule mère que j'ai.. C'est Hilary.. " Lui faisais-je savoir.

" Écoute.. Je sais que je ne suis pas l'exemple parfait non plus.. Je ne m'occupe pas de vous pour cause des déplacements de votre père, mais il a besoin de moi pour sa campagne. " Argumentait-elle.

" Sa campagne ! " M'exclamais-je. " C'est du n'importe quoi. Jamais il ne va être président ! Peu de gens vont voter pour lui, tu en es consciente ? "

" Malheureusement oui, j'en suis consciente Camila, mais il a besoin de moi. " Répondait-elle.

" C'est n'importe quoi. Tu ne le soutiens même pas ! Regarde ce que tu dis, tu ne crois même pas en lui ! " M'énervais-je contre elle.

" Écoute, en ce jour, c'est ton père qui nous fait vivre, sans lui, on est rien. Ok ? Sans lui, on n'aurait pas tout ce qu'on a aujourd'hui ! " M'informait-elle.

" Alors c'est ça ? Tu restes pour l'argent et un toit ? Alors que tu pourrais travailler et gagner ta vie convenablement sans rester avec un homme que tu n'aimes plus ! " Ne la comprenais-je pas.

" Je reste pour vous. C'est vous qui m'importer le plus Camila ! " Renchérissait-elle.

" Tu restes pour nous mais tu n'es jamais là ! " Elle me mettait hors de moi.

" Camila.. "

" Non non ! Tu pourrais lui prendre de l'argent ! T'acheter une maison et trouver un travail, mais au lieu de ça tu préfères rester ici et le suivre ! Tu as peur de quoi ? Il n'en a rien à faire de toi ! " M'exclamais-je.

" Arrête de dire ça. Ton père n'est peut-être pas parfait, mais il m'aime. " Essayait-elle de me faire croire ceci.

" Il te rend pas heureuse.. Ne me mens pas.. " La regardais-je afin de lui faire avouer que j'avais raison.

" Non.. Effectivement il ne me rend pas heureuse, mais je l'aime comme il est .. " Rétorquait-elle.

" Tu l'aimais comme il était.. " Rectifiais-je.

" Je peux rien faire.. " Chuchotait-elle.

" Bien-sûr que si. Reste là la prochaine fois qu'il repart. Reste avec nous .. Prends soin de nous comme une mère.. Sofia a besoin de toi plus que je n'ai besoin de toi.. Essaie de trouver un travail, et gagne de l'argent.. Prends-en à papa pour acheter une maison .. De nouveau meuble et tout le reste afin d'avoir un bon mobilier.. Sofia et moi on viendra avec toi, on peut vivre toutes les trois.. Je.. Je pourrais même t'aider si tu veux, je travaillerai, je ferai tout ce que tu veux, mais on a besoin de toi maman.. On a besoin d'une famille Sofia et moi.. Et si tu restes avec papa.. On en sera jamais une à nouveau.. " L'informait-elle de mon point de vue.

" Je vais réfléchir à ta proposition.. Je vais voir mais je ne peux rien te promettre.. " M'avouait-elle.

" Essaie d'y réfléchir au moins.. Ça sera déjà ça.. " Répondais-je en venant déposer ma main sur la sienne, doucement.

" Merci.. Et toi, tu verras que tu passeras au-dessus de ton chagrin.. Tu trouveras la bonne personne pour toi. " Me lançait-elle un petit sourire.

" Merci.. " Lui rendais-je son sourire.

On restait un petit moment dans le silence avant qu'elle ne se lève pour m'annoncer qu'elle allait descendre. Hochant la tête, je la laissais donc sortir de ma chambre, restant posé sur mon lit. La conversation avec ma mère m'avait grandement ouvert les yeux sur la relation qu'elle entretenait avec mon père. Elle n'était aucunement heureuse avec. Elle me l'avait clairement dit et je ne comprenais en aucun cas pourquoi elle restait. Parce qu'elle l'aimait, certes, mais quand on n'était pas heureux avec la personne avec qui on était, cela ne servait à rien de rester avec. C'était ce faire du mal et espérer pour un rien. Au fond, elle n'était pas si méchante et indifférente que cela envers nous. D'après elle, s'était pour Sofia et moi qu'elle restait avec mon père, pour garder notre famille en vie, même si elle était déjà morte depuis longtemps.

J'espérais au fond de moi qu'elle réfléchisse grandement à ce que j'avais pu lui dire. J'avais dit tout ceci pour elle, pour nous trois. Elle ne pouvait pas rester ainsi, cela ne rimait à peu de chose. Je préférais grandement vivre dans une famille décomposée que vivre dans une famille qui était morte de toutes pièces. Je connaissais que très peu ma mère pour avoir été éloigné d'elle depuis longtemps, mais ce qui me restait des souvenir avec, elle n'était pas une si mauvaise mère que cela. Ma mère et mon père avaient toujours été correct et enjoué d'être auprès de moi, mais depuis l'arrivée de ma sœur, tout ceci nous avait éloignés. Je ne remettais pas la faute sur Sofia, en aucun cas, les personnes en tort étaient mes géniteurs. Ils ne méritaient pas Sofia. Alors j'espérais qu'elle fasse le bon choix pour nous tous.

Je savais au fond de moi qu'elle avait raison pour Lauren, que j'allais vaincre mon chagrin d'elle. J'en étais consciente, comme toute personne. Mais j'avais encore du mal à accepter son départ, il était récent et je ne pouvais faire autrement que de lui en vouloir. Elle m'avait pris mon amour pour s'en aller avec. J'étais tombée amoureuse d'elle et elle n'avait pas pris en compte le fait que je souhaitais rester avec elle. Elle n'y connaissait rien en relation amoureuse, elle n'avait sûrement pas cru mal faire en partant comme ça. Mais je ne pouvais faire autrement que de lui en vouloir. Elle le méritait bien pour le moment. Après tout, elle n'était peut-être pas faite pour moi, ce n'était peut-être pas elle mon âme-sœur. Mon cœur ne devait pas se retrouver avec le sien.

Me décidant de me changer les idées, je partais dans la salle de bain afin de faire mes cheveux, je n'allais que les sécher et les lisser, rien de plus. Donc une fois prête, je n'avais pas pris la peine de me maquiller, je partais dans mon dressing pour me prendre une veste et une paire de chaussures. L'heure indiquait dix-sept heures quarante-neuf. Les filles n'allaient pas tarder, il fallait que j'aille prévenir Sofia qu'on allait bientôt partir. Donc une fois habillée, je prenais mon sac, refermant ma porte de chambre une fois hors de celle-ci avant d'aller vers celle de Sofia. Je frappais à sa porte, passant ma tête à l'encadrement pour la prévenir. Elle était déjà toute prête et tellement heureuse. Si elle l'était, alors je pouvais bien l'être pendant une soirée.

L'attendant, j'envoyais un message à Normani pour lui faire comprendre qu'on était prête. La noiraude m'avait demandé de la prévenir quand c'était le cas. Descendant les escaliers, je me dirigeais vers la cuisine afin d'aller rejoindre Hilary pour lui faire comprendre que je sortais avec Sofia ce soir, qu'elle n'avait pas besoin de préparer d'assiette pour nous, et qu'il n'y aurait que mes parents. Me remerciant de la prévenir, je lui embrassais la joue pour lui souhaiter une bonne soirée avant de repartir vers l'entrée. Sofia était tout belle, elle s'était mise en robe d'une couleur rose pâle avec des collants opaques, blanc et pleins de petits papillons dessus. Une paire de bottines pour accompagner le tout et une veste pour éviter d'avoir froid.

" Camila, Sofia ..? " La voix de notre mère raisonnait depuis le salon.

" Oui ? " Me retournais-je vers elle.

" Vous sortez ? " Nous questionnait-elle.

" Oui, je sors avec les filles et j'emmène Sofia avec moi, " Annonçais-je. " Pourquoi ? "

" Je me demandais si vous vouliez passer la soirée avec moi .. Mais vous avez d'autres projets, on pourra faire ça une prochaine fois. " Souriait-elle doucement.

" Oui.. Une prochaine fois peut-être.." Je regardais alors Sofia qui me regardait. " Tu veux rester ? "

" Je sais pas.. " Me regardait-elle légèrement perdue. Ce que je comprenais.

" C'est comme tu veux princesse, si tu veux passer la soirée avec maman, tu peux, on aura tout le temps de se refaire une soirée toutes les deux. Mais si tu veux venir avec moi, alors comme l'a dit maman.. On fera une autre soirée toutes les trois un autre jour. " Lui faisais-je comprendre pour qu'elle fasse un choix.

" Oui.. Ça te dérange pas si je reste.. ? " Me demandait-elle avec un peu de crainte que je lui en veuille.

" Non, bien-sûr que non Sofi. Reste si tu veux, ça ne me dérange pas," Souriais-je en m'abaissant. " Profite bien. " Venais-je lui embrasser le front.

" Merci. " Me remerciait-elle en venant me prendre dans ses bras.

Souriant grandement à son câlin, je venais la serrer un peu plus fortement contre moi, lui embrassant plusieurs fois la joue. Je comprenais le besoin de Sofia. Notre mère ne nous proposait jamais de faire quelque chose avec elle et elle voulait en profiter. Elle avait raison, si je n'avais rien de prévue, je lui aurais dit oui, mais je ne pouvais pas remettre ma soirée avec les filles à une autre fois, Normani n'allait pas me croire. J'espère que tout ce passe bien, de toute manière, j'allais venir prendre des renseignements auprès de Sofia de leur soirée, si je pouvais faire confiance à notre mère. Relevant le regard vers celle-ci, elle avait l'air heureuse que Sofia reste. Je lui faisais part de mon regard de faire attention et de prendre soin d'elle.

J'espérais que ma soirée se passe bien, autant que celle de Sofia.

A.M

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