_chapitre 6_
J'ouvre les yeux lentement. Je regarde autour de moi, et un sourir s'affiche sur mon visage lorsque je me souviens de la nuit dernière. Ca faisait longtemps que je n'avais pas tirée un coup comme ça... ni pris autant mon pied. La fougue de la jeunesse, dirais mon père. J'essai de bouger un peu, mais un bras autour de mon torse me bloque.
-Tu bouge, je te tue, gromelle-t-il d'une voie rauque et pâteuse.
John est presque accroché à moi, et moi avec un bras autour de lui. Effectivement, il doit être très confortablement installer. Je jette un coup d'oeil au réveil pour voir si j'ai du temps, mais il s'avère que non.
-Faut vraiment que j'y aille, dis-je.
-Tu plaisante? Tu te barre dès le matin? Et si je mettais pas accrocher à toi, tu serais partis en douce? gromelle-t-il en riant sous cape.
-Je sais, je suis un connard.
Je me redresse ce qui me vaut des grondements menaçant et agacer. Je cherche du regard mon caleçon sur le sol, et en essayant de faire le moins possible bouger le lit, je sors de celui ci pour l'enfiler. John me dévisage de haut en bas en souriant, les yeux mi-clos encore un peu dans les vaps.
-La nuit t'as plus, au moins? Demande-t-il un sourire coquin au lèvres.
-Tu fais très mal les pipes, mais sinon c'était assez génial.
-Merci, je m'en souviendrais la prochaine fois. Et j'imagine que monsieur est un pro dans la matière?
-Tu peux pas savoir... rétorquais-je du tac au tac avec un clin d'oeil, et il éclate de rire.
-Eh bien la prochaine fois c'est toi qui m'en feras une!
-Ah, parce qu'il y aura une prochaine fois? demandais-je en me stopant dans mon élant pour enfiler mon jean.
-Ma porte t'es grande ouverte beau gosse.
On ce sourie mutuellement. Je pense qu'en faîte j'adore John : il est homo, il est sympa, et surtout avec lui c'est sans engagement. Je l'ai compris très vite hier soir quand il m'as dit "Je te préviens, je veux rien de sérieux.". J'enfile mon jean et mon t-shirt en vitesse avant de jetter un coup d'oeil à mon portable. Un message de Gabriel.
"J'ai ta veste"
OK, là je me sens un peu coupable. Un petit pincement au coeur pas très cool. Pourquoi a-t-il fallut que ce soit un hétéro? Il pouvait pas être au moins Bi? Je chasse immédiatement Gabriel de mon esprit et me tourne vers John, assis nu sur son lit. On ce lance un sourire en coin et il ce lève pour me prendre par la taille. Grrr...
-A plus bébé.
Il me smake avant d'aller enfiler son caleçon, et je lui tape les fesses au passage avant de filer. John vie dans un studio dans le jardin de ses parents. Ils possèdent un terrain juste à côté du train où ils on construits deux studios. L'autre est habiter par des immigrés qu'ils ont aidés. En somme des gens biens.
Je prend le train pour rentrer à la maison, et en trente minutes je suis devant chez moi. Je grimpe les marches et entres dans l'apparte en toute discrétion pour surprendre une conversation entre mon père et ma mère dans la cuisine.
-... ta faute!
-Ce n'est pas de ma faute si il est gay, Simon! et puis d'abords on en sait rien, réponds ma mère.
-Si il l'est, c'est parce que depuis qu'il est tout petit tu le traite comme une fille, rétorque mon père, visiblement mécontant.
-Pas du tout !
J'ai plusieurs fois surpris ce genre de discutions entre eux. Mon père pense que si je suis gay, ce serais à cause de ma mère. Je déteste surprendre ce genre de discutions. Ils cherchent à comprendre et à savoir comment réagire. Ils redoutent le jour où je ferais mon coming out. Autant dire que ça me plomb le moral. Je fais pars de ma présence en tapant fort du pied sur le sol et en demandant si il y a quelqu'un. Ma mère apparait, et me saute dessus.
-Regarde ! Regarde ! cri-t-elle en me mettant une envellope sous le nez.
Moi qui croyait qu'elle me harcellerais pour ma soirée. En lisant l'envellope je pense que c'est pire : Le spectacle des talents de l'école. Ma mère m'y fais participé chaque années, et presque à chaque fois elle trouve un nouveau truc.
-Oh, dis-je. Et tu veux que j'y participe cette année aussi ?
-Bien sûr ! j'ai même déjà trouver ce que tu vas faire !
Elle ce recule et prends une pose étrange ; elle ce colle au mur comme si elle allait faire l'amour avec lui.
-Du pôle dance ! dit-elle de manière sensuelle très bizarre.
Hein? Pardon? Du pôle dance? J'ai fais presque cinq ans de pôle dance sans qu'elle ne me demande jamais d'en présenter un numéros. Et ça fais un ans que j'ai arrêter. J'en faisais parce que ma mère voulait que j'en fasse comme elle en a fais étant jeune. Elle m'as dit que comme ça, si j'ai du mal à trouver du travail je pourrais faire comme elle a fait : striptiseuse. Et d'après elle, ça peux aussi servire pour bien d'autre chose et même si elle ne pas dit quoi, cette nuit j'en ai plus ou moins eu un exemple. Sauf qu'il est hors de question que je fasse du pôle dance devant toute l'école.
-Papa ! cri-je.
Je vais dans la cuisine, et le regarde désespérer.
-Fais quelque chose !
-Désoler Damien, mais ta mère à plus d'atouts que toi.
Je me retourne pour voir celle-ci en train de ce frotté outrageusement à l'encadrement de la porte. Bordel, crâmez moi les yeux. Vue comme je suis furieux -et dégoûter- je serais capable de leur crier que je suis gay. Mais je me retiens en serrant des points et furibonde, je vais m'enfermer dans ma chambre.
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