_Chapitre 19_

J'avais coucher avec John. Certes, et Mathias nous a pris en photo en délit de bisou torride dans les toilettes. Certes. Mais John est moi étions d'accords pour être de simple amis, et même avec l'épisode de menace de mort de Ben, je n'ai pas envi qu'il continu à me coller. Ca faisait deux jours qu'il ne me lâchait pas l'arrière train et je n'en peu simplement plus : j'ai même complètement abandonner mes amies féminines. Ce n'est pas très grave, je ne comptais pas rester amies avec elles éternellement, leur tendance à ne pas savoir rire des choses les plus ridicules ou encore à juger m'exaspérais, et leur humour n'arrivait plus à les rattrapés. En vérité sans Amandine j'ai du mal à entretenir des liens sociaux ; et puis je n'ai pas la tête à ça.

Même maman avait pris le plie de me coller à la maison. Ils étaient tous là, toujours quelqu'un. C'est comme si ils avaient senti le vide en moi, cette boule qui me bloquait la gorge. Ils ne me laissaient jamais seul. Mais je me sentais bien plus seul que jamais.

Nous sommes le midi et je déjeune bien entendu avec John puisque je n'ai pas réussi à m'en débarrasser.

- T'es chiant John, dis-je en grognant et en croquant une frite.

- Je sais, mais je préfère ça à te laisser tout seul ou avec les deux autres drogués.

- Ton copain est pas jaloux ? Tu lui a dit que tu suivais un autre gars ?

- Tais toi mon chou où tu vas te recevoir ma mayonnaise sur le nez, grogne-t-il.

- C'est déjà fait.

On sourit tout les deux en même temps. John lève brusquement les yeux et regarde derrière moi. Il semble perturbé ; assez pour s'excuser et me laisser en plan. Je me retourne pour voir ce qu'il ce passe mais quelqu'un s'assoit devant moi à la place de John, et un autre prend la chaise à ma droite.

Xavier et Lorenzo.

- Tu veux qu'on te kidnappe ? Demande Lorenzo en me prenant une frite : je met immédiatement ma main pour protégé mon assiette.

- Ce serais avec plaisir une fois que j'aurais finis.

Xavier prend une frite dans l'assiette de John et me la jette au visage ; par pur réflexe je l'attrape avec la bouche. Il est abasourdi.

- Ne me test pas sur ce terrain, dis-je parer à tout.

- Ah oui ?

Il me lance un regard de défi que je lui renvoi. Il prend une autre frite et la trempe dans du ketchup.

- Prêt ? Demande t-il.

- Oui.

Il la lance haut et je recule brusquement ma chaise ; la frite tombe dans ma bouche. Je la mâche avec le plaisir de la victoire, elle n'en est que meilleure. Je croise le regard de Gabriel, à l'autre bout du self, un regard de jalousie. J'en sourie intérieurement. Puis je me dis que la distance entre nous n'est que matériel ; il y a quelques jours il s'est enfin ouvert à moi. Il a peur, comme moi un peu. Mais je ne veux pas qu'il ait peur, qu'il s'inquiète, je ne veux ça pour personne. Je veux que tout aille bien ; alors je prends sur moi. C'est la décision que j'ai prise pour protégé les autres. Ca peut paraître stupide mais le silence me paraît d'or, et puis vous connaissez ce sentiment quand vous vous rapprochez de quelqu'un, si intimement que vos esprit ne semble plus faire qu'un ? Je ne m'imagine plus sans Gabriel, dans le secret ou pas, je voulais le protégé et le garder heureux. Qu'il soit jaloux me faisait plaisir. Cette étrange impression quand une barrière tombe et que vous vous sentez prêt à affronter toutes les autres...

- Aller on ce tire avant que John ne revienne, déclare Lorenzo en sortant un petit sachet en plastique pour mettre des frites.

- Qu'est ce que tu fous avec ça sur toi ? Demandais-je éberlué.

- On sait jamais.

Je le regarde remplir son petit sachet. Xavier et moi échangeons un regard complice en l'attendant.

- Lo', il revient !

- On lève le camp.

Brusquement ils ce lèvent et partent comme si de rien n'étais. Il me faut une seconde pour comprendre que je dois les suivre. Je me lève et les rattrapes, essayant de paraître le plus naturel possible. J'ai déjà sécher les cours, à une période bizarre de ma vie... Mais quand je les ai vue tourner au coin d'un bâtiment, j'ai compris qu'on ne sécherais pas et ça m'a soulager. Mes parents n'aurait pas laisser passer une autre séance de rébellions.

- On va où ?

J'avais enfin osé ouvrir la bouche.

- On t'emmène dans notre coin secret, dit Lorenzo en faisant tinter ses bagues.

Leur coin secret n'est autre que l'arrière du gymnase, la bande d'herbe entre celui-ci et le grillage du petit parking des profs. L'énorme système d'aération permettait de garder le lieu plus intime que nécessaire, de sorte que l'on avait vue sur le parking tandis que nous étions inaccessible à la moitié de celui-ci. Ils s'assirent tout les deux dans l'herbe, contre le grillage qui nous séparait du parking.

- C'est pas là que vous séchez ? Demandais-je. Vous avez fait un trou dans le grillage, un trou dans le sol ?

Je ne plaisantais qu'à moitié.

- C'est beaucoup trop visible, on ce contente d'escalader, répond Xavier en sortant une cigarette.

Lui il ne rigolait pas. Je regardais le grillage qui devait bien faire plus de deux mètres de haut. Bon ok il y a pas de barbelé au dessus, étrange pour une prison, mais quand même... Des délinquants chimpanzés ? Je m'adossais au mur du gymnase. Xavier avait allumer sa cigarette rouler – ou quoi que ce soit- et en sortait une autre pour Lorenzo. Il ne m'en proposa pas.

- Comment t'a pus finir dans les chiottes avec John sérieux ?

Xavier avait un rictus d'incompréhension qui tordait ses lèvres et plissait ses yeux. Ca lui donnait une expression drôlement mignonne pour un camé punk. Je haussais les épaules.

- On était dans la même boîte, il est bi, il me plaisait... J'ai pas tendance à être une sainte Nitouche.

- On peu coucher ensemble alors ? Demande Xavier avec un sourire mesquin et des yeux joueurs.

- Putain, ta gueule ! Râle Lorenzo en le poussant.

Xavier rigole en ce redressant, tire une taffe, et souri en soufflant. On ce regarde dans les yeux.

- Je sais que tu es pris, t'inquiète.

Je n'ai pas eu le temps de répondre que Lorenzo s'étouffait avec sa fumé et nous regardait ahurie à tour de rôle. C'était intéressant de le voir passer par tant d'émotion alors que je le connaissais plutôt taciturne. En public c'est un gros dure, mais en privé... Bah c'est aussi un gros dure, mais un peu plus expressif.

- C'est quoi ça ? Demande-t-il. Comment tu sais ça toi ?

- Bah on s'est parler à la fontaine, c'est toi qui l'a envoyé t'es con ou quoi ?

- Et tu m'as rien dit ?

Xavier hausse les épaules.

- Tu fais ta jalouse ?

Lorenzo le fusille du regard. Je rie malgré au moi au ton de midinette de Xavier. J'adore leur complicité, et j'offre un sourire séducteur à Lorenzo.

- Le prend pas comme ça chérie, je suis partageur, dis-je sur le même ton que Xavier.

- Arrêtez de vous foutre de ma gueule ! Toi, comment tu peux te retourner contre moi ?

- Le prend pas mal Lolo...

- Je vais te faire manger tes bouclettes.

J'aurais peut être flippé en le voyant ce lever si Xavier ne s'était pas esclaffer de rire. J'ai penser à m'enfuir, mais son meilleur ami lui attrapa le jean et s'en suivi d'une dispute amicale. Je m'étais détacher de mon mur pour marcher un peu. Lorenzo, maintenant affalé dans l'herbe et appuyé sur un coude, me regardait non chalamment.

- Alors, qui est l'heureux élu ?

Je lui dis ? Je lui dis pas ? J'avais confiance en Lorenzo, et maintenant je commençais même à avoir confiance en Xavier mais leur en parler c'était risquer de perdre celle de Ben si il l'apprenait. Il y a quelques jours, il s'était confier à moi. Il m'avait ouvert son coeur et j'ai pus enfin voir toute sa peur. En y réfléchissant, il est tellement terroriser que j'ai du mal à comprendre comment il peu rester avec moi. Ou peut être c'est ça qui lui fait peur. Ou alors c'est toute cette colère qu'il a en lui, s'obliger de vivre masquer avec des gens qu'il déteste plus chaque jours... Cette colère, je la comprend plus qu'il ne peu le penser.

- Je peux pas vous dire qui c'est.

- Ca un rapport avec le fait que tu t'es mis à traîné avec cette bande de pute qui suit Ben ?

La perspicacité de Lorenzo nous perdra tous.

- Ce mec est détestable, je comprend même pas que tu ais pus passer une minute avec lui.

- Tu peux parler, vous étiez super amis en primaire...

- C'est Mathias qui a publié la photo.

Xavier et moi avions parler en même temps. J'étais choquer par la bombe qu'il a sortit, ils l'étaient tout autant de la mienne. On ce regarde en chien de faïence.

- Quoi ? Hurle Lorenzo.

Je sursaute, je n'avais pas imaginer qu'il puisse ce mettre dans un tel état. Mais j'étais heureux de l'avoir enfin dit à haute voix. Son meilleur ami restait muet, les dents serrer.

- J'aurais du me douter que c'était ce fils de pute, crache-t-il en jetant son mégot.

- Damien, tu veux que je le défonce ? Ce serais légitime tu sais.

Xavier a sortit une autre cigarette, alors que Lorenzo s'est brusquement lever, continuant de fumer la sienne nerveusement. On aurait dit un chier sur le point d'attaquer. C'était effrayant et réconfortant, j'ai senti un poids glisser de mes épaules. Je me sentais plus en sécurité avec eux, même si un coup d'oeil à Xavier me faisait comprendre que le rouge qui rongeait ses yeux n'était pas de fatigue. Lorenzo avait l'air plutôt clean pour le moment.

- Non, je regrette juste qu'il ait fait de mon coming out un évènement. Je ne veux plus avoir affaire à eux. Je préfère me tenir à l'écart. Supporter.

- Tu sais quoi ?

Xavier a levé ses yeux rougis vers moi, mais il me regardait avec une lucidité surprenante dans son état.

- Tu as refusé son chantage de merde. Tu savais que t'aller en baver, mais tu t'es pas soumis à cette grosse bouse, et ça c'est...

Il laisse sa phrase en suspend. Il regarde dans le vide. C'est assez surprenant et inopiné comme remarque, mais je prend conscience de ce qu'il m'a dit au bout de seconde ; je passais pour un héro. Lorenzo tourna des yeux noir vers moi.

- Il t'a fais du chantage en plus ? Il va pas s'en sortir cette fois. Ras le cul de ses magouilles.

Il écrase violament son mégot contre le mur et tourne les talons. Il compte quand même pas aller le défoncer maintenant ? J'allais le rattraper mais Xavier me retiens.

- Laisse le, c'est plus que tu ne crois là.

J'avais beau aimer comment Lorenzo tenait à prendre ma défense, je détestais qu'il ne me croit pas assez fort pour me défendre. Comme disais Xavier, j'avais fait front devant son chantage ; j'étais plus fort que lui ; je ne voulais pas en venir aux mains. Je ne voulais pas encore une fois attirer l'attention sur moi. Je voulais que Ben et Mathias m'oublie maintenant, être invisible.

C'était dingue. Qu'est ce qu'ils m'ont fait ? Ca doit être la première fois de ma vie que je veux être invisible. Vraiment invisible. Ils me terrifieraient à ce point ? C'était comme détruire la confiance en moi que j'avais mis tant de temps à construire, j'étais de retour à mes quinze ans, mon manque d'attention, mon manque de tout. J'ai brusquement pris peur. Qu'est ce qu'il ce passait dans ma tête ? Etre ici c'était me sentir protégé mais faible. Je ne savais plus où aller. Je crois que je voulais retenir Lorenzo mais.

Xavier à sortit quelque chose de sa poche et l'a avaler. Il s'est mis à renifler, s'est mis des goûtes dans les yeux et m'a attraper le bras pour m'entraîner avec lui.

- Je te ramène en cours Dame de Coeur.

Encore ces surnoms débiles. Mais putain oui j'avais besoin de m'éloigner et de sortir de ma tête. J'avais besoin de retrouver Gabriel ; le protégé. Avec lui je me sentais fort et capable d'affronter le pire. Parce que je pouvais être fort pour lui.



Hey ! 

C'est dingue comme des perso qui devait rester anecdotique finisse par prendre de l'empleur au fur et à mesure... J'ai retrouvé des esquisses de l'histoire et ça a pris un chemin teeeellement différent ! xD 

J'espère que ce chapitre avec Lolo et Xavier vous plait, le calme avant la tempête comme on dit ! hihihihi ! 

ps ; je viens de me rappeler que l'on peu dédicacer les chapitre donc je vais essayer de le plus le faire maintenant x) 

ppss ; met-t-y pas un ptit vote mon pote à la compte, et un ptit commentaire jolie ptite dromadaire ;D 

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