_Chapitre 12_

-Ce que je veux?

Il marque une pause, puis un sourire machiavélique ce dessine sur son visage. A ce moment, la cloche sonne, et seulement deux secondes après un professeur ouvre la porte accompagner d'une classe. J'étais tétaniser, Mathias me fixe toujours avec le regard d'un fauve près à me torturer avant de me bouffer.

-Qu'est ce que vous faîtes là? retournez en classe les garçons, vous allez être en retard !

Je reconnais Monsieur Mathéo, prof d'anglais et accésoirement le plus cool du lycée. Nous sortons sans discuter, et lorsque la porte ce ferme derrière nous j'essais de m'enfuir en vain. Mathias attrape le dos de mon tee-shirt.

-Qu'est ce que tu fous tapette? On a pas fini de discuter ! dit il en me tirant vers lui.

Je me tortille et me libère brutallement. Mais il croyait quoi, que j'allais me laisser faire comme ça? J'ai besoin de m'éloigner pour pouvoir réfléchire. Je me tourne vers lui, furieux et terrifier.

-Ecoute Mathias, tu pourris ta scolarité si tu veux mais moi je sèche pas les cours comme ça, t'as compris? Sinon j'me fais défoncer ! Alors t'es gentil et notre conversation tu la reporte a demain.

Je commence à m'éloigner, mais je l'entends très netement, comme si il me le disait en face à face :

-Demain, 18h, au Café de la Paix près de la national.

Je ne m'arrête pas, mais retiens l'heure et le nom du café. J'avance d'un pas déterminer vers ma classe de SVT. J'ouvre la porte sans toquer, ce qui me vaud le regard noir du prof. Je l'ignore et marmone une vague excuse. Ni Ben ni Gabi ne sont là, alors je suppose qu'ils vont sécher. Pourtant à peine assis qu'ils déboules, Mathias avec eux. Ils entres avec un regard complice, Ben et Gabi ce tape dans la main alors que le prof essaie de garder le silence. Mathias passe devant moi en me regardant dans les yeux. Gabi s'assoit lourdement à mes cotés, aucuns de nous deux n'amorce la conversation. Plonger dans mes pensées, je l'imagine découvrire cette image de moi et John. Mon coeur ce sert.

-On s'est pas parler de la matinée, j'aurais jamais crue que ce serait toi qui m'éviterais, dit-il pour briser la glace.

-Mais je t'ai pas évitée ! J'aime juste me faire désirée.

On ce regarde complice en souriant, mais Gabi détourne rapidement les yeux. Dommage, ce simple contacte a fait naître en moi une sensation de chaleur délicieuse. Les papillons s'agitent doucement dans mon ventre.

-Il te voulait quoi Mathias? me demande-t-il avec une légère pointe d'apréantion dans la voix.

-Le numéro de ma mère, lâchais-je sans réfléchire.

-Le salopard...Il a osé.

-J'ai pas envie d'en parler, dis-je en haussant les épaules avec non-chalance.

J'étais un peu de sont "Il a osé", parce que ça voulais dire que Mathias avais vraiment envisagée de me demander le numéro de ma mère. J'arrête d'y penser en me disant que c'est juste un enculé, comme les hectomorphes. Mais qu'est-ce que Mathias pourrait vouloir me demander? Quelque chose d'asser important pour qu'il ne montre pas la photo à Ben et ses potes? Tuer quelqu'un, peut être?

-Gabriel, Amandine et Damien vous passerez jeudi. Nous reprennons le cours.

Putain, j'ai complètement zapper l'exposé. Je regarde Amandine qui m'ignore et discute avec Léa.

-T'as rompu avec elle?

Je reste le regard fixer sur ses cheveux roux, et sans me retourner, je répond à Gabriel ;

-Ouais, mais elle l'a pas bien pris.

Je ne lui dirais pas qu'elle est au courant que je suis gay. J'ai trop peur qu'il me quitte si quelqu'un sait. Amandine ce retourne, et son regard croise le mien.

Et j'ai eu le déclique. Une espèce de révélation en voyant son regard triste. Son regard déçue, torturer.

Elle était tomber amoureuse de moi. Mais quand? Comment? Qu'est-ce qu'il s'est passer? Puis viens le remord. Je n'avais rien remarquer, et je lui ai balancer notre rupture à la figure. Je regarde Gabriel, Mathias, puis Amandine avant de fixer le tableau droit devant moi. Je vais avoir une semaine de merde, on dirait.

***

Le Café de la paix, personne n'y viens jamais : le patron est super lourd, on y sert que de la choucroute et l'endroit ressemble a un fast food d'autoroute américan sans vitre et très moche. Les murs sont recouvert de graisse et les seuls clients sont des mecs de cinquante balais. Le patron vient nous demandez ce que l'on commande, Mathias répond à ma place :

-Deux coca.

Super, j'aime pas le coca. Je ne dit rien, et le gars s'en va derrière le bar et revient deux secondes après avec nos boissons. Mathias en verse dans son verre puis plante son regard dans mes yeux.

-Alors? demandais-je.

-C'est con, mais ça m'étonne que tu sois pret à faire ce que je demande juste pour cette photo. J'y est rélféchis, et t'es pas ce genre de mec. Nan, toi t'aurais plutôt brandi le drapeau des PD, quitte à te faire later la gueule.

-Tu veut quoi, Mathias?

Il boit une gorger, et prend tout sont temps.

-Déjà, commençons par le début : tu vas faire mes devoirs, le classique quoi. Et tu vas draguer la copine de Ben.

J'ouvre de grand yeux. C'est tout? Mais pourquoi?

-Pourquoi tu veux que je la drague?

-Ca te regarde pas, fais juste ce que je dis : fais les rompres, point.

-C'est tout? demandais-je, et j'ai sus en voyant son regard que j'avais une erreur.

-Bien sûr que non. Tu vois, j'ai besoins d'argent. De beaucoup d'argent, et je t'arrêtes : je sais que tu n'as pas cette somme. Alors, comme je suis sympa, j'ai déjà trouver la solution : tu sais que des hommes sont près à payer beaucoup pour passer une nuit avec un jeune homme robuste ? C'est vraie qu'il y a vraiment des malades dans le monde...

L'information met longtemps à me monter au cerveaux. Il me fait du temps pour comprendre, pour me rendre compte de ce qu'il me demande. J'ai d'abords cru avoir mal compris, mais non : j'avais bien entendu, j'avais bien compris. Il voulait me prostituer. Il voulait que je couche avec des hommes pour qu'il empoche la paye.

-Tu veux me prostituer ? demandais-je sous le choque.

-Grosso modo... oui.

-Non.

J'étais simplement parallyser. Il ose me demander ça ? Mais ce type est un malade ! Son regard ce noirçit et je m'efforce de masquer la peur qui m'envahit. Il ce penche vers moi.

-Tu imagine une seconde ce qu'il arriverait si jamais cette photo devenait publique? Avant ce n'était que quelques rumeurs, du soft. Mais là ta véritable nature seras exposer au grand jour, tout le monde saura ces trucs répugnant que tu fais.

Il parle comme si c'était moi le monstre. Mais il a raison : si cette photo tourne, les choses empirons. Je repenses à toutes ces années d'enfer, je me souviens de comment Loïc, en troisième, m'avait passer un tabat un soir en sortant de l'école. Je me souviens de quand il avais voler mon sac et arracher les pages de tout mes cahiers. Je me souviens de quand Patricia m'avais insulter d'horreur de la nature, et d'autres conneries. Je me souviens des multiples croche pattes de Ben dans les couloirs, ou encore de la fois où il m'avait cracher au visage, quand j'ai dis que j'étais pour le mariage pour tous.

Enfin je commence à comprendre la peur paranoïaque de Gabriel : n'est-ce pas ce que je ressent en ce moment ? Si cette photo est rendue publique, non seulement je risque fort de perdre Gabriel mais en plus le harcèlement que je subis serras alors sans limites. Je n'aurais plus Amandine, plus de Gabriel et les autres risquent fort de ma lâcher : y survivrais-je ? Sans doute, mais je serais briser à jamais.

Un sentiments atroce me sers les tripes, je retiens mes larmes. Ben et sa bande, pour la première fois me laisse tranquile, et tout recomenceras quand il seront au courant que j'ai rompus avec Amandine. Si Mathias leur montre cette photo, il ce pourrait bien que Ben sorte la batte de baseball. Alors je prend sur moi, et raval ma rage. Je ne prostituerais pas.

-Il te faut combien ? demandais-je en serrant les dents.

-1500, pour l'instant du moins, dit-il d'un air détacher.

-Tu l'auras ton argent, dis-je déterminer. En échange de la photo. Et de toute ces copies.

Son sourire me donne envie de lui foutre une claque. Il boit d'un coup son verre, puis ce lève en prennant sa veste.

-Si tu sèche, je suis toujours open pour ces messieurs qui t'attendent. Je t'assure, ils paient très bien.

Il me tapote l'épaule et s'en va, fière de lui. J'ai envie de renverser la table, de détruire ce restorant miteux et le monde qui m'entoure. Je n'ai pas cet argent, je ne sais pas où je peux le trouver. Mais ces photos, personnes ne doit les voirs. Obliger de faire ce que ce crétin me dit, l'envie de hurler m'envahis. Pourquoi lui? Pourquoi maintenant? Bordel, pourquoi ?! Je paies le coca qu'il a but, mais le patron me désigne la deuxième bouteil que je n'ai même pas ouvert. Je lui balance presque les billets à la figure, puis m'enfuis.

Un appel de ma mère, deux messages de Gabriel.

Gabriel :

-Ca va ?

-Comment on feras jeudi pour l'exposer avec Amandine?

Je les lis, mais ne réponds pas. Je rentre en trombe, salut brièvement ma mère et mon père qui ne posent pas de questions, trop occuper à regarder un film d'action dans les bras l'un de l'autre. Tant mieu. Je monte et m'enferme dans ma chambre, allongé sur mon lit, je retiens mes larmes en me demandant comment je vais faire.


Hey !

Je suis désoler, j'avais terminer le chapitre il y a quelques jours et du coup je crois que je me suis auto-persuader que je l'avais publier :/ C'est un commentaire qui me l'a rappeler XD Je sais je suis nulle, et horrible avec vous, vraiment désoler pour tout ce temps ! Depuis que je suis en troisième c'est horrible j'ai plus le temps de rien faire qui prenne  plus de trente minutes, et vue que pour faire un chapitre je mets environs trois à quatre heures, je suis un peu dans la merde :/ Ca m'ennuie parce que je peux plus écrire ! Je déteste la troisième ! Mais bon, c'est les vacances, donc j'essaie d'écrire un maximum ! Je vais vraiment essayer de pas prendre autant de temps pour le prochains chapitre, promis jurée craché !! je compte sur vous pour me harceler et me torturer si je prend trop de temps ;D

Dîtes moi ce que vous en pensez, et votez ! ça fais super plaisir !

Chiao les copains ;)



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