L'appel du sang !
Ce matin-là, en me levant je ressentis des mouvements dans mon ventre. Je criai, je ne savais pas pourquoi d'ailleurs, mais la sensation était tellement étrange et inattendue que ça m'échappa.
– Jenny, chérie, qu'est-ce qu'il y a ? me demanda Nick.
Le soleil du petit matin inondait la pièce.
– J'ai senti les bébés bouger, c'est bizarre, je te jure c'est étrange.
Nick se redressa illico, et posa ses mains sur mon ventre dans l'attente d'une nouvelle manifestation. Ce qui ne tarda pas. Nick souriait comme un dément et je pouffai en l'embrassant.
– Jenny, je veux savoir si ce sont des filles ou des garçons, je ne veux plus attendre !
– Non, Nick on s'était mis d'accord pour conserver la surprise jusqu'à l'accouchement.
Seul Logan, savait exactement ce qu'il en était, et il prenait un malin plaisir à nous charrier en mettant le doute sur chacun des deux sexes.
– Je suis sure que ce sont des garçons ! déclara Nick.
– Et pourquoi ça ? Moi je serais plus tentée de dire que ce sont des filles.
– Mais ça ne peut pas être une fille, tu as ressenti le coup de pied qu'il vient de donner ? Ça ce sont des garçons, c'est obligé. Des jolis petits Wall.
– Et si jamais ce sont des filles ? Tu ne les aimerais pas ?
Il pouffa.
– Tu rigoles ou quoi ? Elles seront mes princesses, mes petites héritières.
Il quitta la pièce précipitamment avant d'être de retour quelques secondes plus tard avec Logan.
– Jenny, je veux savoir, le suspense est intolérable !
– Non, Logan, ne lui dis rien, je t'en prie.
Celui-ci rigola devant nos attitudes.
– Logan, ce sont mes princes ou mes princesses ? N'écoute pas Jenny, dis-le moi.
Il soupira.
– Des princesses, lâcha-t-il aussitôt.
Nick rayonnait moi aussi j'étais heureuse.
– Ou des princes, ajouta alors Logan avec un grand sourire.
Mon sourire se figea et j'ai bien cru que Nick allait le frapper.
– Logan je vais te tuer ! grommelai-je en m'apercevant seulement maintenant que j'étais nue.
Je remontai la couverture sur moi, le rouge aux joues.
– Si tu me tues, qui t'aidera à accoucher madame Wall ?
Logan, s'avança vers moi et retira le drap dont je m'étais recouverte. Ses mains massèrent mon baluchon avec tact et précision.
– Logan, j'ai senti les bébés bouger il y a quelques minutes !
– Oh, il était temps, je commençai à me poser des questions ! Sinon, tu as mal, quelque part ?
– Un peu au dos, mais sinon ça va.
– Oui, le dos c'est normal, ça passera après l'accouchement.
– Tout est prêt pour l'accouchement ? lui demandai-je.
– Absolument tout. Tu pourrais accoucher maintenant, je ne serais pas pris au dépourvu.
Il se pencha pour me faire la bise, et me susurra à l'oreille :
– Princes ou princesses ?
Je le frappai, il commençait à m'énerver celui-là. Nick rigola également.
– Tu veux que je lui fasse mal Jenny chérie? Je crois qu'il le mérite.
Je pouffai, aussitôt imité par Logan, qui quitta la chambre. Je me relevai du lit pour m'habiller.
– Nick, ça craint je ne vois même plus mes pieds !
Il rit en me fourrant dans les mains des habits. Je m'empressai de m'habiller afin d'aller prendre mon petit déjeuner. David et Rébecca se bécotaient dans la cuisine.
– Hum hum, j'ai deux petits bébés qui ne veulent pas voir leur tatie et leur tonton s'embrasser !
– Je pense qu'ils ont l'habitude de sentir leur papa et leur maman, faire la même chose, répliqua Rébecca en éclatant de rire.
– Alors c'est officiel ? Ça y est ? murmurai-je à Rébecca en lui faisant la bise.
– Oui, répondit David.
– Pff, moi qui pensait être discrète, vous m'énervez avec vos oreilles passe partout.
Ils éclatèrent tous de rire, et je ne pus que joindre mes rires aux leurs.
– Au fait, les bébés ont bougés ce matin, deux fois !
– Super, super, j'ai hâte de les dorloter, s'extasia Rébecca.
Le reste de la journée se déroula normalement. Nelly, grandissait de jours en jours, elle avait actuellement l'apparence d'un bébé de six mois, alors qu'elle n'avait qu'un mois et demi, c'est fascinant ! Au moment du coucher, Nick, me fit rappeler une promesse que je n'avais pas tenue.
– Jenny chérie, tu m'avais promis de pouvoir goûter à nouveau de ton sang, et ça me hante, j'ai vraiment envie d'en goûter encore mon amour.
– Excuse-moi, je sais que je n'ai pas tenue ma promesse mon cœur, si tu veux bien me passer une aiguille, ou un ciseau, ce sera avec plaisir mon cœur.
Il saisit le ciseau avec lequel ma mère s'était entaillée le bras, mais il ne me le donna pas. Il m'embrassa tendrement me faisant perdre pied. J'ai à peine senti la lame du ciseau m'entailler le bras. J'étais ravie qu'il ait pensé à atténuer ma douleur. Il a alors approché ses lèvres de l'entaille avec un sourire éclatant. Je gémis lorsqu'il aspira sa première gorgée. Mon bras tremblait, et je me rendis compte que ce n'étais pas moi qui tremblait, c'était Nick. Il inséra son doigt dans mon anatomie et je poussai un drôle de gémissement. Nick ne décrocha pas pour autant ses lèvres de mon bras. Et ses doigts experts m'allumèrent comme jamais. Il décrocha enfin ses lèvres de mon bras en se léchant les lèvres et il me pénétra aussitôt en douceur. Je m'agrippai à son cou en gémissant de plaisir, le sang de ma plaie sur mon poignet dégoulinait sur ma poitrine, Nick fit immédiatement office d'aspirateur, et il but de nouveau à mon bras tout en continuant ses va et viens en moi. Nick me tendit alors son propre bras pour que je le morde, je n'hésitai pas une seconde et je le mordis. Il se contracta en enfonçant un peu plus son sexe en moi. On avait l'air de deux sangsues, en train de boire mutuellement le sang de son partenaire. J'atteignis l'orgasme rapidement. Je lâchai le bras de Nick, et me redressa légèrement pour atteindre son cou, je le mordis alors de nouveau. Cette fois-ci il grogna, mais un grognement de plaisir et il convulsa en moi dans la minute qui suivit.
– Propinquus, murmura-t-il en passant son index sur ma plaie.
Elle se referma en laissant uniquement une petite boursouflure rosée. Il répéta l'action sur lui, avant de s'effondrer sur moi.
– Oh Jenny, tu vas me tuer ! souffla-t-il la respiration haletante.
– Nick, c'était vraiment original, cette partie de jambes en l'air. J'espère que ça t'a plu ?
Il frissonnait encore ce qui me fit sourire.
– Jenny, le sexe avec toi, associé à ton sang, c'est un cocktail explosif. Ton sang est si exquis mon amour, je sais que je n'aurais pas dû en boire autant mon cœur, mais c'était trop bon ! Tu te sens comment ? Pas d'anémie en vue ?
– Non, ça va, j'ai pu récupérer un peu de sang, grâce à toi.
Il sourit.
– Oh, mon amour, tu voudrais bien me laisser retenter cette expérience une prochaine fois ?Je t'en prie dis mois oui !
Il me suppliait, c'était mignon.
– Bien sûr mon amour, mais je pense qu'on devrait attendre après l'accouchement trésor, j'ai besoin de sang pour mes bébés.
Il approuva radieux, et puis je m'endormis. Réveillée au petit matin par les lèvres de mon Adonis contre mon cou.
– Bonjour, Jenny chérie, tes enfants t'ont dit bonjour à plusieurs reprises ce matin, mais tu ne t'es même pas réveillée, ce n'est pas bien !
Je pouffai en portant mes mains à ma protubérance.
– Bonjour, mes amours, désolé maman dormait profondément, mais papa était là, donc ça va vous n'étiez pas seuls, bredouillai-je en souriant.
– Chérie, ton père est dans le salon avec Chelsy.
– Oh, mais elle est au courant pour moi ?
Nick acquiesça avant de fondre sur mes lèvres.
– Mon amour, je n'oublierai jamais, ce qui s'est passé hier soir. C'était si bon. Toute la nuit quand je t'ai regardé dormir, je n'avais qu'une seule envie, réitérer l'expérience. Merci pour tout ce que tu m'apportes mon amour.
– Oh, Nick, c'est mignon. Mais ne t'inquiète pas trésor, on retentera l'expérience je t'en fais la promesse. Je t'aime trop mon petit voleur de cœur vampirique.
Il m'embrassa en douceur et je ressentis une petite secousse dans mon ventre. Nick dut percevoir celle-ci également car il se redressa pour embrasser mon ventre.
– Je crois qu'ils me préfèrent, déclara-t-il avec un grand sourire.
– Rêve toujours, ce sont mes bébés !
Il pouffa, je m'habillai pour regagner le salon afin de dire bonjour à mon père et Chelsy. Mon père était radieux, le sourire accroché aux lèvres quand il m'aperçut.
– Ma fille chérie, lança-t-il en me prenant dans ses bras. Comment tu te sens ? Et les bébés vont bien ?
– Oui rassure toi, je vais très bien et mes bébés aussi.
Chelsy, s'approcha de nous, pour me saluer. Son ventre s'était encore un peu arrondi, mais il n'égalait pas mon propre ventre.
– Bonjoourr Jennyyy, féliciiitationns pour tes bébés, tu vas accoucheer avant moi, c'est énorme ! baragouina-t-elle avec son accent bien prononcé.
En effet, Chelsy menant une grossesse normale, était à présent à son 5ème mois et demi de grossesse.
– Et comment tu vas faire pour tes études ?
Je déglutis, et je sentais tous les regards braqués sur moi. Il est vrai qu'à présent l'école m'étais complètement sortie de la tête. Hélèna et Benji, étaient bien les seuls à continuer d'aller en cours.
– Je compte arrêter, je veux rester en permanence avec mes loulous, et puis de toute façon dans ma situation, les diplômes ne me servent à rien.
– Jenny, tu es sure d'avoir pris la bonne décision ? insista mon père.
– Papa, si je me suis battue jusqu'à présent pour mes bébés, ce n'est pas pour les laisser et reprendre les cours. J'ai très bien réfléchi, et je souhaite élever mes enfants en permanence.
Il acquiesça sans rien ajouter sur ce sujet. Mon père et Chelsy, restèrent déjeuner avec nous à midi, puis Benji, les raccompagna en début d'après-midi. Nick et moi avons passé l'après-midi à choisir des prénoms pour les bébés. La nuit arriva vite, et je ne tardai pas à m'endormir dans les bras de mon mari.
– Jenny, Jenny debout ! hurla Murielle en déboulant dans la chambre, Nelly dans ses bras.
Je me réveillai en sursaut, la lumière du jour pénétrait déjà dans la chambre, et j'avais le cœur qui palpitait comme jamais.
– Quoi ? soufflai-je en me redressant précipitamment et en posant ma main sur ma poitrine, pour éviter que mon cœur ne quitte mon corps.
– Elle a marché, elle vient de faire ses premiers pas !
Murielle exultait en m'annonçant la nouvelle. Je m'assis sur le bord du lit, tandis que Murielle déposait délicatement Nelly au sol debout. J'ouvris les bras pour l'inciter à me rejoindre. Elle me sourit.
– Allez Nelly, viens voir marraine, mon petit cœur.
Elle fit deux petits pas incertains et je la serrai dans mes bras aux anges.
– Oh, tu marches mon poussin, c'est génial !
Nick nous regarda hilare devant notre attitude. Murielle tendit ses bras à son tour, et je mis Nelly en position pour exercer une nouvelle marche. Elle fit un pas, et s'écroula sur les fesses en riant. Murielle et moi craquèrent devant son petit rire angélique.
– Jenny, désolée de t'avoir réveillée, mais Gilles est parti chasser et je ne pouvais pas garder ça pour moi, tu es ma meilleure amie !
– Voir ma filleule préférée faire ses premiers pas, vaut tous les réveils du monde Murielle.
Elle exultait encore en quittant la chambre avec sa fille.
– Oh, Nick elle marche ! soufflai-je en m'allongeant contre son torse musclé.
– Vous êtes rigolotes vous les femmes. J'espère que je ne serai pas aussi gaga avec mes enfants !
– Tu seras pire, un vrai papa gâteau, j'en suis certaine !
Il pouffa en embrassant mon cou et je sentis ses dents contre ma peau. Il inhala mon odeur en me serrant contre lui.
– Jenny, j'ai envie de te mordre, j'ai envie de ton sang !
– Hé oh, mon cœur, on se calme !
Il embrassa à nouveau mon cou avant de venir m'embrasser tendrement les lèvres.
– Jenny, tu es ma drogue ! Qu'est-ce que je deviendrais sans toi ?
– Et moi, tu peux me dire ce que je deviendrais sans toi ?
– Hum, tu serais heureuse, tu irais toujours en cours, David serais probablement ton compagnon et...
– Non, coupai-je aussitôt. Je ne suis heureuse qu'à tes côtés mon gros bébé.
Il sourit et ramena ses lèvres contre mon cou. Ses dents se disposèrent sur ma carotide.
– Jenny, donne-moi une seule bonne raison de ne pas le faire et je ne le ferai pas.
– Nos enfants mon cœur ! bredouillai-je paniquée.
Nick avait vraiment envie de me mordre, et qui dit morsure dit transformation en vampire.
– Tu es cruelle Jenny, j'ai envie de boire ton sang à ton cou !
– Nick, arrête tu me fais flipper !
Il me fit rouler sur lui avec aisance.
J'étais à présent à califourchon sur lui et il retirait son tee-shirt.
– Mords-moi alors Jenny, j'en ai envie !
– Mais qu'est ce qui t'arrive ce matin mon cœur ?
– Jenny, mords-moi mon cœur, s'il te plaît !
– Je ne peux pas me baisser avec mon ventre !
Il se redressa en collant son dos contre le dossier du lit, et il me fit asseoir sur lui. J'avais à présent accès à son cou.
– Tu es sure que tu veux que je te morde, là comme ça ?
Il me supplia du regard et je craquai. Je portai mes lèvres à son cou et je le mordis en aspirant par la même occasion un peu de son sang. Ses mains glissèrent sous ma nuisette et il me caressa le dos en douceur. Je sentais son anatomie se durcir de plus en plus. Je relâchai sa gorge, et il m'embrassa en me faisant rouler sur le lit. Il se frotta contre moi en haletant, son anatomie, toujours enveloppé dans son caleçon était aussi dur que de la pierre. Ses mains se refermèrent sur mes seins et il continua à se frotter contre moi. Il déchira ma nuisette d'un geste vif, et fit valser ma petite culotte. J'étais chaude comme de la braise, je n'avais qu'une idée en tête mais il traînait à passer à l'action, en massant et en embrassant chaque parcelle de mon corps.
– Nick je t'en prie, arrête de me faire languir comme ça !
Il me sourit avec ses dents étincelantes, mais ne se précipita pas pour autant. Il continua à m'embrasser en se frottant de plus en plus contre moi.
– Nick, si tu ne me fais pas l'amour, je vais me consumer. Arrête de me faire patienter je n'en peux plus. Soit gentil mon cœur, s'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît.
– T'es mignonne quand tu es en manque mon trésor.
Il retira son caleçon lentement, en me laissant admirer le panorama. J'en salivais presque.
– Nick, arrête de me faire ça ! Ou je te jure que tu vas le regretter !
Il s'allongea sur le lit à mes côtés, les mains sous la nuque en souriant. Je n'en revenais pas, il jouait complètement avec mes envies. Je respirai profondément en lui lançant un regard assassin. Nick ferma les yeux en riant, il était fier de lui. Je me découvris un côté plus retors que lui. J'enfonçai un ongle volontairement dans mon cou, jusqu'au sang. Nick se figea à mes côtés et il tourna la tête lentement vers moi, du moins vers mon cou. Je le pris à son propre jeu, cette fois-ci c'est lui qui était dépendant. Il soupira en riant, puis il s'approcha de moi. Je passai mon index, dans la petite plaie, et je le narguai avec avant de me lécher le doigt. Il grimaça.
– Jenny, tu as gagné, je peux ?
– Non, je sais me montrer aussi cruel que toi, trésor.
Puis je me levai pour m'habiller. Il se leva aussitôt en me plaquant contre la cloison. Je pouvais lire dans son regard une véritable torture et je souris fière de l'effet produit. Il approcha ses lèvres de mon cou, mais je le repoussai aussitôt.
– Non, non, non, Nick, tu n'en auras pas. Ça t'apprendra à te jouer de moi !
– Jenny, je te ferai l'amour toute la journée mais laisse-moi goûter, une petite goutte.
Il ne me regardait même plus, son regard était fixé sur ma micro plaie.
– Hors de question monsieur Wall, je suis rancunière, alors tant pis pour toi ! ajoutai-je en haussant les épaules.
Il releva le regard vers moi, il était troublé et j'étais satisfaite. Je m'habillai sous son regard incrédule et je quittai la chambre en refermant la porte derrière moi. Je pris mon petit déjeuner à la cuisine. Benji, Nana, David et Rébecca étaient morts de rire, mais je ne savais pas pourquoi.
– Bonjour les tourtereaux, lançai-je en leur faisant la bise.
– Propinquus, murmura Benji en pointant l'index sur mon cou.
– Oh, merci, bredouillai-je.
– Je ne savais pas que tu aurais pu mener Nick à la baguette, lâcha Rébecca en riant.
– J'avoue que tu as fait fort sœurette, œil pour œil, dent pour dent, n'est-ce pas ?
– Vous nous avez entendus ?
– Oh oui, du début à la fin, répliqua David hilare. Jenny, je t'adore, ajouta-t-il en quittant la pièce avec Rébecca, qui s'étouffait de rire.
– Tu as vu les premiers pas de Nelly ? me demanda mon frère.
– Oui, Mumu, m'a réveillé en catastrophe ce matin, c'est génial pour elle.
Je croquai dans ma tartine quand Nick débarqua dans la cuisine, habillé d'un jean et d'un tee-shirt blanc.
– Alors frangin, on est un peu frustré ce matin ? déclara Benji en réprimant un sourire.
– Oh tais-toi Benji, ta sœur est aussi cruelle que toi, répliqua Nick en s'installant en face de moi.
– La vie est cruelle mon frère, répondit Benji en donnant une petite tape sur le dos de son frère.
Puis il quitta la pièce avec Hélèna. Nick et moi étions à présent seuls dans la cuisine. Il plongea son regard dans mes iris et je lui souris.
– Mon amour, si tu n'étais pas enceinte, je te jure que je t'y aurais forcé !
– Hum, Nick, Nick, Nick, je sais me défendre tu sais ?
Il éclata de rire.
– Face à un vampire en rut et assoiffé, tu n'aurais pas beaucoup de chance trésor !
J'éclatai de rire à mon tour, et il parut surpris.
– Nick, je n'ai pas peur de toi, mets toi bien ça dans le crâne !
Il se précipita dans mes bras si vite que j'étouffai un cri.
– Tu vois que je peux te faire peur Jenny chérie !
Il me releva doucement de ma chaise et me serra contre lui. Je déposai un bref baiser sur son cou et il frissonna. Il me souleva du sol pour me poser sur le plan de travail. Pour la première fois je fus à sa taille. Il se colla contre moi en m'embrassant tendrement.
– Jenny, je sais que je n'ai pas été fair-play mais je ne vais pas tenir une journée en étant en manque de toi, me susurra-t-il en mordillant mon lobe entre ses dents.
– Nick, arrête, pas ici !
– Où veux-tu chérie ? Tes désirs seront des ordres mon amour.
Il haletait en tremblant, c'était mignon.
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