Média : Fickle Game – Amber Run

Mercredi 9 septembre 2020

Hier soir, je suis allé boire une bière entre mecs. On était au grand complet et c'est bon de retrouver mes potes. Sandro avait entraînement de basket donc il nous a rejoint en dernier mais il était là et ça m'a fait du bien car il est un peu comme un grand frère pour moi. Ce n'est pas pour rien si je l'avais choisi comme témoin pour mon mariage. Je sais qu'il est toujours de bons conseils et j'avais besoin de lui parler, ainsi qu'aux autres d'ailleurs, de ma rencontre avec Lola, la locataire de Bella et en plus la fille de la chérie de mon père. Ils se sont bien foutus de ma gueule sur l'ironie de la situation. Martin n'a pas compris ma décision de ne plus entretenir de relation intime avec la jolie brunette surtout après leur avoir montré sa jolie frimousse et son corps de rêve dans la vidéo promotionnelle sur son site internet. Quant à Sandro et Nate, ils m'ont rassuré en approuvant mon choix de ne voir en Lola qu'une amie puisqu'elle est quasiment devenue un membre de ma famille. La sortie de samedi au Club Cache est maintenue, surtout que Sandro m'a confirmé sa présence avec Natasha. Même si mon rapport avec Lola est juste amical, cela me fera plaisir de faire la connaissance de ses amis et de lui présenter les miens. Ses potes ont l'air bien cool d'après ce que Lola m'a dit d'eux donc c'est un bon moment en prévision. De toute façon, avec de la musique latino, je suis assuré de toujours passer une bonne soirée.

Il est dix heures lorsque mon réveil sonne. Même si je ne me suis pas couché super tôt, j'ai promis à mon père de l'aider à la boutique et puis il y a le repas de midi à préparer. Si je compte sur mes frangins, on ne boufferait que des pâtes. Sans vouloir sombrer vegan comme Lola, j'ai envie de manger sainement avec des légumes, de la viande, du poisson. Des bons petits plats mijotés de chez nous avec des épices et de la saveur. Bon du coup pour aujourd'hui comme je n'ai pas beaucoup de temps, ce sera fajitas. Je mets le poulet à marinés dans l'huile d'olive avec du citron et du paprika et je descends filer un coup de main pour ranger la réserve.

Mon père est tellement content de m'avoir avec lui qu'après le repas, au lieu d'aller égoïstement me balader, je retourne l'aider. A deux ça passe plus vite et puis cela nous permet de discuter. Lui qui était très discret sur sa vie intime, maintenant qu'il nous a présenté Carlotta et que le courant est bien passé avec nous, il me fait des confidences sur les ruses qu'il a dû mettre en place pour la voir sans éveiller les soupçons de mes frangins. Il m'amuse de le voir aussi enjoué, et de se comporter comme dans une seconde jeunesse à devoir faire le mur pour retrouver sa chérie. A présent, il n'a plus besoin de se cacher même s'il n'a pas encore franchi le cap de l'inviter à dormir à la maison. Il m'informe d'ailleurs que ce soir, il passe la soirée avec elle. Sous-entendu, il va découcher. Je ne compte pas sur les jumeaux pour me tenir compagnie, si le padre n'est pas là, ils vont en profiter pour aller voir leurs copines.

En fin de journée, comme je l'avais prévu, mon père est à peine parti que mes frangins se sont fait la malle. Et c'est là que je me rends compte que Lola me manque. Pas uniquement pour le sexe, quoique qu'avec cette petite coquine c'était vraiment le pied. C'est surtout sa compagnie rafraîchissante et ses mimiques rigolotes que j'aurais envie de retrouver au lieu de passer ma soirée tout seul.

Alors pour ne pas cogiter sur mon triste sort, je fais réchauffer une assiette de spaghettis et vais m'installer devant la télé. Je décide de regarder la série The Mandalorian, comme j'ai toujours été fan de Star Wars, je vais me faire plaisir et cette soirée en solo ne sera finalement pas si pourrie.

Après quatre épisodes, mes frères ne sont toujours pas rentrés alors je me résous à faire une courte séance de sport. L'entraînement régulier me fait du bien au corps et à l'esprit. A part hier soir où j'ai craqué et j'ai fumé une clope avec Martin, je n'ai pas racheté de cigarettes et je suis plutôt fier de me tenir à cette bonne résolution.

Je prends ensuite une bonne douche, je décide d'aller me poser dans ma chambre et m'installe sur mon lit en boxer. Je prends mon téléphone et trouve un appel en absence de Lola. Tiens donc, elle aussi se languit de moi ! Mais quel con, je me foutrais des baffes d'être aussi faible par moment. Il faut que j'arrête de penser à elle avec des arrières pensées salaces. J'appuie sur le bouton d'appel et après trois sonneries, elle décroche.

— Salut Micky. Tu vas bien, me répond la voix enjouée de la petite brunette.

— Salut Lola, ça va merci et toi ?

— Ça va nickel ! Je t'ai trouvé du boulot, m'annonce-t-elle gaiement, il faudrait qu'on se voit pour que je t'explique en quoi ça consiste.

— Lola, râlé-je, si c'est une de tes ruses pour me piéger, je t'ai dit que ce n'était pas possible entre nous.

— Mais non Micky, c'est sérieux je te jure. Mets ta caméra et tu verras que je dis la vérité.

J'appuie sur le bouton de la visio et aussitôt la jolie petite tête de la brunette apparaît.

— Merci c'est quand même plus sympa avec l'image, me gratifie-t-elle avec un immense sourire. Oh mais tu es torse nu sur ton lit, s'extasie-t-elle avec sa moue mutine. Je te dérange peut-être ?!

— Non c'est bon, je sors de la douche, je viens de faire mon sport.

— Montre-moi tes abdos que je vérifie si tu as bien travaillé.

— Lola, soufflé-je.

— Quoi, tu es à poil c'est ça ! se marre-t-elle.

— Mais non, je suis en boxer, m'exaspéré-je en pointant le téléphone vers le bas pour lui prouver mes dires. Ça va, satisfaite ? lui demandé-je en rivant l'écran sur mon visage et je découvre avec surprise Lola en train de se frôler les seins à travers son t-shirt. Qu'est-ce que tu fais ?

— Je me caresse en pensant à toi. La vue de ton torse viril et de la proéminence de ton caleçon me donnent des idées coquines, je n'y peux rien, m'amadoue-t-elle en se mordant la lèvre.

Putain, qu'est-ce qu'elle est sexy. Cette vision et ses propos font immédiatement réagir mon entrejambe.

— Tu fais chier, râlé-je.

— Quoi ? s'exclame-t-elle ingénument.

— Tu es contente de toi, je bande maintenant.

— Fais voir ?! exulte-t-elle les yeux pétillants.

— Satisfaite ? lui montré-je mon sous-vêtement tendu par mon érection.

— Humm Micky, la bosse de ton boxer est toujours aussi impressionnante ! Caresse toi pour moi, me supplie-t-elle.

— T'es sérieuse ?

— Bein quoi, tu ne veux plus qu'on couche ensemble mais rien ne nous empêche de nous exciter à distance. Regarde-moi, je suis sûre que ça va te motiver.

Elle pose son téléphone sur sa table de nuit pour me donner une vue plongeante sur son corps tandis qu'elle se déshabille et s'allonge face à l'écran. Cette nana est tellement excitante. Elle ne se rend pas compte de la torture que c'est pour moi de l'éviter. Et puis merde, au point où on en est, je capitule et fais glisser l'élastique de mon boxer sur mes hanches pour libérer mon membre durci. Je me caresse lentement en l'observant se donner du plaisir. Je l'avais déjà fait avec Elena lorsqu'elle était encore au Mexique mais là avec Lola, c'est encore plus grisant car il y a ce petit goût d'interdit. Je sens son excitation grimper au fur et à mesure que ses gémissements se font plus bruyants. Je reconnais les signes annonciateurs de sa proche jouissance pour avoir partagé avec elle cette intimité à plusieurs reprises. Je m'active sur mon entrejambe pour la rejoindre et c'est en parfait écho que nous atteignons l'orgasme.

— Merci Micky, c'était divin, halète-elle encore essoufflée par les spasmes du plaisir.

— Je suis bon pour retourner sous la douche, la raillé-je en attrapant la boîte de mouchoirs pour m'essuyer le ventre.

— Avoue que ça valait le sacrifice, me charme-t-elle.

Je n'arrive pas à résister à sa petite bouille mi-ange, mi-démon et me marre.

— C'était plutôt pas mal. Allez je te laisse, bonne nuit vilaine tentatrice

— Attends Micky, c'était sérieux pour le boulot. On boit un café ensemble demain matin et je t'explique ?

— Ok, concédé-je. Mais dans un lieu public où il y a plein de monde.

— Retrouve moi au Starbucks de Times Square à onze heures, se moque-t-elle, j'ai un coaching là-bas.

— Ça marche. Bonne nuit Lola.

— Bonne nuit Micky. Je vais faire de beaux rêves grâce à toi.

Elle me fait un clin d'œil et puis raccroche. Je pose mon téléphone, remonte mon boxer et retourne me doucher. Cette nana va me tuer à force.