Minerva
Je volais sans savoir vraiment où aller. Je me souvenais d'un jour où j'avais dessinée un champs fleuri. Je ne me souvenais pas vraiment où était cette prairie mais je savais que mes ailes me le diraient. Je survolais maison, forêt et fleuve. Le soleil commençait à se lever et les voitures remplaçaient peu à peu les routes vides. Puis je me suis retrouvée au dessus de mon cartiers, mes ailes m'ont poussées automatiquement vers la maison au bout de la rue. Lorsque je toucha le sol de mes pieds je repensa à la dernière nuit que j'avais passée dans cet habitat qui me servait d'abris chaud et chaleureux qu'était ma famille. Je marcha vers le portail mais je fus arrêtée par une banderole blanche et bleu où était inscrit "police". Je passa alors en dessous de celle-ci me dirigeant vers la porte d'entrée.
Arrivée devant la porte, je posa ma main sur la poignée et elle s'ouvrit. Pas parce qu'elle était déjà ouverte, non. Parce que je venais de la faire volée en éclat, d'un simple touché. J'entra dans le couloir et pris directement la direction des escaliers. Le sang était toujours sur les murs mais les cadavres ne jonchaient plus le sol, l'odeur était toujours aussi immonde, et en plus de ça il y avait un arome de renfermé. Lorsque je suis arrivée à l'étage, je me dirigea dans ma chambre. Il n'y avait plus mes dessins accrochés aux murs, plus aucune feuille ni dans les tiroirs, ni sur mon bureau. Je m'approcha alors près de mon lit et souleva l'oreiller. Je fus étonnée de trouver la carte que j'avais représentée il y a des mois. Chaque soir, je la contemplais me remémorant un paysage coloré, avec fleurs et arbres. La carte représentait la ville de Bruxelles, la capitale de la Belgique et de l'Europe entière. Dans le coin à gauche du papier avait été dessiné une croix juste au dessus de Beersel.
Je pris alors la carte et pris la direction de cette endroit volant haut dans le ciel, évitant le regard des autres, mais surtout ceux des les humains. Le vent emportait mes cheveux. Des flocons de neige commençaient à tomber. Je me concentra alors et regroupa la neige pour en faire une planche où je déposa mes pieds dénudés. J'adorais cette sensation de liberté. Je ne pensais plus à rien, juste à l'air qui tapais contre mon visage et aux micro-boules qui se déposaient sur ma chaire pale.
Après plusieurs minutes je rouvris les yeux et constatais que j'étais dans un champs recouvert par cette mousse blanche qui s'était, comme chaque année, posée sur le sol. Je commença à marcher, puis courir, puis dansé. Sans me rendre compte que j'étais en train de représenter avec les traces de pas, une étoiles composée de 8 pointes. Je me mis d'abord au milieu et une lumière apparue la où j'avais dessinée avec mes pieds. Cette lumière était jaune, tout autour de moi avait été placé les mêmes symboles gribouillé un peu plus tôt. Celui du dessus représentait l'oubli, celui de bas la paix, à droite la joie, à gauche la mort. En bas de la mort était représenté la haine. Au extrémité de la pointe du dessus symbolisait, à gauche le malheur et à droite la peur. Et enfin le dernier, entre la joie et la paix, exprimait l'amour.
Comme une force magique, je me sentie vivre, en plaine forme. Comme si je n'étais pas malade, ni fatiguée. Je m'étais nourrie de ce sol, de cette étoile. La forme disparue petit à petit, me laissant seul. Pour me venger, il faut que j'ai de l'aide et que mes adversaires ne me la prenne pas. Poussée par une adrénaline de pouvoirs, je pris directement la direction de Bruxelles pour errer dans une rue sombre et étroite. Je me fis une lame de glace et me coupa la gorge profondément. En à peine quelque seconde, une ombre apparue, de loin au debut, mais en une fraction de seconde elle était à mes côtés, humant ma plaie.
-C'est pas bien de rester dans ces cartiers-ci, dit l'homme, il y a pas mal de méchant.
Avant qu'il puisse me morde, je lui lança une décharge électrique grace à mes pouvoirs se qui le fis tomber au sol.
-C'est pas bien de s'en prendre aux innocents, dis-je d'un ton calme. Où puis-je trouver une sorcière ?
Il me répondit qu'il n'en connaissait pas mais je voyais dans ses yeux qu'il mentait, alors je lui fis une autre décharge et il me donna une adresse et un nom. Avant de partir, je pris le temps d'arracher le cœur de l'homme, se qui le tua sur le coup. Je ne pouvais laisser des vampires détruire le monde des humains. Il ne pouvait pas se contenir, et bien moi non plus. Des monstres dans son genre ne pouvaient que mourir.
L'adresse n'était pas très loin de là où j'étais. Donc pour ne pas me faire remarquée, je marcha. Beaucoup de gens me regardaient car je n'étais que vêtue d'une simple robe blanche, bonjour la discretion. Des dames m'ont même demandées si je n'avais pas froid et je leurs avais dit simplement que non. Arrivée devant l'immeuble de la sorcières, je cassa le verrous et entra dans l'ascenseur direction dixième étage. Lorsque je fus devant la porte 102 je frappa. Une dame de la trentaine ouvrit la porte un enfant dans ses bras.
-Bonjour, je peux vous aidez ? avait-elle demander.
-Oui je crois bien, entre consœurs je pense que nous pouvons nous entraider.
Elle prit peur et voulu fermer la porte mais je la bloqua avec mon pied. J'ouvris la porte et entra. Malgré les sorts et les nombreuses incantations qu'elle me lançait, je ne recula pas et contra toutes ses ataques. Je me dirigea vers le salon et trouva un petit garçon devant la télévision. Je m'abaissa à sa hauteur et lui demanda d'aller dans sa chambre, se qu'il fit automatiquement. Je me retourna alors vers la maman.
-Je vous conseillerai de lâcher votre bébé. avais-je commencé. Je pourrais le blaiser.
-Mais que me voulez-vous ?
-Je veux vos pouvoirs, pas pour l'éternité, juste le temps de tuer quelqu'un. Je ne vous ferai aucun mal et si se n'ai pas moi qui vous les prends, quelqu'un d'autre de bien plus cruelle vous les prendra, et lui ne vous les rendra jamais.
-Non, je ne veux pas.
-Je suis désolé mais je dois le faire, je vous protègerais vous et votre famille.
Je m'approcha d'elle et absorba ses pouvoirs. Elle s'écroula sur le tapis mais je les rattrapa, elle et son bébé. Elle était faible et s'était normale. Lorsque j'eu fini, je leur lança un sort de protection, comme une bulle autour d'eux ainsi que dans tout le petit appartement. Pour que ni sorcières, ni vampires n'y ai accès.
-Je suis désolé.
A mes mots, je parti rejoindre d'autres sorcières, faisant la même chose que la première. Je jurais les leurs rendre mais à quel prix ? Je ne savais pas quel était l'étendue des pouvoirs de mon ennemi. Mais je me devais de protéger les humains. En chemin je croisa une sorcière.
-Silvana, avait-elle dit avec une pointe de jalousie.
-En personne.
Elle m'expliqua qu'elle était une servante de Guelion et qu'elle comptait bien m'anéantir, prétextant que j'étais le mal, la destruction du monde. Je lui avait lancer un sort, qu'elle avait facilement paré. Elle m'en avait lancer un et encore un autre que je n'avait pu éviter. Mais lorsque je voulu me venger, elle partie, prenant la fuite. Je n'avait que deux simples égratignures. Une à l'avant bras et l'autre à la jambe que je guéris sans aucune difficulté. J'avais déjà gagnée en puissance et je le savais très bien. Je repris mon souffle et déploya mais ailes mais tomba au sol. J'avais reçu comme un choque à la tête mais qui n'était pas réelle.
17 mars 1924.
Un homme grand, mince, aux cheveux brun et aux yeux bleu se tenait devant moi. Il me tenait dans ses bras et pleurait. J'avais mal au cœur et commençais à perdre connaissance.
-Bryan, avais-je chuchotée.
Il avait retiré la lame qui avait transpercé mon abdomen et l'avait jetée plus loin. Il m'embrassa et me sourit tristement. Et je débuta mon serment.
-Au nom de toute Silvana,
Ce monde n'est fait que de guerre.
Les pays doivent être en paix,
Les villes doivent être sauvées,
Car je perds fasse à se monde erroné.
La Prochaine Silvana,
Devra exterminer le mal.
Ceci est le Serment de toutes Silvana.
Et je mourrais, sous les déchirements de Bryan. Lui qui avait tout fait pour me garder en sécurité, lui qui me protégeait, je ne lui ai jamais rien donné en retour. J'avais été tué par les vampires lors de cette guerre qui n'était pas la mienne. Je m'étais battue pour une paix incertaine, pour une liberté vaine. Au finale, j'étais morte sous les peines de celui qui m'avait toujours éloigné de cette lutte insignifiante.
Chaque souvenir me donnait une pièce du puzzle, mais seul la dernière pourrait changer le cour de l'histoire. Je devait d'abord avoir toute ses pièces pour passer à la vitesse supérieur. Mais une chose me faisait peur. Après avoir récolté toute les informations, je devrai choisir, et qui dit choix, dit sacrifices.
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