Lidia
Je n'arrivais pas à dormir, me tournant de chaque côté repensant à cette journée. Encore un jour que je n'avais pas passé avec ma meilleure, une semaine que je n'avais plus de nouvelle, cinq fois que je rentrais chez moi seul passant devant sa maison vide, entourée d'une banderole de police. J'avais lu dans le journal que sa famille avait été assassinée mais je n'avais pas eu plus d'informations. Hier, j'étais passé devant le poste de police pour me renseigner et il m'avait donné une adresse pas très loin de chez moi, j'irai se soir, mon frère m'y conduira.
Alors que je sortais de ma douche, j'entendis des bruits de fracas provenant de la cuisine. Pensant que c'était mon frère, je ne fis pas attention et me mis en pyjama. Mais le bruit se répéta.
-Lidia, avait crier mon frangin.
Je couru alors dans les escaliers rejoindre la cuisine. Un homme assez âgé se tenait debout, devant Christophe, qui lui était couché sur le sol. L'homme me souriait, prise de panique je pris le couteau posé sur la table, se qui le fit rire.
-Ton frère n'a pas un aussi bon sang que celui de ta cher meilleure amie. riait-il. J'aimerai savoir si tu pourrais m'aider à sauver la chère Minerva.
-Que savez-vous d'elle, avais-je crié. Comment pourrais-je faire confiance à un inconnu.
-Parce que si j'ai bien compris tu n'as plus de contacte.
Je ne pouvais pas lui faire confiance, je ne savais pas qui il était et les médiats confirmaient qu'elle était en sécurité là où elle était. Mais où était-elle réellement?
Je jetais un coup d'œil à mon frère avec une mine désolée. Il ne pût le remarquer car il s'était évanoui. La porte se tenait dans mon dos, l'homme se trouvait de l'autre côté de la pièce, continuant à ma fixer de ses yeux rubis. Il suffisait que je traverse le couloir et j'étais dehors. L'homme fit un pas dans ma direction, ce qui me mis automatiquement en alerte. Je tournais des talons et couru le plus vite possible vers la sortie.
Je partais en direction de la forêt, le seul lieu qu'il y avait entre chez moi et le village le plus proche. Il n'était qu'à 15 minutes à pieds de la maison, donc 5 minutes en courant. Je me rendis soudainement compte que j'avais dans ma poche mon échappatoire, mon téléphone. Sans plus tarder, je le saisis et composais le numéro des urgences.
Bip, Bip.
-Allô! Puis-je t'aider ?
Je me figea au son de cette voix. La personne à l'autre bout du fil n'était autre que la personne qui avait blessé mon Christophe. Je lâchais alors l'objet tombant sur la neige ainsi que le couteau. Je soufflais très fort, j'avais froid et peur. Je sentais la présence d'une personne dans mon dos. J'avais tellement peur de me retourner que je fermais les yeux restant sur place. Je sentis une main se poser sur mon épaules ma faisant tressaillir.
-Ouvre les yeux Lidia.
Malgré le fait que je ne voulais pas, je le fis. Et il se trouvait devant moi, toujours son sourire au coin des lèvres.
-Je vois que tu as froid, commençait-il. Je te propose que l'on rentre chez toi pour discuter, tu auras plus chaud.
Pour simple réponse je hochais la tête en le suivant. J'étais gelée étant sans chaussures et sans veste. Lorsque j'étais rentrée dans la maison, le sol m'avais parus brulant. L'homme m'avait fait asseoir dans le salon et m'avait tendu une couverture que j'avais prise directement.
-Lidia, ta meilleur amie à de graves problèmes. Elle est chez des personnes qui veulent là tuer. Il faut que tu me l'apporte pour qu'elle soit en sécurité.
-Comment pourrais-je vous croire? Vous avez faillit tuer mon frère.
-As-tu eu des nouvelles depuis l'incident ?
J'avais baissé la tête.
-Non.
-Alors je me dois de t'apporter les nouvelles. Minerva est une sorcière, elle t'a trahi, elle ne te l'a jamais rien dit, et elle est partie sans laisser de trace. Elle t'a abandonné.
-Elle ne m'a pas abandonné. Elle ne savait pas qu'elle était une sorcière, moi je le savait, c'est moi qui est caché sa mémoire, pour ne pas qu'elle vous rencontre, vous, buveur de sang.
-Je savais bien que je parlais à une sorcière, tu nous sent comme tu sentirais un plateau repas.
-Alors en débarquant dans ma maison vous pensiez que j'allais trahir ma meilleur amie ? Vous vous trompez, je la protège de vous, démon.
Il perdit patience. Il se leva et me lança un sort que je contra mais un deuxième s'en suivi. Je ne pus rien faire et me fis retirer une partie de mes pouvoirs. Il m'envoya de l'autre côté de la pièce me faisant tombé dans un bruit sourd. Mes oreilles sifflais, mon dos craquait et ma tête saignait.
-Sors de chez moi, avais-je dis dans un murmure en essayant de me relever.
-Pas tant que tu ne m'auras pas donné se dont j'ai besoin.
Sur ce, il prit le téléphone et composa un numéro me le tendant. Je ne le pris pas alors il le déposa sur le sol. Il s'approcha de mon frère et le pris de sorte à se que sa bouche sois près de son cou. Je n'ai d'autre chois que de saisir l'objet et le mettre à mon oreille. J'ai confiance en elle et à ses capacités.
-Allô qui ais-je à l'appareil ? avait demandé une voix d'homme.
-Je suis Lidia, la meilleur amie de Minerva, elle est bien chez vous ?
-Oui je vous la passe tout de suite.
J'attendu une petite minutes.
-Lidia ?
-Minerva tu es là ?
Les larmes me montait aux yeux. D'une part car ca faisait longtemps que je n'avais plus entendu le song de sa vois et d'une autre car j'avais peur de se qui allait se passer. Le vampire avait rapproché ses canines de la gorge du garçons toujours inconscient.
-Tu peux venir chez moi s'il te plait ?
-Oui j'arrive tout de suite, bouge pas.
Je raccrochais et explosa en sanglot. Je n'avais plus la force de bouger, même pour retirer les quelque mèches blondes tombant sur mon visage. L'homme me pris et me déposa près de mon frère. Lui, prit une chaise pour s'assoir et attendre. Je commençais à manqué de force, je perdais trop de sang et la perte de mes pouvoirs n'aidaient pas. Je luttais quand même pour garder les yeux ouvert. A un moment donné il se rapprocha de nous, se fus le moment où Minerva entrai la clef dans le serrure. Mon cœur battait à tout rompre. Ce que j'avais fait était mal.
-Lidia, je suis là.
Lorsqu'elle entra dans la cuisine elle fronça les sourcils. Elle s'approcha de moi, me regardais avec inquiétude, puis elle posa les yeux sur l'homme et le dévisagea.
-Georges.
-Silvana.
Alors mes doutes n'étaient pas vain, elle est bien cette personne au pouvoir extraordinaire. Et lui le vampire le plus puissant jamais connu. Les yeux de Minerva avait changé en jaune vif. Elle avait déployé ses ailes et détaché ses cheveux.
-Tu as peut-être pris ma famille, mais je ne te laisserai pas me prendre la seule personne qui compte encore à mes yeux. Alors laisse-les et prends moi à sa place.
Georges souriait, il se leva et je sombrais dans les ténèbres.
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