13 Juillet 1619

L'adolescente venait de sortir de son carrosse suivie de son frère et de son père. Elle portait une longue robe rouge et ses cheveux bruns rassemblé en un chignons ne laissait entrevoir aucune mèche dépassant de l'élastique. Elle portait des chaussures hautes de dame et se tenait le dos droit, la tête haute, bien que ses yeux soit vers le bas. La père, plus souriant que jamais, lui mis une main dans le creux du bas du dot pour la faire avancer. Elle releva alors ses iris dans ma direction, faisant apparaître ses yeux bleus ciel humides. Elle fit quelque pas, jusqu'à s'avancer à ma hauteur. Elle s'inclina élégamment. Je lui avais alors prit délicatement la main, et déposais un tendre baisé avant de la rapprocher de moi, son torse contre la mien.

Son odeur était parfaite, le doux nectar fruité, d'une peau souple et blanche. Je m'approchais de son gosier palpitant de ses veines, et lécha cette chair humaine. J'y planta mes crocs pour enfin gouter ce liquide chaud qui réveillai mes papilles chaque fois que mes yeux ce posait sur cette délicate colombe.

Une main posée sur mon torse, elle voulait me repousser, mais mes doigts s'agrippait à sa nuque. Plus personne ne pouvait m'arrêter. Après quelque gorgées, sa main tomba et son corps se laissa aller. Je la rattrapa avant qu'elle ne tombe sur le sol dur.

Une larme coulait sur sa joue et son cœur était plus faible qu'à son arrivée. Le père souriait toujours et me fit un signe de main avant de remonter dans sa fiacre, tirer par de grands étalons aux celles argenté tel un compte de fée.

Comme tout homme bien élevé, je pris la fillette dans mes bras et la conduisit vers la chambre de mon humble château. Après l'avoir déposé sur le lit et admiré sa beauté et sa délicatesse, après lui avoir remis quelque cheveux lui tombant sur son fin visage, je tira le tiroir de la petite table de chevet et y sorti un bocal de verre où reposait une dizaine de cube blanc. Une étiquette était collée sur l'objet indiquant "Sucre".

Je pris un de c'est petit cube, ouvrais la bouche fine d'Anna, et inséra l'aliment. Je lui donnai un paisible baiser sur ses lèvres entre-ouvertes. Je la voulais ! Je la voulais toute entière, rien que pour moi. Mais je savais qu'elle en aimait un autre et je ne pouvais l'accepter. Tout le monde m'aimait, chaque femmes tombaient sous mes pieds et me suppliaient de les épouser, dès bébé les femmes voient leur vies avec moi. Et pourtant, cette gamine ne m'avait jamais prêté la moindre attention. Elle allait toujours vers les hommes moins riches, possédant moins de terre et d'établissement que moi. Elle me tournait le dos à chaque fois que je faisais un pas. Dans la rue, je la voyais donner du pain à des enfants qui ne pouvaient plus vivre mais j'avais beau faire la même chose elle ne répondait que par un et unique geste. Elle pointait son doigt vers son cœur.

-Je t'aurais, tu m'aimeras un jour, et je te jetterai comme tu me l'as fait.

Les jours avait passés et elle n'avait pas ouvert la bouche. Quand je l'embrassais, elle ne me repoussait pas et ne répondais même pas à cette étreinte. Pourtant je lui parlais tout les jours, lui souriais et caressais son dos qui était nu le soir tombé. Le mariage était bientôt prévus et je voulais qu'elle me parle. Quand je lui posait une question, elle ne me jetait qu'un simple regard noir.

Mais un jour, alors que je rentrais d'une dure journée, je l'entendis pleurer de l'autre côté de la porte de la chambre. J'avais ouvert et l'avais surprise écrivant une lettre. Je l'avais saisie, l'avais déplié alors qu'Anna tentait de la récupérer. Et se que je ne croyais pas arriva.

-Je vous en prie, laissez-moi l'envoyer, je ne vous demanderai plus rien et répondrais à toutes vos demandes, mais par pitié laissez la moi !

Au début, je n'avais pas bougé, le fait d'entendre cette voix si douce mais à la fois déchirée, si faible mais si dure, m'avait paralysé. J'avais regardé la lettre, l'avais lu et lui avais tendu. Elle m'avait murmuré un merci et avait accroché le bout de papier sur la pate d'un pigeon. Anna avait essuyé ses larmes et m'avait demandé se que j'attendais d'elle.

-D'abord je veux que vous me parliez, que vous ne vous opposez pas et que vous fassiez tout se que je souhaite. Me suis-je fais comprendre.

-Oui mon prince.

-Aldrox! Appelez-moi Aldrox, nous sommes fiancé après tout.

Après ça, elle répondais à mes questions, répondais à mes baisers et mes demandes. Mais je voulais encore une chose que je n'avais pas obtenue, son amour. J'avais essayé de lui accordé un peu ma confiance mais comment faire, je ne l'aimais pas, enfin c'étais se que je me disais.

Un jour, alors que j'étais en train de régler certains papiers, je regardai par la fenêtre et vis ma fiancé parler à un garçon aux cheveux noirs et aux yeux bleu océans. Je m'étais tout de suite relevé de ma chaise et m'étais dirigé vers le jardin. Arrivé à sa hauteur, je la pris dans mes bras et l'emmena dans le salon où trônait un grand canapé. Je l'avais jeté dessus, et l'avais violé, jusqu'à ce qu'elle en perde connaissance.

 -Tu croyais que je t'avais choisi pour te donner mon amour ? Tu t'es trompé ma cher. Mon seul et unique but était d'avoir de beaux enfants, et de montrer ma grandeur en possédant une belle femme telle que vous.

Et en effet, deux semaines après, alors que je la battais et la violais chaque soir, elle vomit. Ce n'étais pas normal. J'avais contacté un médecin  qui m'avais expliqué qu'un nouveau né allait arrivé. J'en étais ravis, mais visiblement pas elle.

Huit moins plus tard, je retrouvais le corps de la jeune fille, ses veines mutilées par le couteau de la cuisine, son bébé était sorti suite à sa mort et sur un bout de papier était écrit:

"Au nom de Silvana,

Je t'ai toujours aimé,

Mais quand je suis partie avec mon fiancé,

Je suis tombé dans la peur.

J'ai peut-être fais une erreur,

Mais toi et moi n'aurons plus peur,

Car nous avons connaissance de notre amour.

Ceci est le serment de toute Silvana."

Bien sure, cet amour ne m'était pas destiné, et je comptais bien tuer celui qui m'a freiné et le lui faire regretter. Pour l'enfant, il était déjà transformé, mais il n'avait pas de mère. Donc je l'avais donné à une passante, prétextant que je l'avais trouvé dans la rue. 

Je m'étais allié à Guelion, et il m'avait promis que je pourrais me venger.

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