Cesare

Puttana, pourquoi ne puis-je pas lui dire ? Pourquoi ne suis-je pas capable de lui expliquer que, depuis la première fois que j'ai posé les yeux sur elle, c'est elle, et personne d'autre ? Oui, j'ai de l'affection pour Luccia, mais ce n'était rien d'autre qu'un baiser d'adieu. Je ne voulais pas la baiser, je voulais juste la faire monter pour que l'on parle tous les trois et qu'elle dise elle-même qu'il n'y avait rien entre nous. Au lieu de cela, je l'ai vue embrasser Michele.

Et quand je dis embrasser, c'est un euphémisme. Il l'aurait limite baisée devant tout le monde ! C'est comme si elle voulait me faire du mal, me rendre jaloux et me faire perdre mon sang froid. Elle est persuadée que je la trahirais avec Luccia, mais, en réalité, c'est elle que j'ai choisie.

Les mots me manquent tandis qu'elle baisse la tête et s'éloigne. Ma déesse s'en va, putain ! Je n'ai pas la capacité de la poursuivre et de lui dire ce qu'elle a besoin d'entendre. Je me sens impuissant, comme un spectateur qui regarde les événements se dérouler. J'ai blessé Livia, je l'ai fait pleurer, et pourtant, je suis incapable de dire quoi que ce soit pour la rassurer ou la réconforter.

J'aimerais pouvoir lui dire qu'elle est la seule pour moi. Elle est tout pour moi et je ne ferais jamais rien pour la blesser. Mais les mots ne sortent pas, je me retrouve avec le cœur lourd et un sentiment de regret. Je sais que je dois arranger les choses, lui montrer qu'elle est celle avec qui je veux être, mais je ne sais pas comment. Tout ce que je peux faire, c'est espérer qu'elle me pardonnera et me donnera une autre chance.

⎯ Qu'est-ce que tu as foutu petit frère ?

Carolina m'interrogea alors que mes yeux étaient rivés sur Livia, impuissants.

⎯ J'ai fait mes adieux à Luccia !

⎯ Et tu ne pouvais pas le faire ailleurs ? Tu as eu une semaine pour le faire !

⎯ Je n'avais pas prévu de le faire ici... c'est juste... arrivé !

⎯ Tu l'aimes ?

J'ai regardé ma sœur, car je ne vois pas de qui elle parle

⎯ Luccia ?

⎯ Non ! j'ai de l'affection et du respect pour elle. Je baise Luccia depuis des années, mais il n'a jamais été question de sentiment.

⎯ Alors qu'est-ce que tu fous encore là, Cesare ?

Elle me tendit une bague, celle de notre mère, et c'est comme si je venais de me réveiller. J'ai pris la bague, j'ai regardé ma sœur, je l'ai embrassée sur le front et je lui ai dit :

⎯ Merci

Et je suis parti en courant ce qui l'a fait rire.

Putain ! J'espère qu'elle n'est pas déjà partie ! J'ai couru dans l'escalier comme un fou, j'ai bousculé tout le monde pour arriver à temps. Mais, quand je suis finalement sorti, elle avait disparu.

La limousine non plus

⎯ Puttana !

J'ai vu le 4x4 de Toni et j'ai foncé à l'intérieur

⎯ On démarre, on va chez Livia, le pied au plancher !

Et c'est ce qu'il fit, j'ai cru mourir un nombre incalculable de fois, mais nous sommes arrivés rapidement sains et saufs

⎯ Merci Toni.

Il hocha simplement la tête et j'ai fait demi-tour

⎯ Tu sais ?

⎯ Troisième étage, appartement 701

⎯ Merci, tu es le meilleur.

Je suis parti en courant à l'intérieur et j'ai monté les marches deux à deux, je n'avais pas la patience de prendre l'ascenseur.

Quand je suis arrivé devant sa porte, elle était ouverte. C'est bizarre pour quelqu'un comme elle de ne pas la fermer.

Je n'entendais rien dans le salon, rien n'est brisé non plus. J'entendis des pleurs silencieux et des hurlements, ce qui me glaça le sang.

Je me suis dirigé vers la porte d'où venaient les pleurs.

Quand j'ai ouvert la porte, j'ai vu Livia par terre devant son lit, pleurant contre un coussin sur son lit.

Je ne pensais pas que je lui avais fait autant de mal, c'étaient des putains d'adieu.

Je me suis approché d'elle et je l'ai soulevée pour la mettre debout face à moi. Elle a gardé la tête baissée et m'a dit :

⎯ Qu'est-ce que tu fais ici, Cesare ?

En levant son visage vers le mien, je savais qu'aucun mot ne pourrait exprimer la profondeur de mes sentiments. Au lieu de cela, je me suis penché et je l'ai embrassée passionnément, espérant qu'elle comprenne tout ce qu'elle représente pour moi de mon étreinte.

Elle était entrée dans ma vie comme une force de la nature, abattant tous mes murs, me laissant vulnérable et exposé. Et pourtant, je ne pouvais pas imaginer ma vie sans elle. Elle était tout ce que j'avais toujours voulu chez une partenaire — forte, indépendante et farouchement loyale.

Alors que notre baiser s'intensifie, j'ai goûté les saveurs familières de la tequila sur ses lèvres. C'était une combinaison enivrante qui me remplissait d'un sentiment de désir et d'envie. Je la désirais plus que tout, et je savais que je ferais tout ce qu'il fallait pour la garder à mes côtés.

Mais le goût du whisky dans sa bouche me fit grogner et me détacher d'elle

⎯ C'était quoi ça ?

Me demanda-t-elle

⎯ Tu as le goût d'un autre homme dans la bouche et je n'aime pas ça !

Elle sourit

⎯ Tu as le goût d'une autre femme dans la bouche, et je n'aime pas ça non plus !

J'ai regardé ses yeux emplis de tristesse à cause de moi, malgré son sourire, et je lui dis

⎯ Je faisais mes adieux à Luccia, je n'avais pas prévu de l'embrasser.

⎯ Je... Je vois que tu l'aimes et ça me fait mal Cesare. Je t'ai offert ma virginité, putain !

⎯ Livia, je ne suis pas amoureux de Luccia !

Elle me sonda et je repris

⎯ J'ai de l'affection pour elle, mais pas de l'amour ! Comment veux-tu que ce soit le cas alors que j'ai une putain de Reine dans mes bras ?

Elle a rougi et sourit, je crois que c'est bon signe !

⎯ Cesare...

⎯ Non, Livia, tu ne comprends pas !

⎯ Juste, tais-toi et écoute-moi, Cesare. Ce n'est pas facile de te le dire, et je ne suis même pas certaine de ce que j'en pense !

Elle s'est écartée de moi. Je n'étais pas du tout rassurée, ce n'est absolument pas ce que j'avais prévu !

⎯ Je...

⎯ Tu ?

⎯ Après mon iniziazione, j'ai littéralement pété un câble ! Tu n'as pas la moindre idée de la merde que j'ai subie, Cesare... J'ai fait des choses horribles et j'ai subi des choses que je ne souhaite même pas à mon pire ennemi !

Elle prie sa tête entre ses mains comme si elle cherchait les mots qu'elle voulait prononcer

⎯ Je suis directement repartie chez moi après ça, je voulais m'échapper d'ici, du manoir... et Michele m'a rejoint à New York.

⎯ Où veux-tu en venir, Livia ?

⎯ Michele... Est le seul ami, si je puis dire ça, que j'ai depuis toutes ces années ! Il me comprend mieux que quiconque et sait exactement comment je peux être.

⎯ OK...

⎯ Quand nous étions enfants, il m'a protégé de mon père et de sa fureur je ne sais combien de fois. Il a pris des coups pour moi et je lui ai fait une promesse que je ne pourrais peut-être pas tenir Cesare !

⎯ Quel est le rapport avec New York ?

⎯ Quand il a appris que j'ai pété un câble, il est venu me rejoindre.

⎯ Qu'est-ce que tu essayes de me dire, Livia ? Que tu n'étais pas vierge ?

⎯ Non... si je l'étais, mais...

⎯ Mais quoi, Livia !

Hurlais-je en la faisant sursauter

⎯ Nous avons fait la fête durant des jours et une chose en entraînant une autre... J'aurais pu ne pas l'être s'il ne me connaissait pas aussi bien. S'il avait profité du fait que nous étions bourrés jour et nuit...

J'ai agrippé mes cheveux de mes mains, m'énervant de plus en plus. Puttana, ma déesse dans les bras de Michele, mon soi-disant ami !

⎯ Qu'est-ce qui s'est passé ?

⎯ Je... il...

⎯ Il quoi, Livia !

⎯ Je ne suis pas sûre que tu veuilles le savoir.

Ma colère à ses limites. Je me suis précipité sur elle, j'ai agrippé sa gorge, la faisant reculer jusqu'au mur !

⎯ Qu'est-ce qu'il s'est passé, Livia ?

Elle me lança un regard noir et me dit :

⎯ Tu sais que, si je le voulais, Cesare, tu serais par terre en moins de trente secondes ! Alors, sort ta putain de main de ma gorge. Je ne suis pas une de ces filles que tu as pu baiser et qui aime se faire mal traité.

Je lâchai sa gorge, plantant mes mains de part et d'autre de sa tête !

⎯ Ce qu'il faut savoir, c'est que j'avais promis à Michele que je l'épouserais pour ce qu'il a fait pour moi. Je....

⎯ Putain !

Hurlais-je, c'était elle ! C'était la fille dont il parlait tout le temps, qui hantait ses nuits et qu'il avait presque embrassée à New York, celle qui...

⎯ Il a mangé ta chatte jusqu'à ce que tu jouisses !

Elle écarquilla les yeux troublés par ce que je venais de dire à voix haute !

⎯ Oui, je la connais l'histoire ! La seule chose que je ne savais pas c'est que c'était toi, la putain de femme de ces rêves !

Je ne pouvais plus contenir ma colère et j'ai enfoncé mon poing de toutes mes forces dans le mur, sentant ce dernier se fendre sous l'impact faisant sursauter Livia.

⎯ Et maintenant, quoi, Livia ?

⎯ Je...

⎯ Parle à la fin !

⎯ Je ne suis pas sur, Cesare... je croîs que...

⎯ Tu crois que quoi ?

⎯ Je ne sais pas !

Elle s'écarte de moi et j'ai craché

⎯ Tu ne peux pas rompre un pacte de sang !

⎯ Cesare ne me menace pas !

Quelque chose m'a poussé à me précipiter vers elle, tentant de redonner vie à notre lien, même si je suis incertain de son existence. Je viens seulement de me rendre compte des sentiments que j'ai pour elle.

La voir embrasser cet abruti, j'ai tout oublié : mon plan, le pacte, ma vengeance, tout !

J'ai embrassé ma putain de femme et elle c'est laissé faire ! Je l'ai embrassé avec envie, avec rage, avec amour.

Au bout de ce qui m'a semblé une éternité, elle s'est écartée de moi et elle a essayé de me dire quelque chose

⎯ Cesare je....

Mais j'ai tenté le tout pour le tout, quitte à m'humilier devant elle ! Il est hors de question que cet enculé ait ma déesse ! Je l'ai alors coupé, ne la laissant pas parler.

⎯ C'est avec toi et personne d'autre que je veux être !

Je pris la bague que j'avais dans ma poche et je mis un genou à terre devant ma reine

⎯ Veux-tu m'épouser Livia ?

J'ai demandé, mon cœur battant la chamade dans ma poitrine. Je pouvais lire l'incrédulité dans ses yeux, comme si elle ne pouvait pas croire ce qu'elle entendait. Dans notre monde, il y avait très peu d'hommes comme moi, qui étaient prêts à se mettre à genoux devant une femme. Dans notre cercle social, il était rare qu'un homme mette un genou à terre et fasse sa demande en mariage.

Mais je n'avais pas le choix. J'avais tout gâché, j'ai peur qu'elle ne me choisisse pas et je savais que, si je n'agissais pas maintenant, je risquais de perdre Livia pour toujours. Elle a continué à me fixer, son expression étant marquée par le choc et la confusion. Je pouvais voir qu'elle avait du mal à accepter ce que je venais de lui demander.

J'ai pris une grande inspiration et j'ai essayé de calmer mes nerfs.

⎯ Livia ? Livia... je sais que je n'ai pas toujours été le meilleur partenaire pour toi. J'ai commis des erreurs et je t'ai blessée. Mais je veux arranger les choses. Je veux passer le reste de ma vie avec toi, si tu veux bien de moi.

Elle ne disait toujours rien, mais je pouvais voir les émotions qui défilaient sur son visage. Je savais qu'elle réfléchissait à ma proposition et je l'ai vue sourire et revenir à la réalité.

⎯ Oui, Cesare, je souhaite t'épouser !

Je lui mis la bague avant de me relever pour l'embrasser.

Le soulagement m'envahit, et j'ai eu l'impression qu'on m'avait enlevé un poids des épaules. Je me suis levé et je l'ai attiré dans mes bras, la serrant fort. J'ai gagné !

⎯ Merci

Ai-je murmuré, la voix étranglée par l'émotion.

⎯ Merci de me donner une autre chance Livia

Je l'ai embrasé, j'ai pris possession de sa bouche, ce qui me déclencha encore une fois une putain d'érection.

Je l'ai soulevé, elle a entouré ses jambes autour de mes hanches.

Je tenais son dos d'une main pour ne pas qu'elle tombe, pendant que l'autre se baladait sur son corps descendant la fermeture éclair de sa robe au passage, me rendant compte qu'elle n'avait pas de soutien-gorge et la connaissant, elle ne porte pas de string.

Ce qui me fait grogner pendant que j'embrasse tout son corps l'allongeant sur son lit, lui enlevant le reste de sa robe et elle essayant d'enlever les boutons de ma chemise.

Je me suis relevé pour enlever ma chemise et le reste de mes affaires, admirant cette femme magnifique que j'avais devant les yeux.

Une fois déshabillée, je me suis à nouveau allongée sur elle, l'embrassant, embrassant son corps entier, suçant ses tétons parfaits, créant un chemin de baiser jusqu'à sa chaleur.

Je l'ai léché, j'ai sucé les moindres recoins de son corps parfait, faisant monter la tension et la chaleur en elle.

Tout ce que je voulais, c'était qu'elle l'entende crier mon nom pour qu'elle obtienne ce qu'elle désirait.

Je la torturais de la meilleure des façons, me vengeant, elle n'aurait jamais dû embrasser cet abruti de Michele. Et savoir qu'il a pu lui faire crier son nom ou même la faire jouir me met dans un état de nerfs qu'elle n'imagine même pas !

Elle est à moi et moi seule ! Elle n'entoure que moi de ses jambes, elle sentira uniquement ma queue contre elle et en elle.

Il va falloir que je m'occupe de Michele !

Ce fut quand j'ai sucé ce petit bouton magique que je l'entendis crier mon nom, tout en agrippant mes cheveux m'invitant à la faire jouir.

J'avais la tête entre ses cuisses et j'adore la voir comme ça, mouillé pour moi !

Mais il est temps que je cesse de la torturer tout en continuant à sucer son petit bouton, j'ai inséré deux doigts en elle.

Ce fut plus rapide que je ne le pensais, il m'a suffi de quelques va-et-vient pour voir son ventre se contracter, sentir sa jouissance couler sur mes doigts et dans ma bouche.

Je n'ai pas laissé une seule goutte et, quand je me suis relevé, je mis ma queue à l'entrée de sa fente, me demandant si je devais continuer à la torturer ou pas.

Mais quand j'ai croisé ses yeux, je suis entrée en elle d'un coup sans gentillesse n'attendant pas qu'elle s'habitue à moi, la possédant entièrement.

Je n'ai pas l'intention d'être gentil avec elle ce soir. Je vais plutôt la punir !

Chaque coup était plus fort les uns que les autres, je veux la faire jouir, je veux la marquer.

Je suis sorti et je l'ai retourné à quatre pattes la pénétrant plus profondément, la faisant hurler encore et encore, claquant ma main sur ses fesses, profitant de sa douce chaleur et étroitesse.

Chaque va-et-vient devenait un supplice. J'avais envie de jouir. Elle est tellement serrée...

Mais je veux la regarder dans les yeux, je veux qu'elle voie que je serais le seul homme à la pénétrer comme ça et que je ne veux qu'elle.

Je l'ai remise sur le dos, la pénétrant, m'allongeant sur elle, ses jambes entourant ma taille m'ont électrisé, chaque coup merapprochant de plus en plus du précipice.

Je la regarde dans les yeux attendant un seul signe de sa part pour pouvoir me délivrer.

Je l'ai pilonnée de plus en plus fort lorsque je l'ai vue se cambrer sous moi, sentant ma bite s'enfoncer encore plus profondément, me faisant forcer pour pouvoir bouger en elle et libérer mon plaisir.

Marquant son corps entier de ma semence, elle m'appartient et m'appartiendra toujours.

Elle est faite pour moi et je suis fait pour elle, sa noirceur appelle la mienne et j'adore ça.

Je me tenais encore au-dessus d'elle retenu par mes avant-bras et nous étions transpirants, elle me sourit et je faisais pareil comme un gamin de dix ans.

⎯ Vous êtes magnifique, Madame Moretti !

Elle me sourit, mais ce fut de courte durée !

⎯ Elle s'appelle toujours Riina !

Nous avons tous deux sursauté en entendant la voix de Stefano

⎯ Je vous attends dans le salon. Rhabillez-vous !

Je regardais Livia livide et elle était comme moi, qu'il sache ce que l'on faisait était une chose, mais se faire surprendre en était une autre.

Je me suis relevé à contrecœur, je l'ai aidé à faire de même.

Je me suis rhabillé et je l'ai vue enfiler un short avec un débardeur. Elles prient ses lames et son arme qu'elle me tendit.

⎯ Tu crois que c'est nécessaire !

⎯ Ce n'est pas mon père, c'est le Capo !

Là, on est mal, il est au courant ! J'ai simplement hoché la tête et, une fois correctement habillés, nous sommes sortis de la chambre.

Nous avons vu un Stefano énervé prêt à tout détruire !

⎯ Don Riina

Dis Livia.

⎯ Je peux savoir lequel des deux je dois tuer.

Nous nous sommes regardés et avons compris. Il est au courant de tout ce qu'il s'est passé ce soir.

⎯ Qui ?

Demanda Livia !

⎯ Tout le monde !

⎯ Nous avons réglé le problème comme tu le vois.

Lui dit-elle, montrant la bague de ma mère à son doigt

Il hocha la tête et finit par dire

⎯ La prochaine fois qu'un de vous deux enfreindra une règle, je vous ferai pendre en exemple, suis-je clair ?

Pour toute réponse, Livia, lui lança un couteau et lui hurla dessus

⎯ Je suis Dona Riina. Tu ne peux pas me parler comme ça !

Et lui et moi avons sorti nos armes au même moment

Livia

Quelqu'un a ouvert sa bouche et mon père est au courant de tout ce qui s'est passé ce soir ! Le problème n'est pas qui à fauter, car nous l'avons fait tous les deux.

Le souci est que mon père est contre toute forme de tromperie. Il remet en cause ma loyauté et je le vois.

Mon père finit par baisser son arme et me dit d'une voix condescendante.

⎯ Montre-toi digne de ton titre alors !

⎯ Moi, digne, et toi ?

Il me regarda incrédule.

⎯ J'ai passé ma vie entière à te montrer que je n'étais pas ma mère, à devenir le garçon que tu voulais et il suffit d'une erreur pour que tu n'aies plus confiance.

⎯ Dona, attention...

⎯ Je n'ai pas fini ! Tu veux que je te dise, j'en ai ma claque que des hommes veulent décider pour moi ! Je ne suis pas une putain de marionnette ! Si tu me défies encore, je te jure que je réduirai cette île en cendre !

Je voyais Cesare tendu et mon père chercher la moindre faille dans mes paroles pour s'y engouffrer. Mais je pense chaque mot que je viens de dire.

⎯ Je revois Luccia près de lui ou Michele près de toi et ça se passera très mal pour vous.

⎯ Ça va être compliqué !

Lui dit Cesare, ce qui fit arquer un sourcil à mon père et me glaça le sang. Cesare lui dit en grognant.

⎯ Il prend la place de Luigi pour un mois.

Je me suis figé, j'avais complètement oublié ça ! Et je vis le sourire de mon père.

⎯ Dommage pour lui !

⎯ Papa !

Grondais-je

⎯ Personne ne touche ma fille sans mon accord !

Donc, il n'est pas au courant de tout ce qui me fit me détendre un peu !

⎯ Je ne suis pas un objet, Puttana !

⎯ Préfères-tu que je laisse Cesare s'en occuper ?

J'ai vu le sourire de Cesare, un sourire qui me donnait des frissons. Je préférerais éviter ça ! Pas après ce que je venais de lui avouer !

⎯ Non, vas-y !

⎯ Une dernière chose !

Me dit-il,

⎯ Quel est ce nombre considérable de livres qui ont été amenés au manoir ?

A oui, c'est vrai !

⎯ J'ai gagné la collection de Michele, il m'a défié la semaine dernière et j'ai gagné ce qu'il avait de plus cher à ses yeux !

Mon père sourit de fierté !

⎯ Très bien, nous nous revoyons demain soir chez les Moretti !

Cesare et moi nous sommes regardés, ne comprenant rien.

⎯ Vos fiançailles fichues sbalzo (abruties)

Nous avons simplement hoché la tête et souri à mon père en le regardant partir.

Quand il referma la porte derrière lui, Cesare me dit

⎯ Ça aurait pu être pire !

⎯ Oui, bien pire

Dis-je, car Stefano est imprévisible ! Et je crains le pire.

Nous n'avons rien dit de plus et nous sommes repartis dans la chambre nous déshabiller et nous coucher l'un dans les bras de l'autre.

Demain est un autre jour et je veux profiter du peu de calme qu'il nous reste et en profiter réellement.

Être dans les bras d'un homme est une première pour moi. Je sens qu'il n'a pas l'habitude non plus, et pourtant j'ai l'impression que je suis à ma place à cet instant. Je ne voudrais être avec personne d'autre que Cesare, comme si le destin avait tout fait pour nous rassembler.

J'espère seulement ne pas tout dévorer sur mon passage avec ma part d'ombre, bien que la sienne soit considérable. Il ignore tous des Riina et de mon expérience personnelle.

Mais je crains également que sa vendetta pour sa mère nous sépare, même s'il n'en parle pas, je sais que c'est dans un coin de sa tête et qu'il se bat pour savoir s'il doit mener ça à bout ou pas. Mais s'il apprend la vérité, je ne suis pas sûre que ça ce terminera bien, pour aucun d'entre nous.

S'il savait que c'est ma faute, si elle est morte, le peu d'amour qui commence à naître entre nous finira par disparaître, et c'est ce qui me fait le plus peur.

Il embrasse mon front et nous nous sommes endormis en espérant que demain sera une meilleure journée que celle-ci.

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Ah, ma pauvre Livia, être toujours tiraillé entre son devoir envers sa famille, son cœur et sa conscience n'est pas une chose aisée 💔

Si seulement les choses pouvaient être plus simples 😪😪

J'espère qu'elle finira par trouver la paix 😣

Sinon guys qu'avez-vous pensez de ce chapitre? Êtes-vous d'accord avec Livia ? Et que pensez-vous du secret qu'elle garde ? 🧐🧐

Vous êtes plus team Cesare ou Michele? 😬😬

J'ai hâte de vous lire guys.

Avec tout mon amour,

Xoxo Yudith 💋💋