Ergon
Après plus de vingt heures de voyage avec deux arrêts pour ravitailler le jet, nous sommes enfin arrivés en Calabre.
Le voyage n'a pas été sans difficulté, mais nous sommes arrivés en un seul morceau.
Jarrod et Ella se sont réconciliés, et il a promis de faire plus d'efforts. Il s'est également excusé auprès d'Amelia, qui lui en veut toujours, mais lui a tout de même donné une seconde chance. Il était vraiment nécessaire qu'il s'excuse, compte tenu des remarques extrêmement graves qu'il a faites à propos de ma femme. Je n'aurais pas laissé passer cela.
Amelia a fait beaucoup de recherches sur les coutumes de sa famille et la hiérarchie des familles italiennes. Elle a sauté au plafond en lisant que la mafia calabraise était la plus dangereuse du monde, mais j'ai réussi à la rassurer. Elle a également essayé d'effectuer des recherches sur les rites d'initiation, mais je l'ai rapidement arrêtée. Ce ne sont pas des choses qu'elle trouvera sur Internet, et Cesare a promis de tout faire pour les lui épargner.
J'ai été immensément soulagée lorsque ma femme s'est finalement endormie dans mes bras. Je craignais qu'elle se remette à crier dans son sommeil. Heureusement, lorsque nous sommes arrivés à l'aéroport de Reggio di Calabria, aucun paparazzi ne rôdait dans les parages, ce qui nous a évité d'avoir à attendre que les filles se maquillent et se préparent.
Ma femme a décidé d'enfiler un short microscopique avec un débardeur qui ressemble à une brassière et un chapeau de cow-boy qui me fit sourire, mais hors de question pour son débardeur.
— Tu ne sors pas de cet avion habillé comme ça
— En quel honneur ?!
— Ce machin ressemble à un soutien-gorge hors de questions que tous ces mafieux regardent ce qui m'appartient !
Ma remarque la fit rire
— Ce qui t'appartient, hein ? On va leur montrer ce qui t'appartient alors !
De quoi elle parle ? Elle est partie dans la chambre et revint avec le collier noir.
— Satisfait, monsieur Jones ?
— Absolument pas ! Tu me changes ce putain de débardeur !
— Non
Me dit-elle en me tirant la langue
— Amélia !
Grondais-je
— Je ne changerais pas de haut Jones un point c'est tout !
— Qu'est-ce que vous branlez, tous ? On vous attend !
Quand je me suis retourné, il s'agissait de Cesare. Qui l'a invité à monter à bord, celui-là !
— Où est ma nièce ?
— Je suis là
Quand il l'a vu, il l'a prise dans ses bras comme s'il la connaissait depuis des années, ce qui mit Amélia assez mal à l'aise. Il s'écarta et la fit tourner sur elle-même, ce qui fit rire ma femme.
— Bellissima (magnifique), mais à ta place, je ne sortirais pas en soutien gorges
— Ah tu vois
Elle me tira la langue et dit
— C'est un corps-top, vous êtes vraiment des hommes des cavernes !
Cesare fait non de la tête !
— Il faut te changer si quelqu'un te regarde de manière non appropriée, tu seras dans l'obligation de le tuer bellissima et je ne suis pas sûre que ce soit ce que tu veux pour ta présentation à la famiglia ou je me trompe ?
— Arg, je vous déteste tous les deux !
Nous avons ri en la voyant s'éclipser pour se changer. J'ai ensuite demandé à Cesare.
— Rassure-moi c'était uniquement pour qu'elle se change ?
Il fit non de la tête
— Non, mon ami, ce sont les règles. Elle va devenir l'héritière ce soir et sera présentée comme telle. Don Carlo en est ravi, donc il a préparé une initiation dans les règles !
— Comment ça dans les règles ?
— Je n'ai rien pu faire j'en suis navré !
Putain, ce n'était absolument prévu comme ça !
— Qu'est-ce que tu n'as pas pu faire ?
Demanda ma femme revenue avec un tee-shirt blanc large qui m'appartient, qu'elle avait rentré dans son short.
— Rien tu le sauras quand tu auras vu ton nonno
— OK ! Je montre assez à qui j'appartiens comme ça ?
Me dit-elle en se mettant de dos, où on pouvait voir les écritures Jones Industries sur le tee-shirt, ce qui me fit sourire et hocher la tête ?
Ella arriva au même moment avec un short aussi microscopique que ma femme, un tee-shirt blanc et un chapeau de cow-boy.
— Vous vous êtes donné le mot ou quoi ?
Leur dit Cesare, ce qui les fit rigoler.
— Où est ma nièce ?
Entendis-je crier, et je vu assez rapidement de qui venaient ces cris hystériques, Livia !
Elles ont crié et Livia a validé le style des filles. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne l'apprécie pas beaucoup. Elle a tendance à mettre son nez là où il ne faut pas, ce qui est très énervant.
— Cesare! Nous devons y aller avant que Don Carlo s'impatiente, je dois préparer Amélia et... comment dire... Carolina est là
— Ma mère est là ?
Livia lui dit oui de la tête et Cesare fronça les sourcils tout en me regardant
— Va-t-elle poser un problème ?
Demanda-t-il à Livia
— Je ne pense pas, elle essaye de faire changer d'avis Don, mais tu le connais...
— OK nous verrons cela plus tard ! Il est temps allons y.
Nous avons suivi Cesare et Livia qui sont passés devant nous. Tout en sortant du Jet, je dis à Amélia.
— Je ne te quitte pas une seconde d'accord quoi qu'il arrive... je ne te quitte pas !
Je ne sais si j'ai dit cela pour la rassurer elle ou moi-même, quelque chose cloche et je n'aime pas du tout ça !
— Tu me fais peur. Y a-t-il un problème ?
— Je ne le sais pas encore, nous allons le savoir très vite.
En sortant, nous avons vu une multitude de personnes nous attendant sur le tarmac et je ne sais combien de voitures. Des détonations retentirent dans l'atmosphère, mais elles n'étonnèrent pas Amélia, qui semblait s'y attendre. Emmett, quant à lui, fut surpris et sortit rapidement de l'avion pour dégainer son arme. Quand Amélia l'a vu sortir, elle s'est tournée vers lui et lui a demandé :
— Tu étais caché où ?
— Dans mon bureau comme d'habitude
Elle a demandé quelque chose à l'oreille de Livia qui lui fit oui de la tête, me lâcha la main et sauta dans les bras de Emmett.
— Merci de toujours nous protéger.
Elle se détacha assez rapidement de lui, tendis une arme à Livia qui rigola
— On ne t'a jamais dit que c'était dangereux de prendre ça dans un avion ?
Lui dit-elle en lui tirant la langue tout en me redonnant la main, je l'ai resserré vers moi et lui dis à l'oreille.
— Ne fais plus jamais ça !
Elle me fusilla du regard et j'eus l'impression de voir sa mère, ce qui me perturba.
— Monsieur Jones, serais-tu jaloux ?
— Il n'est pas question de ça. Ne le refais plus, c'est tout. Tu me vois sauter dans les bras d'une autre femme que toi ? Ça te plaira peut-être ?
Lui dis-je le plus calmement et le plus discrètement possible, elle fit non de la tête et m'embrassa
— Désoler Jones !
Tout le monde nous applaudit ! et Cesare cria.
— Andiamo ragazzi (allons-y, les enfants)
Il répartit chaque homme et femme dans ce qui ressemble à un cortège.
Livia, Jarrod et Ella entrent dans une voiture et nous dans une autre avec Cesare. Une fois installé, il demanda à Amelia.
— Tu as commencé à étudier l'italien ?
— Oui, j'ai commencé, mais ce n'est pas si simple que ça
— Très bien donc les semaines qui vont suivre...
— Attend, attend, attend comment ça, les semaines ?
— Oui ! je disais donc, pour les semaines à venir, tu vas être présentée comme l'héritière Moretti, tu auras donc une image et des codes que tu devras respecter et qui te seront enseignés par Livia et moi-même. Tu devras suivre un entraînement strict, long et dangereux, je n'ai malheureusement pas pu convaincre Don Carlo de t'éviter le rite de passage, mais il l'a assoupli, je dirais.Carolina essaye de l'en dissuader, mais je ne suis pas sûre qu'elle y arrive. Moi-même, je n'ai pas réussi à le faire.
— Euh OK, mais il s'agit de quoi ?
— Tu le sauras bien assez vite, principesa ne soit pas impatiente !
— Je ne suis pas pressée, mais je stresse. S'il me demande de tuer quelqu'un, ou si je me fais torturer, ce n'est pas une bonne idée. Ergon, rentrons, s'il te plait, allons-nous-en d'ici !
Cesare me lança un regard noir qui en disait long sur ce qu'il va se passer tout au long de ces semaines.
— Il est trop tard pour ça, vous ne pourrez pas échapper à ce qu'il vous attend.
Je voyais Amélia réfléchir tout en regarder les paysages de Calabre
Pourquoi moi, Cesare ?
— Tu veux savoir la vérité ou tu veux une jolie histoire ?
— La vérité
Dit-elle avec hésitation
— Parce que tu as survécu à un viol et à une séquestration
— En fait la jolie histoire serait mieux
Dit-elle en grimaçant
— Tu es la fille de Carolina !
— Je préfère cette version.
Moi aussi j'avouerais, les blessures de ma femme ne sont pas une chose que j'aime que l'on utilise contre elle.
— Jones, il va falloir que tu maîtrises ta rage ce soir, car, même si vous êtes mariée, elle fait partie des cinq familles et ils vont obligatoirement essayer de la séduire pour avoir accès à la couronne d'Amélia, donc évites de faire une démonstration de force ce soir.
J'ai ignoré sa remarque pour me concentrer sur ma femme qui continuer à regarder à l'extérieur, je me demande à quoi elle pense.Cesare n'arrêter pas de lui parler de code et Dieu sait quoi, qu'elle écouter que d'une oreille et moi pas du tout. Nous étions complètement dans nos pensées quand il claqua dans ses mains pour nous faire revenir à la réalité.
— Vous m'écoutez ?
Demanda-t-il.
— Non pas vraiment !
Lui répondit Amélia, moi j'ai simplement souri à la réponse de ma femme
— S'il vous plaît, restez ancrés dans la réalité. Ce soir, Amélia sera présentée aux cinq familles et sera couronnée devant tout le monde avant de commencer son entraînement. Livia t'a déniché plusieurs robes pour cette soirée. Quant aux messieurs, il est attendu qu'ils revêtent un complet trois-pièces. Tu disposeras de quelques heures pour dénicher un véritable costume, et non ces tenues informelles que les Américains ont l'habitude d'enfiler.
Non, mais il me prend pour qui ? Il pense que je ne sais pas m'habiller. Je m'habille certainement mieux que ce clown.
— Et pour les bijoux
Lui demanda Amélia
— Tu mets ce que bon te semble principesa...
Elle hocha la tête
— Tu n'as pas besoin de mettre ce collier horrible avec écrit Jones dessus, le caillou que tu as à la main est assez clair.
Elle hocha simplement la tête et ce mis à nouveau à regarder son téléphone elle lut un message qui la misa en rogne et me tendis le téléphone avant de se mettre à nouveau à regarder par la fenêtre, je ne comprends vraiment pas ce qu'il lui arrive.
Inconnu
« Bonjour, ma jolie, comment trouves-tu le sud de l'Italie ?
J'ai hâte de te retrouver. À très vite ma jolie »
J'ai serré son téléphone dans ma main en évitant de le casser. Je pris la main de ma femme pour la rassurer même si je sais pertinemment que, quoi que je fasse, pas grand-chose ne pourra la rassurer. Le téléphone se mit à sonner à nouveau. C'était encore un message de cet abruti.
Inconnu
« J'ai hâte de pouvoir t'embrasser à nouveau, pouvoir te posséder et te faire mienne encore et encore comme avant. Je sais que tu penses souvent à moi, je suis sûre que ton « mari » n'arrive pas à te faire jouir comme moi. Connaît-il tes petits couinements, tes cris, ou plutôt tes hurlements quand tu prends ton pied et que tu jouis ?
Je bande rien qu'en pensant au nombre de fois que tu as crié mon nom quand je te faisais l'amour. »
Heureusement nous sommes arrivés dans le domaine Moretti avant même que j'explose de colère. Je suis sorti brusquement de la voiture et je me suis écarté pour éviter de casser quelque chose ou de manquer de respect à ma femme ou même aux membres de sa famille.
Amélia et Cesare se sont approchés de moi pour voir ce qu'il se passait. Je tendis mon téléphone à Cesare avant qu'un d'entre eux ne dise quoi que ce soit.
— Sois-tu t'en occuper ou je le tue de mes propres mains c'est clair !
Il lut les messages qu'avait envoyé Hayden à Amélia, il me regarda avec une colère qui faisait écho à la mienne, Amélia elle baisser la tête comme si on venait de la gronder. Cesare s'éloigna avec le téléphone de Amélia, je pris ma femme dans mes bras et malheureusement l'autre nuisible arriva. Livia ! C'est réellement un pot de colle celle-là.
— Ne fais pas cette tête Jones, tu vas devoir me supporter pendant encore très longtemps.
Sauver par le bon Dieu !
— Amélia ma chérie
Elle se retourna en entendant sa mère et partit en courant lui sauter dans les bras. Carolina avait un énorme sourire en voyant sa fille, mais elle avait d'énormes cernes, comme si elle n'avait pas dormi de la nuit et, comme à son habitude, elle me fusillait du regard. D'une certaine manière, j'arrive à comprendre Carolina, ma femme va être la cible de tous ces mafieux et, ce soir, elle va être couronnée héritière de l'empire Moretti.
En réfléchissant à tout ce que ça implique, je ne sais pas si c'était une si bonne idée. Je commence réellement à stresser et à me poser des questions sur ces fichus entraînements et rituels d'initiation.
— Tu as peur n'est-ce pas ?
Me demanda Livia.
— Oui, bien plus que je ne le devrais. Comment s'est passée ton initiation ?
Elle me regarda réfléchissant sur ce qu'elle pourrait me dire ou non
— Pour les femmes, c'est très différent dans ce monde, tu sais, ta mère pourrait te l'expliquer, mais bon, je suppose qu'elle ne le fera jamais. Quand un homme entre, il y a plusieurs manières de le faire, mais aucune pour en sortir, sauf avec les pieds devant.
Je l'ai regardé en fronçant les sourcils, je n'aime pas du tout ces sous-entendus concernant ma mère, mais j'en fais abstraction. Je sais que Livia est une peste, qui aime mettre son grain de sel et énerver tout le monde.
— Pour entrer dans ce monde, soit tu tues, soit comme moi tu te maries avec l'un deux, l'autre manière pour une femme d'y entrée, tu ne veux pas vraiment la connaître crois-moi !
Ce qu'elle me dit ne me rassure pas du tout. Je ne pense pas que Amélia soit en mesure de tuer qui que ce soit ! Comme si elle lisait dans mes pensées, Livia me dit :
— Les prochaines semaines vont être très difficiles pour elle, Don Carlo à changer certaines règles pour elle, avec l'accord des autres familles, mais ça ne va pas être beau à voir et tu ne vas pas du tout aimer ce qu'il va se passer. C'est une première et, franchement, même moi j'en ai froid dans le dos. Même si les règles sont complètement différentes, elles sont tout aussi cruelles pour quelqu'un avec le passif de Amélia !
Ce qu'elle me dit m'énerve de plus en plus
— Soit tu en dis trop, soit pas assez ! grondais-je
Elle pencha sa tête tout en voyant Amélia partir avec Cesare et Carolina avancer vers nous telle une furie. Livia n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit, car Carolina m'assena un coup de poing. Elle n'y est pas allée de toutes ses forces, mais assez pour m'écorcher la lèvre.
— Je te jure que, si elle ne supporte pas tout ce qu'il va se passer, je te tue de mes propres mains pour avoir embarqué ma fille là-dedans !
Je me suis essuyé la lèvre et j'ai regardé Carolina avec dédain, ce qu'elle me dit me laisse de marbre. La seule chose que je veux est la sécurité de ma femme et pour le moment ni elle ni moi ne sommes capables de la protéger comme il le faut.
— Aux grands maux, les grands remèdes !
Elle n'eut le temps de me répondre, car Livia nous a interrompus, mais, si ses yeux étaient des fusils, je serais probablement déjà mort.
— Allons-y, Don Carlo vous attend. Moi, je dois aller préparer Amélia !
Amélia
Cesare m'a fait visiter ce que je qualifierais d'immense château plutôt que de domaine comme il l'appelle.
Le domaine Moretti est immense, il compte plus de dix chambres et à vue grandir une dizaine de générations. Le style italien d'aujourd'hui ressemble beaucoup à celui de la Rome antique, avec un mélange de gothique. Cela donne beaucoup de charme à ce gigantesque château : il y a des plafonds hauts et des grandes chambres, de véritables douches italiennes, comme l'a dit mon oncle, une salle de bal et une immense salle à manger pouvant accueillir plus de vingt personnes.
Une salle de conférence et un énorme bureau, toutes les pièces ici sont dans la démesure, elles sont plus grandes les unes que les autres.
À la fin de cette visite, Cesare m'amène vers la chambre où je vais résider. Nous sommes passés devant le bureau de Nonno, j'y ai aperçu ma mère et Ergon quand Livia en est sortie et à refermer les portes.
Elle m'a fait un sourire compatissant et nous a dit :
— Cesare, il t'attend, je prends le relais.
Cesare est entré dans le bureau et y a refermé les portes directement. Je n'ai pas pu voir Ergon ni ma mère.
— Alors, Amélia, nous allons commencer ton éducation.
Me dit-elle en rigolant !
Tout en allant vers ma chambre, elle m'explique les codes principaux que je dois connaître pour ce soir, ne jamais défier un Don, mais ne pas se soumettre en tant qu'héritière. Les seules personnes à qui je peux me soumettre sont : le Don de notre famille et mon mari.
Toujours gardée la tête haute, elle m'a appris quelques mots que je dois connaître pour ce soir en italien.
Elle m'a également expliqué qu'à leurs yeux, mon mariage civil aux États-Unis n'a aucune valeur, que seul mon mariage ici célébré par un Don et un prêtre a de la valeur pour eux. Ils ne considèrent donc pas Ergon comme un obstacle. Tous les héritiers essayeront de faire de moi leur compagne. Mais, tant qu'aucun accord entre Don n'est signé, aucun pacte de sang n'est fait, personne ne peut prétendre à devenir mon futur mari. Ergon risque de ne pas être content !
Nous avons discuté de toutes les familles qui seraient présentes ce soir, des vices de chaque Don, de leurs familles, de la dangerosité de chaque famille. Elle m'a expliqué également qu'ils essayeraient de contester ma couronne. Elle m'a aussi dit de me méfier des Di Marco, car, selon elle, ce sont les plus vicieux et dangereux, même si notre famille et Nonno restent les plus dangereux et les plus à craindre.
Quand elle prononce le nom de Di Marco, cela m'a semblé étrange, je connais ce nom de famille, mais je ne sais où exactement je l'ai entendu !
Nous avons également parlé du déroulement de la soirée, je vais devoir naviguer parmi tous les convives, discuter, serrer des mains, elle m'a également expliqué que j'entendrais plusieurs coups de feu pour célébrer mon couronnement !
— En quoi consiste-t-il exactement, les entraînements ou initiations ?
Livia me lança un regard désolé
— Je ne peux rien te dire à ce sujet. Ça dépendra de la discussion avec le Don. Si Ergon réussit, tu pourrais avoir le meilleur entraînement au monde. Toutes les femmes de ce milieu rêveraient d'avoir un mari comme le tien, tu le sais, ça ?
Elle rigola et secoua la tête, essayant de chasser des images de sa tête. Je ne sais vraiment pas quoi penser de ce que je viens d'apprendre, mais nous avons continué de parler de codes, des héritiers de chaque famille, des sanctions en cas de manque de respect et ce que cela impliquerait si Ergon n'arrive pas à garder son sang-froid ce soir, ce que pourrait réclamer un héritier ou un Don.
— Pourquoi quelqu'un essayerait de faire tuer Ergon ?
Elle sourit et me dit froidement
— C'est le seul obstacle qu'il y a entre eux et ta couronne !
Je ne pus rien dire. Je comprends tout à fait ce qu'elle veut dire !
Nous avons ensuite parlé vêtements maquillage et elle m'a parlé des préférences de Don Carlo, elle m'a également expliqué que je devrais l'appeler Don ce soir et non nonno. Elle m'a fait découvrir plusieurs robes signées par des designers italiens. Elle a ensuite désigné sa préférée, ainsi que celle que nonno appréciait le plus.
Tout en parlant de tout ça, je me rappeler que plus aucune voix ne se faisait entendre comme si elle avait rendu l'âme ! Tu es toujours là ?
« Je ne suis pas parti, je réfléchis juste en qui l'on peut ou pas avoir confiance ! »
J'ai souri tout en montrant une robe du doigt à Livia
— Si je mets ce truc, Ergon va avoir un infarctus !
C'est bien évidemment à ce moment-là qu'il arriva
— Pourquoi j'aurais un infarctus ?
Livia s'approcha de la porte et lui dit tout en essayant de la fermer !
— Tu n'es pas autorisé à être ici pour le moment !
Il bloqua la porte avec son pied et dite
— En fait, il y avait une surprise qui m'attendait dans le bureau de Don Carlo. Je suis donc autorisé à être ici !
Il sortit un papier, de sa veste avec plusieurs traces de doigts ensanglantée, Livia fronça les sourcils, lâcha la porte et je pris le papier des mains de Ergon, tout un tas de trucs était écrit en Italiens dont je ne comprenais rien et en bas plusieurs noms, Nikolaos Petridiz, Apollina Petridiz, Ergon Jones Petridiz, Carlo Moretti, Carolina Thomas Moretti et Amelia Thomas Moretti Jones
— Il ne manque que toi !
— Qu'est-ce que c'est ?
— Un pacte de sang !
Répondit Livia
— C'est la seule chose qui peut vous protéger des autres familles !
— Attends, je ne comprends plus rien ! Je croyais que seules des membres des cinq familles pouvaient le signer.
Livia rigola
— Non, ma chérie. N'importe quelle famille mafieuse peut le signer. C'est un code d'honneur ! Si une seule famille ne reconnaît pas ce pacte de sang, ou ne le respecte pas, il lui en coûtera son honneur et sa vie !
J'ai regardé à nouveau le papier, Livia m'a tendu un couteau, je compris tout de suite ce que je devais faire. J'ai piqué mon index jusqu'à ce qu'une goutte de sang en sorte. J'ai ensuite pris le papier et me suis appuyé contre la porte pour y déposer mon empreinte imprégnée de sang. Ergon m'en tendit une autre et je fis pareil à nouveau sous mon nom.
— Cela étant fait, Don Carlo t'attend dans son bureau avec les contrats, Livia.
Ergon parle, mais il ne la regarde pas. Il me fixe dans les yeux. Je connais ce regard de prédateur, et je sais exactement ce qu'il veut. Mais je me rends compte que quelque chose a changé dans son regard une étincelle qui n'y était pas, un mélange d'excitation et d'appréhension, comme si quelque chose avait changé, comme si tout allait changer et qu'il souhaite garder cette image de moi. Est-ce la peur de me perdre ? Que je ne le choisisse pas ? Que quelque chose entre nous change ? Je ne sais pas exactement ce que c'est, mais il ne me laisse pas le temps de dire quoi que ce soit au moment même où Livia passe la porte. Il la ferme directement et fonce sur moi comme un prédateur.
Je ne bouge pas, le laissant faire et me rappelant de tout ce que m'a dit Livia !
« Tu ne peux te soumettre à personne ».
Un sourire en coin et une lueur d'excitation, ses lèvres se scellent aux miennes dans un baiser dur, emplis de promesse, de danger et de non-dit.
Je lui rends son baiser et invite sa langue à danser avec la mienne, son baiser devient brutal. Dans un grognement d'excitation, il me soulève du sol me tenant par les cuisses pour que je sois à sa hauteur. Il me plaque contre le mur de la chambre, faisant monter mon excitation.
Notre baiser est intense et enivrant, mais aucun de nous ne semble vouloir se soumettre à l'autre, ce qui nous rend de plus en plus pressants. Je suis tellement excitée, tirant sur ses cheveux pour avoir accès à son cou et lui serrant sa queue de plus en plus fort contre moi. Aucun de nous n'est prêt à céder. J'ai lâché ses cheveux et glissé ma main jusqu'à sa chemise, que j'ai arrachée, faisant sauter les boutons les uns après les autres, ce qui l'a fait sourire.
Lui se fraie un chemin entre ma cuisse et mon short, enfonçant ses doigts en moi m'arrachant un cri de soulagement à mon grand étonnement. Je ne veux pas céder, mais j'apprécie cette sensation, j'aime la ressentir en moi, j'aime ressentir tout de lui.
Ces allers-retours se font de plus en plus pressants, je sens mon orgasme qui n'est pas très loin, mon envie de jouir est de plus en plus urgente et il s'arrête en sortant ses doigts.
Il me fait redescendre et me regarde avec un sourire en coin. Il enlève mon tee-shirt Jones Industries et mon short pendant ce temps-là. Je lui retire son pantalon, me préparant à me mettre à genoux, mais il me retourne, m'écarte les jambes et met mes bras au-dessus de ma tête contre le mur. Je me cambre vers lui, pressant mes fesses contre sa queue, mais il n'a pas l'intention de me pénétrer.
— Ne bouge pas !
Me dit-il d'un ton sombre et d'une voix rauque que je ne connais que trop bien, il est partagé entre son envie de me prendre tout de suite et de me soumettre à lui complètement, l'effrayant.
Je le sens s'écarter de moi, je vois la lumière de la chambre s'évanouir. Seuls les lustres l'illuminent et un filet de lumière de l'extérieur entre à présent. Il revient rapidement, m'attache les bras et me dit à l'oreille.
— Tu te souviens toujours de ce que tu dois dire si ça va trop loin pour toi ?
Je lui fis signe de la tête pour lui dire oui, mais, comme à son habitude, ma réponse ne lui convient pas.
Je sens son sourire se dessiner sur sa bouche et je sens quelque chose de dur et de froid claquer sur mes fesses. Je pencherais plutôt pour sa ceinture. La piqûre de celle-ci sur mes fesses était ce dont j'avais besoin : un mélange d'excitation et de douleur qui me fait grogner. Mais je ne dis pas ce qu'il veut entendre. Je sens à nouveau la ceinture claquée sur l'autre fesse me faisant cambrer encore plus, ce doux picotement m'excite de plus en plus et je sens ma chatte pulser entre mes cuisses réclamant une seule chose la queue de Ergon.
Il claqua encore plusieurs fois la ceinture sur mes fesses, me faisant mouiller. Il s'arrête, se rapproche de moi, met sa main autour de mon cou, pince mes tétons, le pincement me fait grimacer de douleur, mais pour une raison que j'ignore, ça m'embrase également. Il relâche mes tétons, me retourne, met à nouveau sa main autour de mon cou, voyant une lueur d'excitation et de défi dans mon regard qui l'encourage davantage.
Il m'embrasse et met ses doigts en même temps entre mes cuisses jouant avec mon clitoris. Il fait monter mon excitation au maximum et s'arrête au moment où l'orgasme arrive.
Au bout d'un moment, je n'en peux plus, mes bras au-dessus de ma tête deviennent de plus en plus lourds et je suis de plus en plus frustré, ce qui semble l'amuser. Au moment où il lâche ma gorge et me retourne à nouveau c'en fut trop sentir ses doigts jouant sur mon clitoris tout en sentant ses autres doigts dans mon autre orifice. C'est un feu d'artifice de sensations qui m'a fait crier, non, hurler.
— Oui, monsieur !
Je suis certaine que toute personne présente dans le château m'a entendue. Ergon sourit et me dit :
— Tu vois, ce n'était pas si difficile !
Il retire ses doigts de moi et je sens sa queue se balader d'avant en arrière comme s'il hésite là où il va s'insérer. Les frottements de sa queue sur mon bouton vont me provoquer un orgasme à tout moment s'il continue comme ça. Il s'arrêta pour regarder mon corps trembler et recommença satisfait, me demandant à l'oreille.
— Où me veux-tu Amélia ? Devant ou derrière ?
Je n'eus pas le temps de lui répondre que mon corps se mit à trembler comme si j'étais possédé et je me mis à ruisseler sur lui dans un orgasme me déchirant entièrement, c'était intense et douloureux à la fois. Monsieur ne semblait pas content, mais satisfait, car il me souleva et me mit sur le lit à quatre pattes. Je sens à nouveau la morsure de la ceinture sur mes fesses.
— Qui t'a donné l'autorisation de jouir !
Je me suis tortillé d'excitation et je lui ai dit
— Personne, monsieur.
Il semblait satisfait, il s'approcha de moi, j'ai senti sa main revenir sur mon clitoris et il me reposa la même question
— Où me veux-tu Amélia
Je lui répondis dans un hurlement
— Partout, je vous veux partout Monsieur
Il semble à nouveau satisfait par ma réponse, car je ne sentis pas la morsure de sa ceinture, mais plutôt sa pénétration. Il s'est inséré en moi doucement jusqu'à sa base. Il fait des allers-retours lents... trop lents pour moi.
Je me suis donc tortillé et j'ai essayé de me reculer pour lui faire comprendre que j'en voulais plus.
— Un peu de patience Amélia.
Pour toute réponse, j'ai simplement grogné. Il continua ses lents et profonds allers-retours et inséra un doigt dans mon deuxième orifice, ce qui m'excitait davantage. Je n'ai jamais rien fait de tel avec quelqu'un d'autre que Ergon et personne ne m'a jamais excité comme il le fait. Il a senti mon excitation grandir, alors il a accéléré ses va-et-vient et a inséré un deuxième doigt.
Ces coups de boutoir se sont faits de plus en plus fort et de plus en plus loin, me rapprochant de plus en plus du précipice.
Mon corps a commencé à se contracter, prévenant l'approche d'un orgasme, il est donc venu jouer avec mon clitoris. Il était partout devant, derrière et en moi. Cette sensation a complètement brouillé mon cerveau, m'a fait hurler son nom, trembler et me contracter autour de lui, libérant ainsi ma jouissance sur sa queue. Il est venu me rejoindre rapidement. J'ai senti les jets de son orgasme à chaque claquement.
Nous nous sommes ensuite allongés sur le lit en cuillère à bout de souffle pendant qu'il détachait mes poignets. Il était toujours en moi et prêt à repartir. Mon corps était meurtri et tout courbaturé. Mais je ne me suis jamais senti aussi bien, même à bout de souffle et transpirante.
J'étais contre lui sur un petit nuage. C'est comme si nous étions dans l'œil du cyclone, alors que tous les restes est en train de partir en vrille, tout était en miette autour de nous, mais nous sommes là ! Sous le soleil tranquille à nous aimer et à profiter de chaque instant comme si c'était le dernier, comme si la tempête allait se décaler et tout emporter sur son passage.
Mais, comme toute bonne chose à une fin, notre havre de paix fut interrompu par quelqu'un qui frappait à la porte.
— Vous avez fini ? Je peux entrer.
Demanda Cesare en rogne derrière la porte, ce qui nous fit rire
Ergon
Notre temps de paix a été court, mais peu importe. Je voulais profiter de chaque minute avec ma femme. Ce qui nous attend à tous les deux va être difficile pour moi, mais une torture pour elle. Je ne sais pas comment et quand ça va se passer, mais on va être dans l'obligation de faire des choses qu'on n'aurait jamais imaginées. Ce qui m'inquiète le plus c'est son couronnement, qui va avoir lieu dans peu de temps. Don Carlo, évidemment, a attendu que je signe ce pacte de sang avant de m'expliquer en détail dans quoi j'avais embarqué ma femme. Je n'ai pas pu me résoudre à lui dire. Elle a signé sans rien demander ; elle me fait confiance. J'ai peur qu'elle m'en veuille.
Nous avons été interrompus par cet abruti de Cesare, elle est partie à la douche et moi je me suis rhabillé pour le faire entrer. Il a l'air hors de lui, mais bon j'ai l'impression que c'est son expression habituelle.
Il m'a dévisagé de haut en bas et a fait entrer plusieurs femmes pour préparer Amélia et son indésirable de femme est arrivé assez rapidement.
Les deux me regardaient comme s'ils ne me faisaient pas confiance. C'est sans doute ce qui s'est passé dans le bureau de Don Carlo, qui ne les a pas convaincus. Ils vont devoir comprendre que la seule chose qui m'intéresse, c'est la sécurité de ma femme, et rien d'autre. Si ça veut dire que je dois endurer la pire des misères, je suis prêt.
Livia m'a dévisagé de la tête aux pieds avec méfiance avant de se diriger vers la salle de bain avec des sous-vêtements et une robe noire pour Amélia. Cesare a secoué la tête comme s'il n'était pas d'accord, alors je me suis écarté dans la chambre et me suis adossé contre un mur pour observer ce qui allait se passer, ou plutôt je possédais ma femme et lui faisait bien des choses...
J'étais perdu dans mes pensées, pensant à ce que m'ont dit Nikolaos et ma mère qui essayaient de me dissuader d'accepter tout cela. Jamais je n'aurais pu penser que ma mère nous ait menti autant sur ces origines, qu'elle m'ait caché son frère Nikolaos qui est ni plus ni moins que le chef de notre famille.
En signant se fichu pacte, j'ai non seulement rassemblé la mafia grecque, la N'dranguetta, mais également la mafia albanaise grâce à la femme de Nikolaos.
Le seul problème c'est qu'en couronnant Amélia ce soir, il va faire d'elle le Capo di tutti Capi (chef de toutes les familles) et ça se n'était absolument pas prévu. Que ma femme prenne cette place-là à la place de Don Carlo.
Quand il me l'a dit, j'ai compris le regard de Carolina! Pourquoi elle était si fatiguée, ce n'était pour essayer de lui éviter des tortures, mais plutôt pour essayer de sauver la vie de ma femme. Au moment même où il va la proclamer comme héritière de la mafia calabraise et héritière du trône de chef des cinq familles, il faudra qu'elle fasse ses preuves et qu'elle survive à la soirée. Car tous les héritiers et nouveaux capo voudront la tuer.
Après tout, elle et moi ne connaissons pas les règles de ce jeu.
Un cri d'Amélia venant de la salle de bain m'a fait sortir de mes pensées. Je n'avais même pas remarqué toutes les armes et couteaux qui étaient sur le lit ou plutôt j'ai fait l'amour à ma femme.
— IL A FAIT QUOI ?!
Je n'ai rien entendu d'autre que ma femme qui crie mon nom. Je sais exactement ce qui m'attend. La seule chose que je ne vois pas, c'est où a disparu Cesare. Ce qui ne me rassure pas, je ne lui fais absolument pas confiance. J'ai vu ma femme arriver avec une lame de couteau à la main et elle l'a lancée dans le mur, juste à côté de ma tête. J'ai soulevé un sourcil et vu Livia qui ricane silencieusement. Ma femme est en colère en sous-vêtement avec une jarretière remplie de couteau sur une cuisse et une arme sur l'autre.
— Jones, donne-moi une bonne raison de ne pas te tuer tout de suite !
J'ai souri à ma femme qui est très excitante et bandante quand elle est énervée et habillée seulement de ces sous-vêtements noirs et je ne sais pas pourquoi le fait qu'elle soit armée jusqu'aux dents m'excite d'autant plus.
— Premièrement par ce que tu m'aimes et par ce que tu me donnes envie de te baiser encore là de suite !
Son regard s'est adouci un peu, elle a battu des cils, a mis une mèche de cheveux derrière son oreille. Elle adopte souvent cette attitude ces derniers temps lorsqu'elle est très enthousiaste, comme si cela lui conférait une assurance pour dissimuler son excitation.
— C'est formidable ! Je risque de me faire tuer ce soir et toi, tu me parles de sexe !
Elle a levé les yeux au ciel et s'est retournée quand j'ai vu son cul parfaitement moulé dans un putain de string noir avec les traces de ce que je lui ai fait plutôt avec ma ceinture. Ma queue s'est encore réveillée et j'ai grogné le prénom de ma femme.
Elle a lancé un couteau dos à moi qui est venu rejoindre le précédent et a dit.
— Coucher !
Elle se fiche de moi !
— Amélia !
Dis-je, grognant, mais de colère maintenant ! J'ai foncé dans la salle de bain, j'ai écarté Livia qui allait y entrer. Je lui ai fermé la porte au nez à clés ! Je me suis précipité sur Amélia qui était devant le plan massif avec une double vasque et un énorme miroir. J'ai attrapé ces deux mains et j'ai mis ses bras au-dessus de sa tête.
— Je pense que tu n'as pas compris qui je suis !
Elle déglutit
— Faut-il que je m'occupe à nouveau de te punir Amélia ?
Elle n'arrive pas à répondre, mais elle hoche simplement la tête, ce qui me satisfait, puisque cela montre que tout ce que je lui fais lui plait.
— Il suffit de de . Tu n'as pas besoin de me défier, si c'est ça que tu veux.
Livia était en train de hurler, je ne sais quoi tout en tapant sur la porte.
Je sais que nous n'avons plus beaucoup de temps, mais je dois soulager mes nerfs et elle en a besoin. Je l'ai retourné, j'ai relâché ses bras, sorti la ceinture de mon pantalon.
— Amélia...
Elle ne me laissa pas répondre, se pencha en avant sur le plan entre les deux vasques et me coupa la parole
— Vas-y putain on n'a pas beaucoup de temps !
Son impatience me fit sourire, j'ai détaché d'abord les deux jarretières en cuir contenant son arme et ces couteaux que j'ai posés à côté d'elle sur le plan. Je me suis reculé pour admirer son cul magique et je l'ai fouetté à six reprises sous ces cris étouffés.
Je pense que c'est suffisant, j'ai lâché la ceinture, me suis rapproché d'elle, je l'ai retourné et je l'ai regardé, elle est excitée. Je pourrais la prendre là de suite et la posséder à nouveau, mais je n'en ferais rien. Au lieu de ça je me suis mis à genoux devant elle, j'ai écarté son string et je l'ai dévoré, j'ai goûté son excitation, j'ai inséré des doigts en elle jouant avec son clitoris, je l'ai léché, j'ai inséré ma langue en elle, je voulais tout d'elle. Je veux la faire jouir, je veux sentir sa jouissance dans ma bouche, comme elle fait quand elle me suce, elle s'arrête rarement avant de sentir ma semence pulser au fond de sa gorge.
J'ai continué à jouer avec mes doigts, ma langue faisant des va-et-vient sur son clitoris et ces lèvres, jusqu'à que je sente son corps se contracter, j'ai donc accéléré les va-et-vient avec ma langue et j'ai continué de la dévorer. Sa jouissance ne s'est pas fait attendre longtemps, comme à son habitude Amélia ruisselait sur ma bouche mes doigts, j'en avais partout, mais j'adore ça, j'ai continué jusqu'à que la dernière goutte de sa jouissance sorte et qu'elle soit complètement satisfaite.
Une fois qu'elle eut fini j'ai remis son string en place, je me suis relevé, je lui ai souri. Je l'ai à nouveau retourné face au miroir. Elle s'attendait à ce que je la prenne, mais nous n'avons absolument plus le temps, j'ai sorti un mouchoir de ma poche et je nous aiessuyer. J'ai pris ces deux jarretières en cuire avec ces couteaux et son arme que j'ai attaché autour de ces cuisses.
— Donna Moretti
Lui dis-je m'inclinant et lui embrassant les fesses avant de partir et ouvrir la porte sous les hurlements de Livia qui frappe encore dessus. Je suis passée devant Livia l'ignorant, elle est entrée avec une robe et j'ai vu Nikolaos discuter avec Cesare de Dieu sait quoi.
— Bon, vous avez fini de vous reproduire ? On va pouvoir passer aux choses sérieuses et éviter de manquer de respect aux représentant de chaque famille ou tu veux qu'elle soit morte avant même de passer la porte de cette chambre ?
Il m'énerve de plus en plus celui-là
— La ferme ! Nikolaos que fais-tu ici ?
Il me sourit et me dit simplement
— Don Carlo m'a invité pour voir le couronnement de la Donna et pour mettre en avant l'alliance de nos familles. Nous avons réussi à trouver un accord sur certaines choses. Tu ne quitteras pas l'Italie, tu feras ton entraînement ici avec Amélia. Venerios, mon bras droit restera ici pour superviser tout cela en mon absence, j'ai à faire à New York. En plus Suzana risque d'accoucher à tout moment et je ne voudrais pas m'attirer les foudres de cette femme. Je n'ai jamais vu personne d'aussi rancunier qu'elle.
— Vous avez bien raison il n'y a rien de pire qu'une femme encolère. Vous êtes ?
J'entendis la voix de ma femme et le bruit de ces talons sur le carrelage de la chambre me fit sourire, Nikolaos s'approcha d'elle en me contournant. Je me suis donc retourné pour admirer ma magnifique femme.
— Nikolaos l'oncle de Ergon
— Le frère de Apollina je suppose ?
Lui dit-elle en fronçant les sourcils.
— Exactement Donna Moretti
Elle leva les yeux au ciel quand il se pencha pour embrasser sa main, moi la seule chose que j'ai envie de faire est sortir tout le monde de cette chambre ! La robe qu'a choisi Don Carlo est juste...
Il est hors de question qu'elle sorte d'ici avec cette robe. Elle sourit et dit, je ne sais quoi à mon oncle, je n'ai pas du tout écouté, elle me regarda en souriant et me demanda
— La robe te plait Jones ?
Je me suis raclé la gorge, ne pas s'énerver, la respecter, respecter son statut, tu ne peux et n'a le droit de dire quoi que ce soit aujourd'hui.
J'ai inspiré et expiré plusieurs fois, j'ai fait un sourire forcé et j'ai dit d'une voix plus en colère que je l'aurais souhaité
— Magnifique ! Je vais me préparer !
Ma réaction fit sourire ma femme et Livia.
— Vous voyez Nikolaos ne jamais énervé une femme surtout quand il s'agit d'une italienne !
Lui dit ma femme avec un clin d'œil ce qui fit rire tout le monde. Je suis parti de la chambre avant de casser quelque chose sous la colère.
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Hey hey hey ☺️
Amélia commencé à apprendre la vérité sur ces origines...
Quand à Ergon... disons que il y a des choses, des secret qui sont encore bien garder dans sa famille..
Qu'avez vous pensé de ce chapitre ? Selon vous comment vas ce passer ensuite ?
J'ai hâte de vous lire my loves
Avec tout mon amour,
Xoxo Yudith 💋
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